• L'artiste John Baldessari a réalisé les "doubles visions" en 2011( Galerie Mai 36 Zurich). Travaillant à partir de données textes et images de l'histoire de l'art du XXe siècle. Agissant sur le déplaçant des signes (Concept–Résonnances/signifiés–signifiants) Lire Le cours de linguistique général du Suisse Ferdinand de Saussure ; les tensions que produisent ses sérieuses "doubles Vues" ont pour effet immédiat de nier la reconnaissance de l'identité au profit d'un collectif jubilatoire.


    John Baldessari Portrait

    John Anthony Baldessari naitra le 17 juin 1931 à National City dans le sud de la Californie. Après des études au Collège de San Diego, il le poursuivra à institut Art Otis puis à institut Chouinard Art. Dès 1959, il enseigne dans les collèges de San Diego, puis au département d'arts visuels de l'université de Californie en 1968. En 1970, il donne des cours au CalArts de Santa Monica. David Salle, Jack Goldstein, Mike Kelley, Cindy Sherman, Tony Oursler, James Welling, Barbara Bloom, Matt Mullican, Troy Brauntuch seront ses élèves. Puis il enseignera de  1986 à 2008 l'UCLA.


    I am making Art Video1971

    Mural San Diego Californie par John Baldessari Image

    A Brief History  de John Baldessari de Henry Joost & Ariel Schulman, texte Tom Waits..

    La vie épique d'un artiste de première classe. Portrait Video

    © Point to Point Studio XXI°

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  • FINETE de Pierre Guilhem 1/10-2014

    Se heurtant à l'impossibilité cérébrale du créateur de conserver sa muse, celui-ci trouva provisoirement refuge à l'Être dans une plaque de plâtre sèche. Née de la simple chose qui associe matière et vie, la précieuse qui aima son nom de FINETE, fut bien fière de son allure gravée qu'elle trouva unique.
    Mais, bientôt, ses neuf sœurs, qui tour à tour se présentèrent à elle avec la même beauté troublèrent sa bonne humeur.
    " Être et multiples. Et seule ! Qui me sauvera de l'infini ? "
    La réponse lui fut donnée le jour même. Glissée à l'enveloppe qui voila sa superbe. Dans le noir, on l'expédia en voyage.
    Écrasée de désespoir, des questions agitèrent son esprit " Je pars pour un pur néant ? Haïe ! Réellement, on me détruit ? Haïe ! Plus personne ne me prendra avec lui ? Haïe ! Quand il n’y a plus rien ? Haïe ! Mortel envoi ? Haïe ! Y'a plus rien !? Haïe " Fusent, ainsi les pensées qui fatiguaient l'intaille.
    " merci ".
    L'enveloppe ouverte. Entra la main qui s'appliqua à extraire du faire de la destruction de la chose ; à recomposer son objet et FINETE sourit de sa nouvelle sensation.

    + Infos

    L'âme aime la main ; et la main, si elle avait une volonté, devrait s'aimer de la même sorte que l'âme l'aime.  Pascal

    Ces notes PG/15-0714 parle du travail de Pierre Guilhem  "FINETE", qui me fut adressé ainsi qu'à 9 autres personnes pendant l'été 2014.

    Pierre Guilhem webBlogm

    Exposition Pierre Guilhem

    page equi court © Point to Point Studio

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  • Peinture 300 x 150 cm de Claude Viallat 1986
     
    Première Couleur - Qu'est-ce que vous cherchez ? Je peux vous aider !?
    Deuxième Couleur - Ça m'étonnerait. Laisser moi. J'en peu plus. J'en peu plus.
    Première Cou - Vous êtes malade ?
    Deuxième Cou - De toute façon ça n'a plus d'importance. On peut rien. Personne ni peut rien.
    Troisième Couleur - C'est pas possible autrement. Toutes, les unes après les autres. Le commencement : personne.
    Première - De qui parlez-vous ?
    Troisième cou  - De moi.
    Premièr - Vous! Vous voulez faire quoi ?
    Troisiième   - Me fondre dans le bâtiment.
    Pre - Vous fondre dans le bâtiment et pourquoi pas vous dissoudre ; tout simplement !?
    Deuxième - Anonyme, elle veut le rester. Du néant elle veut prendre l'amour.
    Les trois Couleurs, ensemble - Vous avez de l'eau
     Blanc
     Rideau - aller jeter dans l'eau, vos têtes premières 
     
    + Infos
    Dialogue note # "xc3"
     
