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Par L M le 17 Janvier 2014 à 05:12
La barre de bois rond est un assemblage de segments dont la longueur égale le diamètre
André Cadéré, artiste roumain, est né en 1934 à Varsovie. À 23 ans, en 1967, il immigre au printemps sur Paris. Rapidement, cette même année il présente son travail à l'exposition collective "Marché Expérimental d'Art". Puis à l'American Center 1968/70. Présentant une peinture abstraite comme totalité de surface et fragments de celle-ci, aux couleurs provocantes et formes coupées que l'on peut associer à la chemise de Jimi Hendrix et à la contre-culture psychédélique qui serait réalisée avec un savoir- faire constructiviste où le poids de la couleur est aussi important que les mesures d’espaces qui la distribue ouvert à l'antiforme. Voir exemple toile Centre Pompidou sans titre 1968.
C'est à la fin des sixties qu'il rencontre, observe, les nombreux mouvements artistiques militants: Lettriste, Situationniste, Fluxus, Art and Language, Art conceptuel, New School of New York, Minimalisme, GRAV, BMPT, Performances, Musique, Installations… Et leurs acteurs: Isou, Lemaître, Toroni, Parmentier, Antoni Miralda. Terrain fertile qu'il partagea avec Christian Boltanski, Bernard Borgeaud, Jean Le Gac, Paul-Armand Gette, Bernard Joubert, +++ et de développer son projet qui se radicalisera sous forme de barres et de déambulations pour revendiquer une indépendance "intransigeante et solitaire" vis-à-vis du marché et les contextes institutionnels de L'establishment Artistique.André Cadéré, Avenue des Gobelins, Paris- Document April 1973,
" La barre de bois rond est un assemblage de segments peints dont la longueur égale le diamètre et se succédant d’après une méthode comportant des erreurs. Exposé là où il est vu. Ce travail est contraire aux textes et photo ici imprimés. Dépendant des contraintes de ce livre, texte et photo ont un seul rapport avec ce qu’ils décrivent : l’incompatibilité. " André Cadéré, 1974
" Je veux dire aussi de mon travail et de ses multiples réalités, il y a un autre fait : c’est le héros. On pourrait dire que le héros est au milieu des gens, parmi la foule, sur le trottoir. Il est exactement un homme comme un autre. Mais il a une conscience, peut-être un regard, qui d’une façon ou une autre, permet que les choses viennent presque par une sorte d’innocence ".
André Cadere photographier à l'exposition de Marcel Broodthaers, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles Foto: Bernard Marcelis 1974.
"Une barre de bois rond est immuable, toute pièce étant à chaque fois différente l'une de l'autre, l'ensemble du travail étant une constellation. Cette constellation étant strictement limitée. D'un autre côté, mon activité n'a pas de suite, ni d'avenir. Il n'y a pas d'évolution, une barre de bois rond est." Lettre à Yvon Lambert, André Cadéré le 24 mai 1978
"Je veux dire aussi de mon travail et de ses multiples réalités, il y a un autre fait: c'est le héros. On pourrait dire qu'un héros est au milieu des gens, parmi la foule, sur le trottoir. Il est exactement un homme comme les autres. Mais il a une conscience, peut-être un regard, qui, d'une façon ou d'une autre, permet que les choses viennent presque par une sorte d'innocence". Lettre à Yvon Lambert, André Cadéré le 25 mai 1978Emporté par une maladie, à l'âge de 44 ans l'artiste Cadéré décède le 12 août 1978.
Certificat d'authentification d'une oeuvre de André Cadéré
+ Infos
Une erreur est systématiquement incluse dans la succession des différentes couleurs. Les segments colorés se succèdent les uns aux autres sous forme de permutations mathématiques et l'erreur se produit lorsque deux segments sont inversés.
André Cadéré Expositions illustrées
André Cadere Documents Lynda Morris
Ansré Caderé Article Texte 1975 + Diaporama
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Par L M le 17 Janvier 2014 à 03:06
André Cadéré les rues étaientt utilisées du coté Impair 24 Juin 1974
André Cadéré et Jean Le Gac Paris France 1972
1973 Galerie des Locataires, Paris - Galerie MTL, Bruxelles Belgique
André Cadéré Palais des Beaux Arts, Schone Kunsten, Brussel 1974
1974 Palais des Beaux-Arts, Bruxelles - Galerie Marilena Bonomo, Bari Italia - Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université catholique de Louvain, Belgique
Andre Cadere avec Genzken, Buchloh, Broodthaers, Gillisen, à Brussels 1974
1975 Galerie MTL, Bruxelles - I.C.C., Anvers Galerie Folker Skulima, Berlin - Samangallery, Gênes invité du 12 au 17 mai 1975 à la Samangallery, à Gênes, l’artiste demande au responsable du lieu d’organiser des itinéraires, tous les soirs, à partir de 18 heures, afin de présenter une barre de bois rond dans la ville, en marge de son installation dans l’espace proprement dit . Galerie Toselli, Milan - Galerie Banco, Brescia - Jean-Luc Allexant, Dijon - Galerie Sperone, Turin Italie - Galerie Lucio Amelio, Naples - Galerie Area, Florence - Galerie Yvon Lambert, Paris - Galerie Vega, Liège Café de l’Oasis, Kain - Galerie Elsa von Honolulu-Loringhoven, Gent
André Cadéré Arte Banco Brescia Italia 1975
1976 Galerie d’Allessandro-Ferranti, Rome Italie - Galerie Françoise Lambert, Milan - italie I.C.A., New Gallery, Londres - Slade School of Art, Londres - Galerie Robert Self, Londres -Jean-Luc Allexant, Dijon - Foire de Bologne (stand Galerie d’Alessandro-Ferranti) Italia- Galerie Maier-Hahn, Düsseldorf Galerie David Ebony, New York
André Cadéré Oasis Café de Liège Belgique 1975/76
1977 Ghislain Mollet-Viéville, Paris - Galerie MTL, Bruxelles - Galerie Françoise Lambert, Milan - Samangallery, Gênes I .S.E.L.P. - Bruxelles Musée d’art contemporain, Gand
André Cadéré Kunst Museem Van Hedendaagse Gand Belgique 1977
