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HAND MOVIE YVONNE RAINER
Hand Movie - YVONNE RAINER, 5:00, b&w, silent, 8mm 1966
Close-up of a hand, the fingers of which enact a sensuous dance.
Camerawork by William Davis."Hand Movie"
1966, 5:00' N : B , silencieuse, 8 mm.
Cameraman William Davis.Ce premier film Yvonne Rainer, "Hand Movie" date de 1966, il a été réalisé avec son collège, le danseur William Davis.
Les six minutes de séquences sont cadrées sur la main droite de la danseuse Yvonne Rainer. Dans ce rectangle l'artiste effectue différentes figures avec ce corps de dos, de profil, et de l'intérieur allant parfois déborder du plan.
Ce film caractérisent sa chorégraphie ainsi que les recherches plastiques : simplicité et efficacité dans l'emploi des moyens disponibles* qui feront de cette pionnière une minimaliste de proue dans la communauté artistique New-Yorkaise des années 60-70.
* C'est suite à l'immobilisation d'Yvonne Rainer se remettant d'une intervention chirurgicale importante qu'elle et son ami travaillerons dans un lit d'hôpital à réaliser ce petit chef d'œuvre.Journeys from Berlin/1971, de Yvonne Rainer, textes de Jon Else, Wolfgang Senn, Michael Steinke, Shinkichi Tajiri, Carl Teitelbaum. Avec, Annette Michelson, Vito Acconci, Cynthia Beatt, lona Halberstadt, Lena Hyun, Leon Rainer, Yvonne Rainer, Ruth Rainero, Antonio Skármeta, Amy Taubin, Gabor Vernon, Chad Wollen.
Quatrième film de Rainer, et certains disent son meilleur, est un essai sur le radicalisme et la réhabilitation.
Comment les politiques d'opposition sont-elles mises en avant par leurs partisans et neutralisées par l'État ? Les radicaux sont ceux qui exposent les tendances répressives cachées dans une société. Leurs tactiques sont criminalisées, la politique psychologisée et les réformes bureacratisées.
Le film de Rainer remet en question la double réhabilitation (soins/contrôle psychiatrique), l'efficacité du radicalisme et les motivations politiques et personnelles conflictuelles.
La technique de l'essai collage de Journeys est parallèle à l'investigation de ces conflits sur le plan formel. Elle tisse les histoires d'anarchistes russes du XIXe siècle ; la mise en scène de l'identité telle qu'elle se produit lors d'une analyse thérapeutique, de l'écriture d'un journal intime ou de la préparation d'un repas ; et le destin de la Fraction armée rouge (bande Baader-Meinhof), qui a révélé la nature précaire et forcée des libertés démocratiques de l'Allemagne de l'Ouest dans les années 1970.
Avec Annette Michelson, Amy Taubin, Vito Acconci, Cynthia Beatt, Ilona Halberstadt, Vernon Gabor, Yvonne Rainer et bien d'autres.
Journeys From Berlin/1971 (1980), sa méditation épique sur la psychanalyse, les Baader-Meinhof, le féminisme et la Russie pré-révolutionnaire. Berlin trouve sa star improbable en la personne d'Annette Michelson, une universitaire à la voix fluette, dont les séances de psy à flux tendu dénichent des joyaux à tête d'œuf. "Ma chatte n'est pas une bite castrée", proteste Michelson. "Au contraire, c'est un trou du cul sans coeur."
Lorsqu'Yvonne Rainer réalise son premier long métrage en 1972, elle a déjà influencé le monde de la danse et de la chorégraphie depuis près de dix ans. Dès le début de sa carrière cinématographique, elle a incité les spectateurs à réfléchir à ce qu'ils voyaient, en entremêlant le réel et le fictif, le personnel et le politique, le concret et l'abstrait de manière imaginative et imprévisible. Sa sensibilité féministe audacieuse et ses sujets souvent controversés, agrémentés d'un humour décalé, ont fait d'elle, comme le Village Voice l'a surnommée en 1986, "la cinéaste d'avant-garde américaine la plus influente de ces douze dernières années, avec un impact aussi évident à Londres ou à Berlin qu'à New York".NO to spectacle.