    Laurel et Hardy  comptent parmi les premiers artistes du xx° siècle dont le travail à influencé l'action picturale d'après guerre: l'expressionnisme abstrait, l'action painting, la colorfield painting , la Post-painterly Abstraction, Film complet clique ici
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  • 河原温

    One Million Years "Past & Future"
    On Kawara

    Jan. 4, 1966 Today Serie On Kawara


    Studio On Kawara 1966

    Thanatophanies, Portefolio 30 dessins Edition Parco Co., Ltd 1995 des Death Masks 1955/56

    On Kawara

     

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    I AM STIL ALIVE

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    Kawara On, Кавара, Он, Portrait Jeune Artiste Lien > Art Bouillon

     

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  • Alberto Giacometti Portrait Circa 1965/66

    Moi, toi, lui sommes tous cuits.
    Dans la casserole il chantait la Carmagnole.
    La littérature n'est pas mûre, mais pas du tout mûre, ou plutôt je ne suis pas du tout mûre pour la littérature et je ne le serai jamais. j'ai la tête vide et confuse et peut-être un peu obtus, même gâteux ou abruti et fatigué les jambes molles, je suis mou et endormi. flottant, indifférent presque à tout, je ne vois pas clair, rien, je passe mes jours, et surtout mes nuits à travailler, ou plutôt à faire ou à défaire des têtes ou des figurines en terre qui n'aboutissent jamais – et elle ne peuvent pas aboutir puisque je sais pas ce que je voudrais faire où je voudrais les amener, je ne les vois pas finis, - et à peindre,… à couvrir un jour ce que j'ai fait le jour précédent. Écrits de: Alberto Giacometti, 1951 Éditions Hermann éditeur des sciences et des arts.

    Les heures chaudes de Montparnasse - Un homme parmi les hommes - Alberto Giacometti

    The Hot Times of Montparnasse - A Man Among Men

    Volonté d'arriver à quelque chose pour sans défaire… si je fais de la sculture c'est pour en finir…

    "VIE ÉTRANGE quelque chose de vaste de rond de vaste et illimité de tous les côtés  Je [ l'ai vu aujourd'hui ] plus que jamais AU JOURD' HUI. "  Écrits de: Alberto Giacometti, 1949

    L'art n'est qu'un moyen de tâcher de savoir comme je vois le monde extérieur.

    … puisque je com-prends rien … il faut courrrrir

    A. I. OU F Z NQ RMV. Z. - I, O. OU A.*

    M –mer, M –moi B –bateau. M –millieu M –mer R –retour N Y New-York. - V –ville M –minuscule D –disparue - E –évanoui - H –horizon

    C –copies - I –impossible. E –en P –parler

    Donc je m'arrête. arrête de poisson dans l'eau noire de la mer qui m'entoure.                            Écrit de Alberto Giacometti octobre 1965

    + infos

    Fondation Giacometti website

    Alberto Giacometti article biographie

    © studio point to point

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  • Zinédine Zidane-Ballon coupe du Monde 2014