1978 Alan Middelton et Edda Renouf, New York USA - Galerie David Ebony, New York - Galerie Vega, Liège - Galerie Tanit, Munich Allemagne - Barry Barker Gallery, Londres Angleterre - Hall Bromm Gallery, New York
1979 Grafiek 50, Belgique 1981 Vereniging voor Aktuele Kunst, Gewad, Gand 1982 Galerie Liliane et Michel Durand-Dessert, Paris 1988 Galerie des Beaux-Arts, Bruxelles 1989 The Institute for Contemporary Art, New York 1992 Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris 1996 Kunstverein München, Munich Kunstverein in Hamburg, Hambourg Neue Galerie am Landesmuseum Joanneum, Graz 1998 Galerie Jan Wagner, Berlin 2002 Galerie Almut Gerber, Cologne 2005 Galerie Art: Concept, Paris 2007 Staatliche Kunsthalle Baden-Baden, Baden-Baden 2008 André Cadere, Peinture sans fin,Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Paris Bonnefantenmuseum, Maastricht 2010 André Cadere, stand Galerie Art Attitude Hervé Bize, Art 41 Basel, Bâle
André Cadere La Valette-du-Var " Espace d’Art Le Moulin"
CADERE / LA BARRE DE BOIS ROND ET SES AVATARS
Commissariat Hervé Bize en collaboration avec Isabelle Bourgeois 15 Février au 27 Avril 2013
Expositions collectives
1967 Marché Expérimental d'Art, Paris
1968 Six artistes de la Cité Internationale des Arts, American Center, Paris
1970 American Center, Paris
1972 Salon de Mai, Paris 1973 Akademia Raymond Duncan, Paris Galerie 6, Paris Deurle, 11-07-73, Musée Dhondt-Dhaenens, Deurle
André Cadéré Palais Beaux Arts Brussels document 1974
1976 Galerie Yvon Lambert, Fine Arts Building, New York
André Cadéré New York City Twin Towers Foto Gianfranco Gorgoni Art 1976
André Cadéré Piazza San Marco Venise Italie 1976
1977 Movin Galerie Hal Bromm, New York Otto opera di pittura contemporanea, Galerie Banco, Brescia
André Cadéré avec Gilbert sans George Munich Allemagne 1978
1978 L’Art contemporain en France depuis Matisse, Musée d’art contemporain, Gand - Galerie Françoise Lambert et Galerie Julian Pretto, New York - Tendances de l’art en France 1968-1978, 3, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris - Focus 78, Centre culturel du Marais, Paris - Le Musée en Tiroirs par Herbert Distel, Cooper Hewitt Museum, New York - Kunsthaus Zürich, Suisse
André Cadéré à l'hôpital, Paris photo B Joubert 1978
1979 Omtrent Kunstenaars, Centre culturel, Waregem Biennale de la critique, I.C.C., Anvers Biennale de la critique, Palais des Beaux-Arts, Charleroi Systèmes, séries, séquences, Ghislain Mollet-Viéville, Paris 1983 Art en France 1960-1980, Coutances 1984 L’architecte est absent, œuvres de la collection Herbert, Stedelijk Van Abbemuseum, Eindhoven 1986 Ghislain Mollet-Viéville, agent d’art, Ecole régionale des Beaux-Arts G. Pompidou, Dunkerque Galliera Bonomo, Bari 1987 Galerie des Beaux-Arts, Bruxelles 1988 Cadere, Knöpcke, Palermo, Galerie des Beaux-Arts, Bruxelles Galerie Détour, Namur Anthony Reynolds Gallery, Londres 1989 Das Spiel des Unsagbaren, Wiener Secession, Vienne L’art conceptuel, une perspective, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris Liberté & Egalité, Musée Folkwang, Essen ; Kunstmuseum, Winterthur Le jeu de l’indicible, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles Galerie des locataires, Milan; Paris; Zargeb, Düsseldorf, Londres, Rome 1990 65-75. Aspetti e Pratiche dell’Arte Europea, Castello di Rivara, Turin 1991 Une scène parisienne 1968-1972, Université Rennés 2, La Criée, Frac Bretagne, Rennes Galerie Liliane et Michel Durand-Dessert, Paris 1992 Yvon Lambert collectionne, Musée d’art moderne, Villeneuve d’Ascq Manifeste, Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, Paris 1993 Real, Wiener Secession, Vienne Le jardin de la vierge, Old England, Bruxelles Futur Musée Instrumental, Bruxelles 1994 Zimmer in denen die Zeit nicht zählt, Collection Brandhorst, Musée d’art contemporain, Bâle Hors Limites, L’art et la vie, Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, Paris From minimal to Conceptual Art, National Gallery of Art, Washington. 1995 Cornered, Galerie Paula Cooper, New York Insomnie. Au confluent des disciplines artistiques, Centre d’art contemporain, Domaine de Kerguéhennec Géométrie sacrée, Galerie des Beaux-Arts, Bruxelles Reconsidering the Object of Art : 1965-1975, MOCA, Los Angeles 1997 Made in France 1947-1999, Musée National d’Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris. From Minimal to Conceptual Art, Portland Art Museum, Portland; Archer M. Huntington Art Gallery, Austin 1998 From Minimal to Conceptual Art, Tel Aviv Museum of Art, Tel Aviv; Wäinö Aaltonen Museum of Art, Finlande 1999 1.0, Galerie Jousse Seguin, Paris Nouvelles perspectives, Galerie Art Attitude Hervé Bize, Nancy Acquisitions from the period 1988- present, Van Abbemuseum, Eindhoven, Hollande 2000 Micropolitiques, Le Magasin, Centre national d’art contemporain, Grenoble Food for the Mind. Die Sammlung Udo und Annette Brandhorst, Haus der Kunst, Munich Voici, 100 ans d’art contemporain, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles Many colored objects placed side by side to form a row of many colored objetcs, works from the Hervert Collection, Casino Forum d'Art Contemporain, Luxembourg. 