No to virtuosity.
No to transformations and magic and make-believe.
No to the glamour and transcendency of the star image.
No to the heroic.
No to the anti-heroic.
No to trash imagery.
No to involvement of performer or spectator,
No to style.
No to camp.
No to seduction of spectator by the wiles of the performer.
No to eccentricity.
No to moving or being moved.TRIO (the mine is a muscle) 1966, extract film 1978
Privilege, de Yvonne Rainer, Images Mark Daniels, Montage Christine Le Goff, Yvonne Rainer
Privilege commence par une exploration documentaire du sujet tabou de la ménopause et poursuit en explorant la médicalisation et la banalisation historiques des femmes lorsqu'elles dépassent l'âge de la maternité. Il est clair que l'âgisme y est pour quelque chose, mais Privilege n'adopte pas une mentalité de victime dans son exploration, élargissant plutôt son regard pour considérer les nombreuses formes concurrentes de discrimination qui existent dans notre société.
Privilege passe ingénieusement du documentaire à la fiction et inversement, en jouant sur les effets de l'âgisme, du sexisme et du racisme les uns contre les autres.
Il en résulte une critique sociale extrêmement large et convaincante qui va au cœur des relations de pouvoir concurrentes que nous négocions tous chaque jour. En cela, Rainer nous présente l'image d'un monde infusé de pouvoir où toutes nos possibilités dans la vie sont médiatisées par différents niveaux de privilèges sociaux largement déterminés par des stéréotypes sociaux arbitraires. Ce sujet exige un public actif, car les spectateurs se rendent compte que les applications réelles des idées soulevées par Rainer sont infinies.Espace, corps, langue or Raum, Körper, Sprache : video Yvonne-Rainer, 2012.
Entretiens-conférence Yvonne Rainer-Paris > I 2 3 4 5 6 7
Yvonne Rainer est née à San Francisco en 1934. Elle a suivi une formation de danseuse moderne à New York à partir de 1957 et a commencé à chorégraphier ses propres œuvres en 1960. Elle est l'un des fondateurs du Judson Dance Theater en 1962, le début d'un mouvement qui s'est avéré être une force vitale de la danse moderne dans les décennies suivantes. Entre 1962 et 1975, elle présente ses chorégraphies à travers les États-Unis et l'Europe, notamment à Broadway en 1969, en Scandinavie, à Londres, en Allemagne et en Italie entre 1964 et 1972, et au Festival d'Automne à Paris en 1972. En 1968, elle commence à intégrer des courts-métrages dans ses performances en direct et, en 1975, elle se consacre entièrement à la réalisation de films.
Filmographie
As director/writer:
Volleyball (Foot Film) (1967) shortHand Movie (1968) short
Rhode Island Red (1968) short
Trio Film (1968) short
Line (1969) short
Lives of Performers (1972) also performer, editor
Film About a Woman Who… (1974) also performer, narrator, editor
Pour lire le film entier clique-ici > https://ubu.com/film/rainer_woman.html
Kristina Talking Pictures (1976) also performer, editor
Journey from Berlin/1971 (1980) also performer, editor
The Man Who Envied Women (1985) also performer, editor
Privilege (1991) also performer, editor
MURDER and murder (1996) also performer, editor
After Many a Summer Dies the Swan: Hybrid (2002) short, also producer, editor
Bioggraphie/biography d'Yvonne Rainer
Lien livre sur le Judson Dance Theater
« LOTTE REINIGER AVENTUREBASS ET CONTREBASSE: MARCUS MILLER, DAVE HOLLAND, PIERRE MICHELOT, PAUL CHAMBERS »
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