    Quand ont eu lieu vos premières discussions avec Douglas Gordon sur le projet ?
    Pendant une exposition de groupe qui avait lieu sous le stade du Beitar à Jerusalem en 1997. On se retrouvait de temps en temps sur la pelouse pour jouer au ballon, discuter. La première idée était de faire un film qui suivrait uniquement un personnage traversant une histoire. Et puis l'idée est venue de filmer un seul joueur le temps d'un match. Un match dure le même temps qu'un film. On est tous les deux des fans de foot. Le premier joueur et le seul auquel on a immédiatement pensé c'était Zidane. Zidane est un joueur tellement élégant. Il jouait encore à la Juve.
    Nous avons reparlé plus sérieusement de ce projet quelques années plus tard. Nous pensions que ce serait impossible.
    Comment avez-vous réussi à le convaincre ?
    Nous lui avons fait parvenir des catalogues par l'intermédiaire d'avocats du Real Madrid pour lui expliquer qui nous étions. Pas de réponse. Nous avons présenté le projet à un journaliste de L'Equipe, Frédéric Hermel, qui le voit tous les jours à l'entraînement. Zidane lui a dit qu'il acceptait de nous rencontrer, mais qu'un film sur lui ce n'était pas son truc. Nous l'avons rencontré, on lui a montré des images d'archives de Garrincha, de Pelé et de Maradona. Nous lui avons raconté que gamins, on s'approchait de la télévision pour suivre le plus longtemps possible notre héros, notre joueur favori. Je me demandais ce qui se passait quand les caméras de télévision n'étaient pas là. Le film, c'est ça. Paradoxalement, il y a très peu d'images qui restent d'une carrière télévisuelle. Quelques grands moments, des buts, mais rien de cette attitude qui caractérise Zidane. Le match était un match de championnat comme il en joue deux fois par semaine. Il a été attentif à cette idée de temps réel. A la fin, il nous a dit qu'il aimait s'engager hors des sentiers battus, et nous a donné son accord de principe. En trois quarts d'heure, il avait décidé de nous faire confiance.
    Pourquoi collaborer avec un autre artiste ?
    La notion d'auteur n'a pas grand chose à faire avec celle du copyright ou avec ce que célèbre la télévision pendant les soirées de remise de prix. L'art pour moi est conversationnel. Ce tournage était un vrai défi : un seul match et dix-sept équipes de cinéma dans un stade de 80 000 personnes ! Oui mais finalement le tournage n'a duré qu'une heure et demie, le montage lui a duré neuf mois. Pier Paolo Pasolini expliquait que la meilleure façon d'enregistrer du réel est de multiplier à l'infini les points de vue subjectifs autour de l'événement. La première idée était d'avoir 80 000 caméras vidéo et d'en donner une à chaque spectateur du stade! Le défi aurait pu être plus grand encore.
    Il est contraire à la représentation habituelle d'un match de foot de se concentrer sur un seul joueur... De manière générale, il est assez inhabituel de regarder quelqu'un pendant 90 minutes. Qui l'a jamais fait ? On quitte la réalité du match, on ne documente pas l'événement. Le défi est de déclencher une rêverie éveillée, une hypnose porteuse de récit. Pendant un match, Zidane est exposé à plein d'émotions. Il semble presque impassible et pourtant la frustration, le désir, l'envie ou le regret transpirent. C'est une histoire non-linéaire.

    Zidane Un portrait du 21e siècle, 90 minutes 2006
    Zinédine Zidane, dans un film de Douglas Gordon et Philippe Parreno

    Photographie  Darius Khondji, musique Mogwai Groupe, Son : Scott Guitteau, Selim Azzazi, Tom Johnson, montage : Hervé Schneid

    Les sous-titres traduisent-ils sa pensée ?
    Ce choix est arrivé assez tard dans le projet. Zidane a toujours été inconfortable tout au long de sa carrière avec cette idée d'être un porte-parole. C'est intéressant qu'une star comme lui refuse d'être un représentant. Il est dans l'instant, c'est sa force et sa particularité. On lit par l'intermédiaire de sous-titres laser gravés dans la pellicule ses fragments de texte mais en lisant on entend sa propre voix. C'est notre voix pas la sienne. Nous avons utilisé certaines choses que Zidane nous a dites au cours de nos différentes discussions. Rien n'a été enregistré. Tout ce film pose la question de l'enregistrement.
    Le travail au montage a dû être complexe ?
    Avec Hervé Schneid, le monteur, nous avons travaillé comme quand on réalise un tableau, j'imagine, par couches successives. Une structure s'est dégagée de cela. L'événement était joué et notre travail était de l'interpréter. C'est le visage de Zidane qui dictait le montage. Dans la deuxième mi-temps, il est plus intensément dans le match donc les plans sont plus serrés sur lui. Les choix se faisaient ainsi : l'image est une matière vivante.
    Pourquoi avoir choisi Darius Khondji comme directeur de la photographie ?
    J'adore sa lumière et sa manière de travailler. Il a un langage que je comprends. Nous avons eu de longues discussions sur les choix à faire. Darius nous a ainsi beaucoup poussés vers le 35 mm. On a construit ce film ensemble.