2001 Critique et utopie: les livres d’artistes, La Criée- Centre d’Art Contemporain, Rennes Deliberate Living, Green Naftali Gallery, New York André Cadere, Dora Garcia, Sharon Lockhart, Uri Tzaig, Galerie Jan Mot, Bruxelles Stop & Go, FRAC Nord-Pas de Calais, Dunkerque As painting: Division and Displacement, Wexner Center for the Arts, Columbia Minimal, Zwirner & Wirth, New York 2002 Walk Around Time: Selections from the Permanent Collection, Walker Art Center, Minneapolis Premiers mouvements- fragiles correspondances, Le Plateau, Paris Iconoclash. Jenseits der Bilderkriege, ZKM, Karlsruhe Minimalism and After. Sammlung DaimlerChrysler, DaimlerChrysler Contemporary, Berlin Conceptuele kunst in Nederland en België 1965-1975, Stedelijk Museum, Amsterdam Reverberator: Franz Ackermann, André Cadere, Luisa Lambri, Paul Mc Devitt, Mathew Ritchie, Houldsworth Gallery, Londres The Object Sculpture, Henry Moore Institute, Leeds, Grande-Bretagne Les années 70: l’art en cause(s), CAPC Musée d’Art Contemporain Bordeaux Trans_Positions, Centre d’Art Passerelle, Brest 2003 Over Wij/About We, Van Abbemuseum, Eindhoven, Pays-Bas Collection 001, Institut d’Art Contemporain, Villeurbanne Les 20 ans des FRAC, Musée du Château des Ducs de Bretagne, Nantes The Daimler Collection, ZKM/ Museum für Neue Kunst, Karlsruhe In den Schluchten des Balkan, Kunsthalle Fridericianum, Kassel On the Edge, The Detroit Institute of Arts, Detroit Adorno, Frankfurter Kunstverein, Francfort 2004 Deurle 11/7/73, MDD- Museum Dhondt-Dhaenens, Deurle Pour un Art concret, Espace de l’Art Concret, Mouans, Sartoux The Daimler Art Collection, Pretoria Art Museum, Pretoria The Daimler Art Collection, Museum Africa, Johannesbourg Ambulantes, Centro Andalouz de Arte Contemporaneo, Séville Support 2: Die Neue Galerie als Sammlung, 1950-heute, Neue Galerie am Landesmuseum Joanneum, Graz Artists’ Favourites, Institute of Contemporary Art, Londres Traffic d’influences: Art et design, Collection FRAC Nord-Pas de Calais, Tri postal, Lille The Daimler Art Collection, South African National Gallery, Cape Town Attraversare Genova, Museo d’Arte Contemporanea di Villa Croce, Gènes Dear ICC: Aspects of Contemporary Art in Belguim 1970-1985, MuHKA, Museum Van Hedendaagse Kunst, Anvers Journal # 7: Tomma Abts & Vincent Fecteau, Van Abbemuseum, Eindhoven, Pays-Bas L’art au futur antérieur. L’engagement d’une galerie. Liliane et Michel Durand-Dessert 1975/2004, Musée de Grenoble 2005 No walk, no work, Galerie Villa des Tourelles, Nanterre Theorama. Une collection privée en Italie; la collection d’Enea Righi, Collection Lambert, Avignon Support 3: Die Neue Galerie als Sammlung, Fluxus , Happening, Konzeptkunst, Neue Galerie am Landesmuseum, Joanneum, Graz 2006 Conversation with Art, on Art. Bauhaus to Contemporary Art. The Daimler Art Collection, Tokyo Opera City Art Gallery, Tokyo. Painted Objects, Center for Contemporary non-objective art, Buxelles Inventaire, Works on documents from the Herbert Collection, Museo d’Art Contemporani de Barcelona, Barcelone Le mouvements des images, Art, Cinema, Musée National d’Art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris La Force de l’Art, Grand Palais, Paris Inventur, Werke aus der Sammlung Herbert, Kunsthaus Graz, Graz Chauffe, Marcel!, FRAC Languedoc-Roussillon, Montpellier Spiralen der Erinnerung, Arbeiten der vergangenen 30 Jahre, Kunstverein in Hamburg, Hambourg Le Tas d’Esprit, Saint-Germain-des-Prés, Paris The Exotic Journey Ends, Foksal Gallery Foundation, Varsovie Busy Going Crazy, La Maison Rouge, Fondation d'art contemporain Antoine de Galbert, Paris Konkretismus, Material/ Sprache und Abstraktion seit 1955, Baden-Württembergische Bank Stuttgart, Stuttgart 2007 Ateliers: L’artiste et ses lieux de création dans les collections de la bibliothèque Kandinsky, Musée National d’Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris Expats/Clandestines, WIELS, Centre d’Art Contemporain, Bruxelles A Point in Space is a Place for an Argument, David Zwirner, New York Da Bauhaus(Agora!)/ From Bauhaus to (Now!), The Daimler Art Collection, Museo de Arte de Sao Paulo Assis Chateaubriand- MASP, Sao Paulo T/raum(a) 68, Hallen van het Belfort, Bruges 2008 Arts le Havre 2008, Biennale du Havre, Musée des Beaux-Arts André Malraux, Le Havre Ruptures et héritages (les années 70), Musées Royaux de Belgique, Bruxelles 2009 Master Piece, stand Galerie Art Attitude Hervé Bize, FIAC, Grand Palais, Paris The perpetual dialogue, Andrea Rosen Gallery, New York Le Modernisme roumain, EspaceTajan, Paris Fare Mondi-Making Worlds, 53ème exposition internationale d'art, Biennale de Venise, Giardini, Venise 2010 \Lean, Nicole Klagsbrun, New York Les promesses du passé, une histoire discontinue de l'art dans l'ex-Europe de l'Est, Musée National d'Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris Chefs-d’oeuvre ?, Centre Pompidou-Metz, Metz Weniger ist mehr Bilder, Objekte, Konzepte aus Sammlung une Archiv von Herman une Nicole Daled 1966-1978, Haus der Kunst, Munich Marcher-créer, Galerie Aréna, Ecole nationale supérieure de la photographie, Arles
" La barre de bois rond est un assemblage de segments peints dont la longueur égale le diamètre et se succédant d’après une méthode comportant des erreurs. Exposé là où il est vu. Ce travail est contraire aux textes et photo ici imprimés. Dépendant des contraintes de ce livre, textes et photos ont un seul rapport avec ce qu’ils décrivent » l’incompatibilité. Cadéré, 1974. " photography Bernard Joubert 1978
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Par L M le 15 Janvier 2014 à 20:32
Documenting Cadere: 1972 - 1978, Artists Space, 2013
The actions of Cadere centered on appearances with his Barres de Bois Rond – “round bars of wood” made of brightly painted cylindrical units. Although he presented his work in galleries, these appearances at public sites and at the openings of renowned Conceptual artists, constituted a provocative approach towards art’s dependence on context. The correspondence and documentation around these interventions and his interactions with other artists, gallerists, collectors and critics serve as important sites for Cadere’s ideas, providing particular insight into his thinking around the politics of space, both social and institutional, against the backdrop of the economic crisis of the 70s.
