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Claude Viallat peintre et, David Quéré commissaire de l'exposition "Ce n'est que moi"
en compagnie de Pierrette Bloch
avec les peintres Pierre Buraglio, Philippe Favier, Alain Lambilliotte, Jean-Michel Maurice, Pierre Soulages, Claude Viallat
Exposition Bages 11100 30 juin / 02 septembre 2018.
peintures sur papier
vue d'ensemble des papiers peints par l'artiste Claude Viallat
peinture sur papier de Pierrette Bloch
James Caritey, régisseur de l'exposition en hommage à Pierrette
peinture de Claude Viallat
Bande de peinture papier de Claude Viallat 2018
+ d'infos clique sur les couleurs
drawing now paris 2018 ceysson-benetiere
Quelques peintures et travaux de Claude Viallat
Pierrette Bloch 2012 Bages Pierrette Bloch exposition Bages 2012
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JF Lecourt
Jean-François Lecourt s’inscrit lui aussi, à sa manière, dans cette généalogie. Né en 1958, dans une famille rurale du Perche, il apprend, dès son plus jeune âge, à tirer et à chasser. Il relève les pièges avec son grand-père, puis découvre l’affût, la traque et la battue avec son père. Dans les années 1970, il est étudiant à l’École des Beaux-Arts du Mans, où il suit les cours de Gina Pane et où il rencontre Daniel Dezeuze, artiste visiteur. Marqué par la réflexion sur la violence de la première et les interrogations sur les matériaux de la création du second, Lecourt oriente, dès cette époque, sa recherche plastique vers une sorte de duel symbolique entre la photographie et le tir. Ses premiers travaux, intitulés « Tirs dans l’appareil photographique », ont été réalisés dans sa cave transformée pour l’occasion en salle de tir. L’artiste se place face à l’appareil photographique et le met en joue. Il déclenche tout d’abord la prise de vue dont le temps de pose déterminé par la relative obscurité de la cave est plus long qu’à l’ordinaire. Puis, pendant que l’image se crée, il tire dans l’appareil. Au moment où il appuie sur la gâchette, il éteint simultanément la lumière de la cave, afin de ne pas voiler entièrement le film contenu dans l’appareil éventré par la balle. Extrait de l'arme à l'œil. de Clément Chéroux > pdf
JF Lecourt
Depuis 1977, Jean-François Lecourt tire avec une arme à feu dans l’objectif des appareils photographiques pour obtenir un cliché du résultat. Cette pratique perturbe l’esprit autant qu’elle attire l’attention.
L’approche de cette œuvre peut commencer par l’énumération d’éléments factuels et des rapports qu’ils entretiennent. Les vitesses de déplacement, celle d’un projectile d’arme à feu et celle de la lumière. Un espace contraint, celui de la profondeur d’un objectif d’appareil photographique jusqu’à la chambre où se trouve le plan du film.
Les mesures relevées rendent l’appréhension du système difficile, voire abstraite, elles supposent qu’en dehors de la forme qui en résulte, la mise en œuvre de cette pratique artistique, pour le moins singulière, provoque l’étonnement pour celui qui perçoit la tension entre l’esthétique photographique en général, et celle improbable de son avènement par la destruction de l’appareil photo.
La vitesse des photons est de 300 000 kilomètres par seconde, l’espace contenu entre la surface d’un objectif et le plan du film est d’environ 80 millimètres, le temps que mettra un photon pour atteindre le film sera de 0,26
nanosecondes ou 2,6x10-10 secondes.
La vitesse d’une balle de 22 long rifle (arme généralement utilisée par l’artiste) est de 400 mètres par seconde, le temps qu’elle mettra pour parcourir les 80 millimètres sera de 2,43 millisecondes. Extrait d'un trou noir dans l'image de Didier Larnac > PdfJF Lecourt
Un appareil de prise de vue chargé est disposé dans une chambre noire. A quelques pas devant l'objectif se tient le photographe, armé et visant l'appareil. Dans le même temps qu'il pressera la détente, il déclenchera l'éclairage et la prise de vue. Des débris de l'appareil pulvérisé par la balle qui aura traversé l'objectif, dans le noir, il retirera une pellicule qui aura enregistré: le geste du tireur, la course de la balle, et enfin l'impact sur la pellicule elle- même. Extrait d'un tir dans l'appareil photographique de didier semin > pdf
JF Lecourt
Jean François Lecourt en Galerie Jusqu'au 7 juillet 2018
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Outside museum / wolfgang
Catalogue exposition de Wolfgang Tillman
Qu’est ce qui est différent ? au musée Carré d'Art à nîmes
exposition du 04/05 au 16/09 2018
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Floor Of The Forest, par Trisha Brown compagnie de danse à la . Dokumenta 12 Cassel 2007.
