• BIRGIT JURGENSSEN

    Ohne titel 1979 sans titre / Polaroid - Birgit Jürgenssen

    Une rétrospective posthume de l'œuvre de Birgit Jürgenseen est actuellement visible au Bank Austria Kunstforum, Freyung 8-1010 Vienne Autriche, jusqu'au 6 Mars 2011.

    Ohne titel Olga 1979 sans titre Olga / Polaroid - Birgit Jürgenssen

    Back to the Future 1979 Retour vers le futur / Photo action - Birgit Jürgenssen

    Hausfrauen - Küchenschürze 1975 tablier de cuisine / Photo action - Birgit Jürgenssen

    Jeder at seine eigene ansicht 1975 Chacun à son propre point de vue / P.A. - Birgit Jürgenssen

    Selbst mit schäde 1978 Même avec pitié / Polaroid - Birgit Jürgenssen

    Ohne titel Olga 1979 sans titre Olga / Polaroid - Birgit Jürgenssen

    Körperprojektion 1988 Projection au corps / Photo action - Birgit Jürgenssen

    Birgit Jürgenssen / Video Podcast by Heike Eipeldauer curator Bank Austria Kunstforum (voir dessins et objet)

    La rétrospective posthume de l'œuvre de Birgit Jürgenseen visible au Bank Austria Kunstforum, Freyung 8-1010 à Vienne est visible jusqu'au 6 Mars 2011.
    À l'initiative des c
urators: Gabriele Schor (Sammlung Verbund) and Heike Eipeldauer (Bank Austria Kunstforum) l'exposition présente un univers cohérent, composé de dessins, de photographies, de sculptures, de vidéos réalisés par l'artiste sur + de 30 ans ; ceux-ci nous rapprochent : des traits de Roland Topor, Gunther Brüs, Pierre Klossowski,… par la manière descriptive de l'outil appliquée à traiter sont idée en fonction de la qualité de la surface ; des actionnistes viennois années 70 : VALIE EXPORT, Otto Muehl, Rudolf Schwartzkogler,… avec qui Birgit Jûrgenssen, a en partage, engagé son corps comme matériau artistique autonome ; les reconnaissances des surréalistes : Jacqques-André Boiffard, d'Hans Bellmer, Claude Cahun, Léonor Fini… où le masque : figure/objet cache vie ou mort pour agir sur le tableau comme artifice de la pose photographique.
    Ce belle ensemble dresse une production raffinée déduite d'une pensée-voile qui couvre et dé-couvre le dé/corps de l'humanité pour remonter, à l'instar de Sisyphe, le temps qui se coupe avec la délicatesse de Birgit Jurdenssen. Temps qui n'a que faire d'être stoppé ;
    restant, à tout asservi aux sourires grinçants de la plus haute tour.

    EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

    Oisive jeunesse
    A tout asservie,
    Par délicatesse
    J’ai perdu ma vie.
    Ah ! Que le temps vienne
    Où les cœurs s’éprennent.
    Je me suis dit : laisse,
    Et qu’on ne te voie :
    Et sans la promesse
    De plus hautes joies.
    Que rien ne t’arrête,
    Auguste retraite.
    J’ai tant fait patience
    Qu’à jamais j’oublie ;
    Craintes et souffrances
    Aux cieux sont parties.
    Et la soif malsaine
    Obscurcit mes veines.
    Ainsi la prairie
    A l’oubli livrée,
    Grandie, et fleurie
    D’encens et d’ivraies
    Au bourdon farouche
    De cent sales mouches.
    Ah ! Mille veuvages
    De la si pauvre âme
    Qui n’a que l’image
    De la Notre-Dame !
    Est-ce que l’on prie
    La Vierge Marie ?
    Oisive jeunesse
    A tout asservie,
    Par délicatesse
    J’ai perdu ma vie.
    Ah ! Que le temps vienne
    Où les coeurs s’éprennent !

    Arthur Rimbaud, Chanson de la plus haute tour Derniers vers Nostalgie


     

    + d'infos

    Birgit JürGenseen Photo

    BIRGIT JURGENSSEN

    Texte E. Alliez, Gi. Zapperi

    Texte Peter Weibel le_corps/art_contre_la_semiotique_du_capital

    Texte Edith Futscher

    traduction Christophe Degoutin

    Texte texte de Marina Skalova

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    © studio point to point

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