Cadere undertook actions in cities across Europe and in New York. His first visit to New York was in 1975, and further trips over the following three years saw Cadere exhibit work in galleries such as David Ebony Gallery, as well as in public spaces. In 1976 and 1978, during afternoon walks along West Broadway, he presented a Barre de Bois Rond at locations such as a grocery store, a Chinese restaurant, and a model agency. During his visits to the city Cadere met with artists, gallerists and writers including Ian Wilson, Benjamin Buchloh, Ileana Sonnabend, Lawrence Weiner, Sarah Charlesworth and Sylvère Lotringer. + Clic hereAndré Cadéré by Linda Morris video
Lynda Morris is Professor of Curation at Norwich University College of the Arts, UK, where she established the hugely successful EASTinternational open submission exhibition in 1991. She curated the first UK exhibitions of artists such as Agnes Martin, Bernd & Hilla Becher, Gerhard Richter, and more recently was co-curator of the exhibition Picasso; Peace and Freedom for Tate Liverpool (2010)
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Document "André Cadere" avec Abraham Poincheval René Denizot et Jean de Loizy émission les regardeurs 26/10/2015
Lectures: les textes sont lus par Emmanuel Lemire
André Cadere : Dans son manifeste de 1975 "Présentation d'un travail. Utilisation d'un travail"
André Cadere : Lettres à Yvon Lambert, le 25 mai et le 21 juin 1978
André Cadere : Dans son manifeste de 1975 "Présentation d'un travail. Utilisation d'un travail"
André Cadere : Conversation avec Lynda Morris, mars 1976
Archives INA Documentaliste : Marie Chauveau
"Une semaine à paris", émission du 07.06.1970. André Cadere était interviewé par André Parinaud au sujet de sa sélection au Salon de mai 1970.
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Par L M le 9 Janvier 2014 à 02:35
Magazine international d'hygiène mentale
Mécano est un magazine, dada publié par l'artiste néerlandais Theo van Doesburg (Christian Emil Marie Küpper) et son alter ego, Je Bonset, publiés de 1922 à 1923. Il y eut quatre publications pour cinq numéros ; N° Jaune, Geel, Gelb, Yellow - N° Blue, Blauw, Blau, Blue - N° 3 Rouge, Rood, Rot, Red - N° 4/5 White, Blanc, Wit, Weiß auquel participèrent les artistes suivant : Umberto Boccioni, I.K. Bonset, Jean Crotti, Theo van Doesburg, Paul Eluard, F.T. Marinetti, Piet Mondriaan, Francis Picabia, Ezra Pond, Man Ray, Georges Ribemont-Dessaignes en Tristan Tzara, Nicolas Beauduin, Gabrielle Buffet, Serge Charchoune, Raoul Hausmann, Wyndham Lewis, László Moholy-Nagy, Peter Röhl, Hans Arp, Max Ernst, Benjamin Péret, Man Ray, Kurt Schwitters, Rosie Spotts, Georges Vantongerloo, Malcolm Cowley, Cornelis van Eesteren, Evola, Richard Roland Holst, Pierre de Masot, Cornelis Nelly Mesens.
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Mecano Dada,Hollande IKB, Manifeste 0,96013
je crache je crache je crache
Le Monde est une petite Machine à Sperme
La vie –– une maladie vénérique
Composition de, IKB Bonset > je suis idiot Theo van Doesburg 1921/25
Le "je suis idiot", traduction de IKB, à nous l'espérons à profondément inspiré "International Klein Blue" Yves Klein.
Nelly, née Petronella Johanna van Moorse et Theo van Doesburg photo de Lucia Moholy-1921.
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Document Web Théo van Doesburg
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Par L M le 6 Janvier 2014 à 05:01
Zenith Réclame Bata écrase la vie chère
Ljubomir Micić Branko Vergilius Poljanski (Branislav Virgilije Micić) ZENIT REVUES 1921–1926
Zenit est un magazine d’avant-garde conçu par Ljubomir Micić qui sera publié de 1921 à 1923, à Zagreb en Croatie, puis à Belgrade en Serbie jusqu'en 1926. C'est dans un nouveau royaume, d'après-guerre, unifiant Serbes, Croates et Slovènes, que la revue revendique une publication originale, poétique et internationale basée sur des formes plastiques interdisciplinaires et militantes en lutte avec la tradition et ses canons artistiques ; s'engageant pour le progrès sur dans ses multiples actions : politiques, sociaux, publicitaires, scientifiques et technologiques, basés sur des formes plastiques interdisciplinaires et militantes. Très vite les zénithistes, Ivan Goll , Stanislav Vinaver, Rastko Petrovic, Boško Tokin, Dusan Matic, Marijan Mikac, Vilko Gecan, Milos Crnjanski, Mihailo S. Petrov, Jo Klek, Branko Ve Poljanski (Branislav Virgilije Micić) et Ljubomir Micić engageront des collaborations avec de nombreux artistes européens: Tatlin, Maïkoski, Schiele, Delaunay, Kandinsky, Moholy-Nagy, Zadkin, Picasso, Archipenko, Ehrenbourg, Blok, El Lissitzky, Lozowick, Seifert, Van Doesburg, et mouvements: expressionniste, cubiste, futuriste, orphisme, constructivisme … activiste des avant-gardes européenne de début du vingtième siècle en les publiants les textes en français, russe, allemand, flamand, espagnol, bulgare, italien, tchèque, hongrois, espéranto.
