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Par L M le 9 Mars 2012 à 11:41
Thomas Bernardet
Exposition Art du 10 mars au 4 mai 2012Vernissage vendredi 9 mars à partir de 18h30
Art Exhibition from March 10 to May 4, 2012
Opening Friday, March 9 from 18:30
Analogues
Maison d'édition pour l'art contemporain
67 rue du quatre septembre
13200 Arles
France
tél : 09 54 88 85 67Vue de l'exposition Thomas Bernardet Galerie Analogues Arles
Vue exposition Thomas Bernardet galerie Analogues
Éditions galerie Analogues
Analogues
Maison d'édition pour l'art contemporain
67 rue du quatre septembre
13200 Arles
France+ D'INFOS
Thomas Bernardet From Point To Point
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Par L M le 23 Février 2012 à 01:58
Alexandre Giroux de dos, directeur de la Galerie Fiat Panda et Julien Mijangos devant la Type Tope Sculpture.
Julien Mijangos manipule la Type Tope Sculpture Place de la Calade à Nîmes - Galerie Fiat Panda.
Julien Mijangos articule la Type Tope Sculpture Place de la Calade à Nîmes devant la Galerie Fiat Panda
Fiat Panda Galerie exposition Julien Mijangos et la Type Tope Sculpture Place de la Calade à Nîmes
Levé de Type Tope sculpture de Julien Mijangos sur l'impérial de Galerie Fiat Panda
La sculpture Type Tope dans la Galerie Fiat Panda (Tout va bien)
Galerie Fiat Panda http://galeriefiatpanda.blogspot.com et Type Tope Sanglé.
Clique sur les images pour voir grand-Click on images to see x-large.
Pour le texte, quoi qu'ils fassent, les artistes essaient toujours de tout dire, non ?
La voiture, un lieu d’exposition ? Connectée qu'elle est ? A l’envers, qu’est-ce qui n’est pas un lieu pour une voiture aujourd’hui ! Et pour une sculpture n’en parlons pas ! La voiture aménagée pour des espaces aménagés. La route, le parc, la place, de la Calade.. Voiture et route sont chacun l’un pour l’autre un type topique ou un topos typique. De même aujourd’hui, pas de sculpture sans frêt. Mais la vraie sculpture tout terrain, pour aller vraiment partout, c’est comme la voiture, on ne la fabriquera jamais ! Il faut toujours définir ses prises, le registre de son action, le terrain de la sculpture. Pour que le travail soit possible il faut définir un ensemble de possibilités. Chaque sculpture n’est pas tout terrain, mais elle mesure son adaptation. C’est l’art, qui est ou serait multiprise. Mais aussi il est un ensemble assez inenvisageable, en dehors de ce qu’on essaie de tracer à l’intérieur. Un immense problème parcouru de grandes et petites solutions où les transversales ont leur rôle...Dans la pratique, quand on y pense, cette prise réciproque du type et du tope est le théâtre de nombreux retournements. S'y contorsionnent à la Beckett les limites entre les corps et les environnements, les buts et les moyens, faisant de toute condition (sociale, physique, sculpturale) une articulation et une crampe. Même si ce tour de l'immanence est parfois vilain, ne peut-on que le subir ? Là-dedans on peut inventer un peu d'ergonomie, au moins un semblant, tracer quelque chose, des outils, des systèmes, retenir un tout petit peu le même fleuve sans pour autant faire gonfler les chevilles.La voiture me permet de montrer que mes sculptures sont des voitures. La sculpture ainsi topique marche sur l'aire, l'étendue, la longueur et l'abri, abri soit dit en passant qu'il s'agit toujours de rejoindre* ! Nos précieuses limites soigneusement construites ! Ou bien seulement éprouvées a posteriori, mais là encore, avec soin.*et dans l'abri de nouvelles aires, étendues, longueurs... On roule au pas.Donc "exposition" est induite des possibilités de poser : "position" comme on a dit plus justement. Tout dépend dans quoi on estime être embarqué, à quel niveau de poupée russe, qu’est-ce qui est aujourd’hui la maison ou l’extérieur de l’art. En voiture, je suis dehors ? C'est pourquoi quant à savoir où on va recevoir les gens, le lieu d'exposition, lieu d'usage pour usagers, la seule chose qui m'importe est de poser les objets autour de la voiture - dans un espace qui lui est donc constitutif. Exosquelette structurel de la galerie, son contenu sera autour, à côté. Et la Place de la Calade sera parfaite, merci Philippe Pannetier !Tout comme une galerie plus dure et moins mobile, on perçoit ici d’autant mieux la solidarité de la galerie et de ses œuvres, son fond, squelette fondamental. Je ne considère pas ce fond comme un contenu interchangeable, opposable à la pérennité des locaux. Une galerie, c'est certes aussi bien une voiture, mais plus largement c'est quelqu'un, un(e) Mensch !