    Comment guider les équipes vers le même imaginaire ?
    Grâce à une expérience étrange ! Le matin du tournage, nous sommes tous allés au Musée du Prado avec une autorisation spéciale. Nous avons fait un tour des collections, en nous arrêtant sur les peintures noires de Goya. Il fallait donner cette idée qu'on n'était pas en train de suivre un événement mais de l'inventer. C'est la différence entre imaginaire et illusion. Devant les Ménines de Vélasquez, on comprend que ce n'est pas forcément parce qu'on cadre simplement un personnage qu'on le voit. Le son peut aussi amener une lumière, attirer l'attention. Cette visite nous a aidé à parler en termes de peinture et non plus de cinéma. Le film communique de manière post-symbolique.
    Pourquoi avoir intégré des images du monde ?
    Ces images étaient au départ pour le générique d'ouverture. Et puis on a décidé d'entrer dans le film d'une manière plus directe : d'être directement dans le match sur le coup de sifflet de l'arbitre. On a déplacé cette séquence à la mi-temps. C'est une séquence qui joue un rôle d'ellipse. Au début, nous pensions jouer la mi-temps en ayant un
    entracte, avec les lumières qui se rallument dans la salle ! Là, on sort de 45 minutes sur Zidane puis on voit ce qui se passe en temps réel ailleurs dans le monde. Ce jour-là, le vaisseau de Star Wars a été mis aux enchères, des crapauds ont explosé et quelqu'un dans la rue, en Irak, après un attentat portait un T-shirt avec l'inscription Zidane. On n'aurait pas pu écrire ces choses-là. Le film ressemble presque à un western, avec des violences soudaines, des gros plans tendus, des drames. Le film ne néglige pas les frottements, les résistances sont gommées par la télévision. Zidane sue, il transpire, il jure, il crache. C'est une bataille. C'est une image dure, même si le rêve est là. Il n'est pas en représentation esitl à l'instant. Je ne sais pas si ça aurait pu marcher sur d'autres joueurs. Il y a dans ce film des choses qu'on ne voit jamais à la télévision : ses mains, ses gestes... C'est une tradition dans la peinture : l'attention aux gestes, aux doigts qui se lèvent. Ces mouvements racontent quelqu'un. Nous filmons ses pieds quand il n'a pas le ballon, il frappe du bout de sa chaussure le terrain : c'est un geste qu'il fait toutes les huit secondes. C'est un tic qui le raconte. Nous avons mis certaines mécaniques en
    évidence comme des rituels.
    Dans le film, la foule a une présence extrêmement forte...
    Le son rend cette foule vivante, non plus anonyme. Pour comprendre ce que c'est que de jouer devant 80 000 personnes, il faut sentir chaque regard, identifier les gens à l'image plutôt que de les noyer dans la masse. La relation de Zidane au son est très importante : quand on est concentré, on se met à entendre avec son corps, comme il dit "on entend tout et rien". Pour lui, entendre vraiment le public, c'est parfois le signe qu'il est sorti du match. Stanislavski conseillait aux jeunes acteurs de se mettre dans l'état d'un sportif pour dire un texte. D'être dans la performance de l'instant.
    Pourquoi avoir choisi Mogwai pour la bande originale ?
    Mogwai produit des nuages sonores, c'est une musique qui porte la promesse de récits. Et puis la dureté de leur musique, ce rock tendu avec des larsens de guitare, correspond bien au film. En vrais fans de foot, ils ont tout de suite compris le projet et se sont totalement investis dedans.

    Comment Zidane a-t-il réagi au film ?
    Zidane est venu voir le film seul. La première fois, vraiment ému, il nous a dit : "Quand je me vois, je vois mon frère." C'est une relation un peu étrange, ce n'est pas un acteur porté par une histoire. C'est un portrait. Le regard du modèle sur son image doit être étrange. Il nous a dit "c'est moi".
    Comment avez-vous vécu ce passage de l'art contemporain au cinéma ?
    Comme Douglas ou comme beaucoup d'artistes de notre génération, j'ai mis les pieds dans un musée assez tard. J'ai grandi avec le cinéma, la musique, la télévision. Je n'ai jamais fait de différence entre un texte, une pièce de théâtre, un film, une musique ou une oeuvre d'art. Pour moi, faire un portrait et le montrer au cinéma, c'est choisir une autre forme d'exposition. Le Radeau de la Méduse de Géricault a circulé au 19ème siècle dans des cirques ! Ce film est un portrait exposé d'une manière différente. Dans les salles de cinéma.
    Quel est votre espoir pour ce film ?
    Avant le tournage, j'ai visité une école de foot à Dakar. Ce dont j'ai vraiment envie, c'est de montrer le film à ces gamins et de voir leurs regards.

     
    Entretien:  Philippe Parreno Anna Lena Films 2006 Plus de lecture clique-ici

    Le film a été tourné le 23 avril 2005 au stade madrilène de Santiago Bernabéue durant un match de championnat de la Liga espagnole opposant le Real Madrid en blan et noir à Villareal en jaune.

    15 caméras 35 mm et deux loupes haute définition fournies par l'armée américaine ont capturé les mouvements les respirations, les amortis et les bruits de crampons de l'un des plus grands joueurs de Football : Zinedine Zidane

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  • Prise d'armes #BO

    Les prises d’armes sont des activités qui exigent à la fois souplesse dans la conception et rigueur dans l’exécution ce qui confèrent au cérémonial de l'image proposée une nécessaire valeur d'exemple. Dominique Royal.

    Prise d'armes #AC

    Prise d'armes #HP

    + infos

    Guide-references-usages-militaire.pdf

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