C’est dans le second numéro de Zenit, en mars 1921, que paraît le texte "Dada-Dadaïsme“, qui informe le Royaume S.C.S. de l'existence du mouvement Dada et annonce un texte de Dragan Aleksić dans un prochain numéro de la revue Zenit. Ce premier article sur le dadaïsme, dans le périodique yougoslave, entrainera la collaboration de Dragan Aleksić avec la Zenit revue jusqu’en 1922, pour se rompre définitivement en créant une scission de l'équipe éditoriale dont les protagonistes Dada, Mihailo S. Petrov, Dragan Šlezinger, Vido Lastov, Dragan Sremec, Slavko Stanić, A. Tuna Milinković, engageront leur énergie dans Dada-Tank et Dada-jazz tandis que les zénithistes publieront le pamphlet Dada-Jok. Ce qui nous fait admettre que si ce qui les oppose est une querelle de tête: Iconographique typo tendant à démontrer que DADA tient en forme. L'aventure continuera jusqu'en 1926, date à laquelle la revue fut interdite par les autorités, suite à l'article de M. Rasinova: 'Zenitizam à travers le prisme du marxisme" juger par le gouvernement de propagande Bolchévico/Marxiste, ce qui entraina l'arrestation des protagonistes et provoquera leurs exils.ZENIT 1921/1926 Pages de Couverture
Splav meduze, Medusa Raft 1980
Sur une idée de Branko Somen, le Radeau de la Méduse, traité sur le mode du grotesque noir et contant le voyage de plusieurs couples disparates à travers la Yougoslavie d'avant-guerre à l'époque de l'engagement du dogmatisme communiste. Ce film est parmi les œuvres les plus intéressantes des années quatre-vingt yougoslaves.
Watch splav meduze in Entertainment | View More Free Videos Online at Veoh.com
Avec Splav meduze, le radeau de la Méduze, écrit par Branko Vucicevic, réalisé par Karpo Acimovic-Godina en 1980 nous avons la chance de voir un film qui témoigne de cet élan progresiste des années 1920.
C'est au travers de la vie de deux jeunes ifemmes baignées de d’avant-garde artistique que nous rencontrons le mouvement zenithiste, Dadaiste, surréaliste, abstraite, concrète, dans le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes. lire sur le sujet l'article du blog City Light Cinéma sur Karpo Godina.+ infos
Poljansky: M. Marinetti! Je vous salue comme le fondateur du futurisme et l'homme qui le premier a hissé le drapeau pour exhorté les jeunes à se révolter. Je le fais en tant que zenitizam représentant de son bureau Parisien. Le fondateur et rédacteur en chef du zenitisme n'a aucune raison de ne pas vous reconnaître comme tel. Mais en tant que propagandiste fasciste vous perdez notre sympathie. Contre ce Marinetti nous protestons.
Marinetti: Merci! Vous n'avez encore aucune raison de faire cela, parce que le fascisme est un appel à la lutte, une lutte est saine et nécessaire.
Poljansky: Les Zenitistes vous remercie de votre lutte. Mais si elle est fasciste, elle ne peut être une coopération entre nous , car les nazis ont brûlé le "foyer national" slovène et à Trieste jetés au feu du quatrième étage de la rue deux personnes vivantes.
Marinetti: (dans la chaleur) Il s'y cachait des communistes!
Poljansky: Excuse commode! Les communistes sont des gens aussi!
Marinetti: En tout cas, le zenit style à toujours nos sympathies.
Poljansky: Très bien! Le Futuristes est également de notre goût, mais les nazis terrorisent les civils Croates en Istrie et ferment nos écoles.
Marinetti: Serbe ou Croate ?
Poljansky: Serbe!
Marinetti: (lève un sourcil et son œil gauche brille de surprise)
Extrait de conversation entre le Zenit Man, Branko Ve Poljanski, et le fondateur de l'italien du mouvement futurisme Tommaso Marinetti, parût dans le numéro 37 de la revue «Zénith» en Novembre-Décembre 1925. lire texte clique iciLjubomir Micić (1895―1971)Bio Photos
Yugoslav avant-garde review Zenit (1921-1926) and its links with Berlin de Jasmina Čubrilo
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Par L M le 26 Décembre 2013 à 01:37
花 - 美輪明宏 Akihiro Miwa chante Fleur
Akihiro Miwa est né le 15 mai 1935 à Nagasaki, rescapé de, Fat Man, l'explosion atomique du 9 août 1945 où il perdra ses parents. En 1950, il quitte Nagasaki pour Tokyo où il étudie à l'Université Nationale des Arts et de Musique. À 17 ans il décide de vivre pleinement sa vie d'artiste à Tokyo, où il chantera dans les cabarets. Très vite son engagement de chanteur lui acquiert une notoriété dans le monde du spectacle auprès des poètes: Yukio Mishima, Shuji Terayama, qui l'entraînent à devenir acteur de théâtre et de films. Les années 1960/70 le consacreront dans son rôle d'icône de l'underground japonais... Dans les années quatre-vingt sa carrière le mobilise dans l'écriture, les voix d'animations, le théâtre avec une reprise au cinéma auprès de son ami Beat Takeshi Kitano.
+ Infos
聞かせてよ愛の言葉を 美輪明宏
Yukio Mishima, Akihiro-Miwa, "Black Lizard" 1968 黒蜥蝪 Kurotokage Clique ici
Chanteuse, voyante, actrice, Akihiro Miwa, la star intégrale
Remerciement à James Wyness pour la photo
Page en cours © point to point studio
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Par L M le 27 Novembre 2013 à 14:25
Leonardo da Vinci Avatar Mosset Olivier circa 1513-2013
De V ordre pour devenir universel.
"C'est chose facile à qui sait faire l'homme de se faire universel, puisque tous les animaux terrestres ont similitude de muscles, de nerfs et os et ne varient qu'en longueur ou grosseur comme il sera démontré dans l'anatomie.