Toute galerie se signale comme un contenant, même exo-. Taillé pour être déployé autour, mon objet retourne de fait à l’intérieur de la voiture. C’est le même. Stockage, transport, feux de croisement, rejoindre, nuit... Ainsi ramassé en voiture le corps de l’exposition ne s’interrompt pas. Il y a le jour de l’exposition, et aussi la nuit !Pour rouler sans s’endormir j’ai une chanson et un jeu :
Les gens sont des signaux lumineux,
et moi une belle place ! (bis)
Au loin les lignes desserrent un peu,
sous moi ça s'espace ! (bis)
La lumière brille
dans le mille des panneaux.
Compte tout ce qu'on gagne ! Ou
la marque passe, et on l'oublie.2012 Mijangos galerie Fiat PandaType Topeune position exC'était hier, c'était une position exeptionnelle! Merci+ d'infos
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Par L M le 8 Février 2012 à 17:43
Robinson, la force des choses. Affiche PointtoPointStudio
Une exposition : Daniel Dezeuze, Patrick Saytour, Claude Viallat, à voir jusqu'au 25 mai 2012 au Muséum d'Art Moderne et Art Contemporain de Nice. Ces trois artistes ont joué un rôle prééminent dans le groupe Supports/Surfaces et, lors de leur formation et de leur histoire, ont entretenu des liens privilégiés avec Nice et sa région. ( Coaraze, école des arts déco, café de la place, amitiés... )
Réunir un ensemble de travaux sous le titre " Robinson, la force des choses " c'est, l'explique le directeur du MAMAC, Gilbert Perlein, mettre l'accent sur le prélèvement, la collecte et l’assemblage d’objets précaires ou ordinaires associés à la [dé]construction de la peinture pour reconstruire un "Besoin". Tout comme le Robinson, de Daniel Defoe doit être vu dans les différents états qui l'activent jusqu'à ce jour (Michel Tournier) ; et, inviter la volonté à se développer en vis à vis des choses opportunes, permettant aux acteurs d'obtenir des hors d'œuvres qui font sens.
En ouvrant avec la force de l'âge (Simone de Beauvoir) trois volets de son musée, Nice nous permet de reconnaître une peinture, bien au sud de la force de l'art.
Un petit retour arrière
Extrait Catalogue 1969 "La peinture en question" 13° salon de la peinture Havraise.
+ d'infos
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Par L M le 6 Décembre 2011 à 03:38
EXPOSITION/INSTALLATION NIMES 2001 - SEB JARNOT FROM POINT TO POINT GALLERY.
Photos Renaud Soupiot and Other Music Extract : Otomo-Yoshihide
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Par L M le 30 Novembre 2011 à 01:31"au grenier, 4 pièces de mémoire"Musée De Rochechouart7 octobre au 15 décembre 2011Entretien Bertrand Lamarche-Lise Guéhenneux.
Q. Pour l’exposition au Musée de Rochechouart tu présentes deux oeuvres, Sans titre (2008), une pièce sonore, et Map (2011) Dans ton travail tu utilises des formes génériques, le cône, le tore, les maquettes et les ombellifères. Peux-tu revenir sur ces formes qui t’accompagnent ?
B.L. J’utilise le cône depuis 1987, c’est un tunnel vu en perspective. Au cinéma, tu fais un cône au lieu d’un couloir droit quand tu n’as pas assez d’espace pour accentuer les perspectives. Celui que j’utilise vient du feuilleton Voyage au cœur du temps (1966). C’est l’un des premiers feuilletons où il y a un très bel objet, un visuel très poussé, avant 2001, l’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick. L’idée, c’est de travailler l’échelle des choses. Le tunnel pourrait continuer jusqu’à l’infini et le cône est le morceau d’une pièce plus grande ou la maquette d’un espace beaucoup plus grand. C’est un objet qui parle de la vision, c’est le cinéma, Anthony McCall et son travail sur la lumière solide créant un cône creux taillé dans la fumée avec un projecteur 16mm (Line Describing a Cone, 1973).
Q. Et depuis ton retour de New York en 2003, le tore ?
B.L. Le tore c’est mouvant. Cela apparaît visuellement. Cela vibre, c’est singulier et le phénomène de l’apparition se trouve dans un présent spécifique, l’épiphanie que Joyce reprend dans l’apparition d’un arbre, Benjamin parle de l’aura, qui fait image, qui apparaît dans le réel. C’est la condition de ce qu’est la perception.Q. Ton travail montre cet endroit, un espace où les choses peuvent rester ?