Trisha Brown, née le 25 novembre 1936 à Aberdeen dans l'État de Washington aux États-Unis et morte le 18 mars 2017 à San Antonio au Texas, était une chorégraphe et danseuse américaine qui étudia avec Louis Horst, José Limón, et Merce Cunningham à l'American Dance Festival, qui a ensuite eu lieu au Connecticut College. Elle est l'une des fondatrices de la "Judson Dance Theatre" en 1970 et du mouvement de danse postmoderne. Créant la Trisha Brown Company, tout en participant au collectif d'improvisation "The Grand Union", dans lequel collaborent Yvonne Rainer, Steve Paxton, David Gordon, ou Douglas Dunn. + d'infos sur wikipediabrowntrisha
trisha brown dance company nîmes 2018
Trisha Brown Compagnie Danse : nîmes 2018
Trisha Brown, née le 25 novembre 1936 à Aberdeen dans l'État de Washington aux États-Unis et morte le 18 mars 2017 à San Antonio au Texas, était une chorégraphe et danseuse américaine qui étudia avec Louis Horst, José Limón, et Merce Cunningham à l'American Dance Festival, qui a ensuite eu lieu au Connecticut College. Elle est l'une des fondatrices de la "Judson Dance Theatre" en 1970 et du mouvement de danse postmoderne. Créant la Trisha Brown Company, tout en participant au collectif d'improvisation "The Grand Union", dans lequel collaborent Yvonne Rainer, Steve Paxton, David Gordon, ou Douglas Dunn. + d'infos sur wikipediabrowntrisha
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Saytour Dezeuze Monnier Point to Point Galerie
Combas Morellet Viallat Saytour Monnier Pointtopoint Galerie
Robert Combas
Visite Point to Point Galerie
Point to Point Galerie
Point to Point Galerie
Point to Point Galerie
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GUILLAUME MOSCHINI
Galerie NEC Nilsson & Chiglien Paris
Vernissage Jeudi Trois Mai à 18 Heures au 117, rue du Vielle Temple 75003 Paris
Lorsque je rencontre Guillaume Moschini à son atelier, il me parle de ses nouvelles œuvres en abordant d’emblée la rencontre d’un matériau : la toile de coton lavée, support qui déclenche l’envie d’explorer de nouvelles voies, d’ouvrir des pistes inédites, de réinterroger et d’approfondir son travail antérieur.
Dans ses précédentes œuvres, il avait épuré son processus de création : deux gestes francs de la brosse sur la toile crue, produisant deux traces colorées presque semblables, en léger décalage, qui traversent l’espace du tableau, ménageant un espace non peint au centre et sur les parties inférieures et supérieures de la toile. Ces deux teintes, soigneusement choisies, appliquées d’un seul jet, ne se croisaient jamais mais leur mise en présence créait une tension, un rapport de forces généré par la rencontre de leurs intensités et de leurs vibrations sur la toile.
Au rang des artistes qui nourrissent sa recherche sur la couleur et l’espace pictural Guillaume Moschini évoque le peintre italien Giorgio Griffa, ainsi que les artistes américains Morris Louis et Helen Frankenthaler. Il souligne l’importance que revêt pour lui cette artiste en faisant référence à l’une de ses toiles exposées au Moma, « Mauve District », dont les teintes et la composition ont fréquemment servi de socle à ses recherches. Comme ces trois peintres, Guillaume Moschini utilise de la toile de coton ou de lin brute. Le support non apprêté, permet à la peinture de faire corps avec la toile, à la couleur d’irriguer les fibres, d’infuser la matière.
Aujourd’hui, la toile lavée offre des possibilités inédites. La fibre échevelée diffuse irrégulièrement les pigments au cœur du support, la peinture se développe au-delà de la ligne initialement tracée. Cette propriété induit pour l’artiste une approche renouvelée du geste et du travail sur la couleur. Dans les œuvres récentes, le résultat final est le fruit de nombreux passages d’encres très fluides et diluées à l’alcool à brûler. L’artiste utilise la légèreté, la transparence et l’autonomie de la matière picturale pour créer des modulations extrêmement raffinées, des effets mats et soyeux, superposer les plages colorées qui fusionnent et dont les frontières ne sont plus clairement délimitées. Le peintre se saisit de cette libération chromatique qui explose en bulbes ou en cratères, de l’empiètement des couleurs les unes sur les autres, des affleurements spongieux ou arachnéens sur la ligne de partage entre les deux couleurs et la partie de la toile restée vierge pour créer un trouble rétinien, laisser naître une émotion, plonger le spectateur dans le domaine de la sensation, de la contemplation méditative. Il y a dans les œuvres récentes comme une épaisseur de temps de plus, un approfondissement de la vibration colorée, une quête de la couleur sublime, veloutée, autant qu’un jeu sur la frontière, la ligne indéterminée, l’empiètement, la force interne des couleurs à l’œuvre.
Lors de notre entretien, Guillaume Moschini fait référence au peintre anglais Peter Joseph à qui il souhaite dédier ses derniers travaux. Ce coloriste connu dans les années soixante-dix pour ses œuvres bicolores très rigoureusement construites s’est progressivement affranchi des contraintes qu’il s’était fixé pour laisser place à des compositions très libres et créer des œuvres lumineuses, d’une simplicité et d’une justesse étonnante, dont la fraîcheur et la grâce touchent par leur évidence. C’est dans ce sillage que Guillaume Moschini s’inscrit, dans la même quête de la sensation pure, de l’indicible émotion produite par le jeu des couleurs et de leurs résonnances dans l’espace du tableau, dans l’aspiration à transcrire l’impalpable : l’atmosphère et la lumière des jours. Martine Guillerm, Mars 2018 ©
Guillaume Moschini dédicace la couleur Art Paris Art Fair.
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Galerie NEC Nilsson & Chiglien Paris