Il y a les animaux d'eau qui sont très variés : pour eux je ne persuaderai pas aux peintres de faire une règle unique car ils sont d'infinie variété, comme les insectes." L. de VinciOlivier Mosset Mettez le sur Ebay. Thomas Bernardet 2012
"Tu feras les figures en tel acte qu'il soit suffisant pour montrer ce que la figure a dans l'esprit ; autrement ton art ne serait pas louable". L. de Vinci
+infos
Pierre Denan, Olivier Mosset, 2008 (photo Barry X Ball), 10 times
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Par L M le 8 Novembre 2013 à 15:15
Starfish Very Special Lady
The Artist Is Present. Documentaire de Matthew Akers. Trailer. Marina Abramovic
The Artist Is Present Autre lien > Clique ici
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se comparer se différencier faire reconnaître sa performance…valoriser
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Par L M le 8 Novembre 2013 à 14:56
Marina Abramović in Season 6 of Art in the Twenty-First Century
Lorsque je suis née, mon père et ma mère, tous deux héros de la résistance communiste yougoslave, m'ont confiée à ma grand-mère. C'était une femme très pieuse que j'adorais, et qui avait pour beau-frère le patriarche de l'Eglise orthodoxe yougoslave. Comme vous l'imaginez, elle détestait les communistes. A l'âge de 6 ans, lorsque mon frère est né, je suis allée vivre chez mes parents, qui appartenaient à la bourgeoisie rouge. Ils n'avaient pas d'amour à donner.
Abramović Ulay 1977
On pouvait se rendre n'importe où dans le monde à condition d'avoir de l'argent. Or la monnaie yougoslave ne valait rien. J'étais allée une première fois aux Pays-Bas, invitée par une chaine de télévision pour une performance. C'est là que j'ai rencontré Ulay. J'ai tout de suite éprouvé pour lui un amour fou, jusqu'à en être malade. C'est aussi ce qui m'a décidée à quitter mon pays. Ulay n'était pas plus riche que moi. Nous avons acheté une camionnette d'occasion et sillonné l'Europe en faisant nos performances. Nous vivions de rien. C'était très romantique !
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Marina-Abramovic-s-entretien-avec-Yasmine-Youssi.pdf_.pdf
ART MUST BE BEAUTIFFUL- ARTIST MUST BE BEAUTIFUL
Video, : N/B Video, 14 min. 14 sec. 1975
L'Art doit être Beau, l'Artiste doit être Beau : est l'une des premières réalisation de Marina Abramović conçue pour son cycle "libération" - "Libérer le corps" - "Libérer la parole" - "Libérer la mémoire".
"I brush my hair with a metal brush held in my right hand and simultaneously comb my hair with a metal comb held in my left hand. While so doing, I continuously repeat 'Art must be beautiful', 'Artist must be beautiful', until I have destroyed my hair and face." SIC : Marina Abramović
"Je me brosse les cheveux avec une brosse métallique tenue dans ma main droite et un peigne métallique tenu dans ma main gauche. Tout en faisant cette action, je répète continuellement "L'art doit être beau - L'artiste doit être belle", jusqu'à ce que j'ai détruit ma coiffure et mon visage." SIC : Marina AbramovićDans la vidéo originale nous pouvons pendant 14 minutes voir M. Abramović coiffer, peigner ses longs cheveux à deux mains et l'entendre répéter "Art must be beautiful, Artist must be beautiful". Petit à petit la multiplication de ces actes simples provoquent un malaise, la voix et le visage de l'artiste réfléchissent une douleur de plus en plus aiguë qui atteint son paroxysme en provoquant avec la destruction de sa face.
Ces gestes ordinaires répétés sur le visage, les phrases banales répétées par la voix, sont des exercisses quotidiens qui nourrissent notre besoin de reconnaissance personnelle vis à vis du monde sociale. Ces répétitions favorisent notre hygiène morale et physique pour persuader le fou qui s'éveille en chacun de nous de sa capacité à contrôler l'être l'existant. (François Truffaut dans "Baisers volés" de 1968 la très bien démontré avec la transe d' Antoine Doinel devant son miroir VOIR CLIC HERE). Ici, l'artiste nous place comme objet ; nous sommes miroir, la psyché de la méchante Reine du conte, qui contemple la figure de la beauté consumée par l'entretien de son quotidien. L'artiste nous propose de visualiser un tragique de re-connaissance, présentant, à la fois ce qui nous préserve et ce qui nous enchaîne, par l'excès d'une figure astreinte à son histoire.
'Art must be beautiful', 'Artist must be beautiful', 1975, until I have destroyed my hair and face." SIC : Marina Abramović
Rhythm 0, Naple; 1974: Marina Abramović
Réalisée à Naples, la performance proposait une expérimentation du bien et mal par le public invité sur le corps de l'artiste, déterminé dans un temps donné. L'artiste place divers instruments de plaisirs de douleur à disposition du public qu'il peut utiliser sur le corps de l'artiste pendant six heures. Si les premières manipulations des acteurs se déroulent dans le calme, les actions vont dégénérer avec des propositions plus sauvages plus agressives, au point de couper les habits et la peau du modèle Marina Abramović.
Балканская примета-Balkan Erotic Epic
ARTISTE IS PRESENT Image-montage Марина Абрамовић
Bob Wilson's Life and Death of Marina Abramovic Théâtre
The artist is present 2010, MOMA, Museum of Modern Art, NEW YORK CITY : Marina Abramović
Pendant la durée de l'exposition, Abramović à effectué la longue performance "L'artiste est présent" d'une durée de 736 heures et 30 minutes pendant lesquelles l'artiste est dans l'atrium du mussée d'art moderne à l'intérieur d'une tracé ou deux chaises sont posées d'un bout à l'autre d'une table qui les sépare. Immobile, assise et silencieuse Marina Abramović recevra toute personne de face. (voir facebook Sitting with Marina)
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Portrait à l'agnau Marina Abramović
Trailer video of the inauguration exposition Marina Abramovic 2012
Giovanna Furlanetto et Marina Abramovic portait
“Siamo felici di dare il nostro contributo alla realizzazione di questo progetto, perché molto legati a Marina, artista straordinaria e di grandissima qualità umana, e certi che la grande sensibilità di una regista come Giada Colagrande renderà il Metodo Abramovic fruibile ad un ampio numero di persone e le inviterà a riflettere” ha commentato Giovanna Furlanetto, Presidente della Fondazione Furla.
«Nous sommes heureux de donner notre contribution à la réalisation ce projet, car très proche de Marina, artiste aux grandes qualités humaines exceptionnelle , et, certain qu'un metteur en scène de grande sensibilité comme Giada Colagrande va rendre "l'Abramovic méthode" accessible à un grand nombre de les gens et les inviter à réfléchir " Giovanna Furlanetto, Président de la Fondazione Furla.
The Abramovic Method Practiced by Lady Gaga from Marina Abramovic Institute on Vimeo.
Marina Abramovic, invite les internautes à cofinancer le MAI ( Marina Abramovic Institut).
En valorisant les travaux artistiques de longue durée et à l'immatérialité de ceux-ci le MAI veut établir des ponts entre l'art, la science, les technologies, la spiritualité pour aider au développement à l'art de demain.
En valorisant un espace: l'immeuble du 620 Columbia St., Hudson, NY- USA, le MAI se destine à accueillir chercheurs artistes et public dans des ateliers, des résidences, des laboratoires qui permettront de pratiquer de partager et d'enseigner leurs acquis. voir financement sur Kickstarterwww.frompointtopoint.com thanks links + infos Links books artists Балканская примета-Balkan Erotic Epic MoMa artist is présent Lisson gallery MAI Institut contact Autoportrait Art must be Beautiful, Extension S.P.to;P. ®© studio point to poin Page en cours
* (l'avant/touché - touch me before)
MoMa artist is présent –
Art must be Beautiful, Artist must be Beautiful Photos
© studio point to point
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Par L M le 4 Novembre 2013 à 02:35
Vito Acconci Portrait Miami 2012
20122012
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Vito Acconci apparaît tout au début les yeux bandés, puis fait disparaître son corps de performeur et les conditions des "exercises quasi-ESP", pour présenter un monde à travers différents médias : des photographies de paysages (prélevées directement dans un livre), d’immeubles, de voitures, d’un champignon atomique, des cartes des Etats-Unis, des saynètes d’objets miniatures (boutons, figurines en plastiques, petites voitures), des séquences en plan fixe sur des images abstraites architecturées par la lumière, des travellings dans des décors théâtraux sobres - des architectures à étages ou linéaires. L’image vidéo acquiert un rôle particulier lorsqu’elle est réduite à un écran gris utilisé systématiquement comme une césure. Associée aux variations et à la richesse du texte et de l’expression vocale et à une musique religieuse, elle est le lieu d’une théâtralité.
Avec My Word, Vito Acconci de 1973-74 s’inscrivait dans un rapport à une biographie romancée et dans une réflexion introspective, tout en s’éloignant déjà du travail en Super 8 et des premières années de la vidéo, par l’élargissement du corps de l’artiste à l’espace de l’atelier et de la ville dans une sensibilité qui rejoignait les artistes américains de sa génération. Dans The Red Tapes, Vito Acconci élargit l’interrogation du moi pour entrer dans l’espace social et culturel, par la synthèse des connaissances acquises dans les travaux antérieurs.My Word, Super 8mm film sur video, couleur 91"30' de Vito Acconci 1973-74
+ d'infos
Vito Hannibal Acconci, née le 24 janvier 1940 à New York USA est un artiste Américain poète, designer, concepteur de paysage, architecte, performeur, photographe, vidéaste ; son travail s'inscrit dans l'expérimentation.
House of cars, de Vito Acconci 1983
Extrait de la conversation Vito Acconci avec Claude Gintz"… dans la mesure où elles n'étaient pas conçues pour un lieu particulier. ... et aussi ambigus en ce sens que si ces pièces étaient conçues pour être « utilisées » par les gens, elles auraient aussi bien pu être installées au dehors pour un public élargi, qu'à l'intérieur, dans un espace d'exposition pour un public qui les considère d'abord « en tant qu'art ".
Pour moi, il faut prendre l'expression « espace public » dans son acception la plus littérale.
1. II doit être « public », dans la mesure où il est utilisable, quelque chose comme de l'architecture ou du mobilier.
2. « Public », dans la mesure où il est fait de conventions accessibles à tout le monde, connues de tous, parce que faisant partie de notre univers quotidien, comme la forme d'une maison ou d'une voiture.
3. II y a une troisième signification du mot « public », et c'est sans doute celle qui est à la fois la plus importante et la plus difficile à obtenir. L'espace doit être public en ce sens que c'est un lieu de rencontres, de discussions et d'échanges. En d'autres termes, cela devient un lieu où bougent les esprits. Les deux premières conditions sont faciles. Mais un « espace public » peut-il réellement agir sur les esprits ? Peut-il faire fonction de questionnement ? Si les conventions m'intéressent autant, c'est qu'elle ne sont pas neutres. Ce n'est pas simplement par hasard si les vêtements pour les petites filles sont roses et pour les petits garçons, bleus. Cela a une signification, un rapport avec certaines formes de pouvoir sur lesquelles, précisément, reposent ces conventions. Et c'est évidemment ce qu'il y a de plus difficile..., parce que, même si je veux faire un travail qui exprime une résistance à ce pouvoir, la seule chose qui m'autorise à le faire, c'est que je fais partie de ce pouvoir. Si on me demande de faire quelque chose dans une ville, quelle est ma position ? Il y a une équivoque dans tout travail public : pour être acceptée, une proposition se doit, d'une certaine manière, de servir les buts de l'institution. Sinon, pourquoi diable en autoriserait-elle la construction ? Comment alors concevoir quelque chose qui serait contre l'institution, tout en pouvant être effectivement construit ? Je ne sais pas si c'est possible.
Ainsi en revient-on à la question qui était de savoir - même si vous ne l'avez peut-être pas formulée exactement ainsi - si les propositions ne devaient pas exister seulement en tant que maquettes, parce qu'en tant que telles elles existent au moins en théorie, à défaut d'exister dans la pratique. "Vito Acconci, l'impossibilité de l'art public" Art Press, Paris, Février 1992.
lire la suite ici> Vito-Acconci-Travaux_Publics-Gintz-Claude-Point-to-Point-Studio.pdf
Mobile Linear City
Paul McCarthy & Mike Kelley "Fresh Acconci" 1995
Acconci Wikipedia
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Par L M le 4 Novembre 2013 à 02:18
Hand And Mouth de Vito Acconci
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The Red Tapes La seconde partie évoque la relationalité temporelle et humaine. Le passé individuel est symbolisé par la pierre qu’on déplace, tel Sisyphe. Les rapports de l’individu à autrui sont mis en place successivement : la solitude (en prison), le couple, la camaraderie, la rue, l’amitié. Ce parcours se clôt sur une robinsonnade (un rapport du temps chronologique au vécu individuel dans un espace isolé et clos). L’idée d’un enfermement, à la fois temporel, spatial et affectif, domine.
The Red Tapes is a three-part epic that features the diary musings of a committed outsider: revolutionary, prisoner, artist. The series offers a fragmented mythic narrative and a poetic reassessment of the radical social and aesthetic aspirations of the previous decade. Acconci maps a "topography of the self," constructing scenes that suggest both the intimate video space of close-up and the panoramic landscape of film space. The production of The Red Tapes involved painters and filmmakers Erika Beckman, Ilona Granet, Richie O'Halloran, Kathy Rusch, David Salle, and Michael Zwack. "I'm thinking of landscape in terms of movie-I'm forced then to treat landscape as a dream, myth, history of a culture. Thinking of person, close-up, in terms of video-I'm forced then to treat person on-the-spot news, convoluted soap opera." Vito Acconci, 1976
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Vito Acconci - Pryings (1971) from Desi Ramone on Vimeo.
Vito Acconci - Open Book 1974
Vito Acconci - Undertone 1972 extrait
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Par L M le 4 Novembre 2013 à 02:13
Vito Acconci Remote control 1971
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The Red Tapes, Part 3 44' 19" Vito Acconci, 1976 Clique ici pour voir la video
The Red Tapes est une vidéo long métrage en trois parties enregistrées sur trois bandes distinctes et destinées à être vidéoprojetées sur un grand écran. Cette oeuvre est une synthèse complexe de la recherche artistique de Vito Acconci à partir de ses romans ou nouvelles, de sa poésie, des Following Pieces, des actions et performances, de ses films Super 8 et des vidéos. Elle expose la structure psychologique de l’individu, son rapport à autrui et à une culture déterminée. Vito Acconci entend aussi se placer au coeur de la problématique de la création par cette question existentielle : comment gérer la contrainte des attentes de la société et des formes de langage données (codes et conventions) sur l’individu ? Le titre même suppose des jeux de mots critiques, d'une part dans le rapport à l’expression américaine "red tapes" qui signifie paperasserie et formalité administrative, d'autre part avec la dominante sépia de la troisième bande et l'association de la couleur à l'idiome "voir rouge" et au sentiment de révolte.
La première partie expose d’une part la structure du moi sous le concept de biographie bien qu’il n’y ait pas ici de récit d’un vécu personnel, d’autre part le rapport à l’histoire nationale américaine (par exemple, l'assassinat de Kennedy) et les réactions communes à la population exprimant le vécu collectif.
La seconde partie évoque la relationalité temporelle et humaine. Le passé individuel est symbolisé par la pierre qu’on déplace, tel Sisyphe. Les rapports de l’individu à autrui sont mis en place successivement : la solitude (en prison), le couple, la camaraderie, la rue, l’amitié. Ce parcours se clôt sur une robinsonnade (un rapport du temps chronologique au vécu individuel dans un espace isolé et clos). L’idée d’un enfermement, à la fois temporel, spatial et affectif, domine.
Dans la troisième partie, les références terrestres - le vent, le sable - et culturelles - légendaires, littéraires (Le Dernier des Mohicans) et socio-politiques (Miss America) insistent sur la prise de conscience de l’appartenance à une culture, de sa signification et de ses buts. La reconnaissance de l’identité américaine par l’individu et le groupe apporte une conclusion, sinon une fin à la problématique posée, et la vidéo se termine alors sur une longue séquence où Vito Acconci debout, en contre-plongée, clame dans un micro sur le ton de la revendication : "We found it"[Nous l'avons trouvé].
Le biographique, le relationnel et la conscience de la culture forment les trois espaces concentriques de la création. L’émergence de la personnalité dans la troisième partie est posée en rapport dialectique avec la proposition de la première bande : l’immersion arbitraire du moi, par la naissance, dans une culture donnée.
La diversité des langages utilisés, la fragmentation, la discontinuité, la spatialisation, l’entrelacement de différents codes et la distance entre le texte et l’image font de cette vidéo une sorte de labyrinthe.
Le texte parlé évolue du monologue au dialogue construit d’une pièce de théâtre (dans la dernière partie). Le monologue est entrecoupé de leitmotiv, d’un choeur comme au théâtre : "We are the people"[Nous sommes le peuple.], de listes de mots, d’onomatopées contextualisantes et descriptives. La voix collective est alternativement symbolique de l’humain - par l’expression de sentiments et de fantasmes : "We had no country. We sailed away. How deep is the ocean ? How deep is the ocean ?" [Nous n'avions pas de pays. Nous avons voyagé sur les mers. Combien les profondeurs de l'océan sont insondables ! Combien les profondeurs de l'océan sont insondables !]- et de la culture américaine : "We told you to shape. We told you to form. We told you to build" [Nous t'avons demandé de donner forme. Nous t'avons demandé d'organiser. Nous t'avons demandé de construire]. Thérèse Beyler+ d'infos
seedbed Galerie Sonnabend de Vito Acconici 1972/73
"In this legendary sculpture/performance Acconci lay beneath a ramp built in the Sonnabend Gallery. Over the course of three weeks, he masturbated eight hours a day while murmuring things like, "You're pushing your cunt down on my mouth" or "You're ramming your cock down into my ass." Not only does the architectural intervention presage much of his subsequent work, but all of Acconci's fixations converge in this, the spiritual sphincter of his art. In Seedbed Acconci is the producer and the receiver of the work's pleasure. He is simultaneously public and private, making marks yet leaving little behind, and demonstrating ultra-awareness of his viewer while being in a semi-trance state." - Jerry Saltz
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