B.L. Cela parle de la question du temps qui se déroule ou ne se déroule pas, de sa distorsion, son élasticité. Avec l’échelle des choses, c’est un chemin fictionnel intéressant à explorer et très constructif pour mon travail c’est à dire comment les choses t’apparaissent visuellement.Q. Comment as-tu eu l’idée de cet objet ?
B.L. Cet objet est apparu avec les trous, toutes sortes de trous, la rotation et les ellipses. Il y a une vertu du trou qui fabrique du vide. J’ai commencé à m’intéresser à Nancy qui n’est pas traversée par une rivière mais par le fleuve de métal des voies ferrées. Ce réseau s’étendait, puis, peu à peu, il s’est rétracté avec l’histoire. Lorsque j’ai découvert Nancy, il y avait cet immense terrain, tel un belvédère qui permet de voir la ville, de prendre un peu de recul, de distance sur les choses, de les regarder. Le terrain vague crée une coupe, une autopsie, et des choses inhabituelles ressortent dans la ville, un programme en attente qui propose, soit des territoires imaginaires, soit des terrains propices à l’invention. Ensuite, ce sont les vortex de toutes sortes. Et Stephen King disait que s’il n’y avait pas de trou noir, le ciel serait blanc, criblé d’étoiles. Alors, dans une forme d’équilibre, la matière est absorbée. L’effondrement des étoiles dans le cosmos, un phénomène de mécanique cosmique, instaure un effet entonnoir comme une spirale dans l’eau. Les trous sont des passages. Pour Alice (1), c’est le tunnel, un passage d’un monde à un autre. Le rituel du passage permet d’appréhender le monde avec un autre médium. Imaginer le monde constitué uniquement de choses utiles, c’est mortel. Ensuite, il y a le mot « trans » auquel je me suis intéressé parce que j’aime bien Brion Gysin, sa Dream Machine et les trucs un peu vertigineux. Le terme grec de « trans », signifie « de l’autre côté de », « dans la répétition du même ». Au moment où tu inscris une boucle ou un temps semblable dans une linéarité temporelle, tu parles de la transformation. La façon dont tu perçois comment le même se transforme au fur et à mesure qu’il se déroule dans le temps, j’aime bien cela.Q. Quelle est l’histoire de Map ?
B.L. Map, comme toutes maquettes météorologiques, parle de la ville, un objet de fascination et d’amour très fort. J’aime la ville d’où je viens et pour la faire vibrer, comme au cinéma la météorologie fait vibrer l’image, ces particules font vibrer l’image et créent de l’espace. C’est la météorologie comme scénario, pas de narration, sauf la météorologie comme sujet de ce qui se passe, une façon de se faire vibrer avec l’irréel qui est propre au médium lui-même. J’aime bien, dans la façon dont la société a évolué, que la capacité d’émerveillement passe par des médiums comme le fantastique ou des objets projectionnels.Q. Comment as-tu commencé à travailler avec les ombelles ?
B.L. Emile Gallé a fait venir des plantes du monde entier et notamment des grandes berces du Caucase pour créer un jardin. Cette plante est devenue une espèce d’égérie que l’on retrouve en motif d’un monde qui se projette comme une fiction. Gallé travaille sur le monde des rêves, un monde fantastique, et sa sensibilité féminine crée une mélancolie. Il était aussi ami avec Charcot. C’est l’hypnose, le début de la psychanalyse.Q. Les ombelles sont utilisées comme des éléments structurants.
B.L. Elles ont un côté architectural car elles sont un peu fractales. Elles se reproduisent en étages, trois paliers de la représentation de la même chose à des échelles différentes au sein même de la plante. Il y a une sorte de travail sur l’échelle des choses. Et là, c’est magique, cela reprend le problème d’Alice changeant d’échelle lorsqu’elle est en bas du tunnel. Gallé a travaillé sur les échelles et a fait, par exemple, des champignons géants. Dans l’Art Nouveau, l’extension du décor est très curieuse, en changeant d’échelle, en sortant de son cadre, il devient structurel, inquiétant et intéressant. Le décor explose pour devenir un univers. Il y a une sorte d’excentricité quand même assez épatante.Q. Les berces dans ton travail sont venues de tout cela ?
B.L. C’est une fascination très simple. En Lorraine, on n’avait pas grand-chose. On avait l’histoire, quand même assez balaise de Nancy, d’Emile Gallé on va à Jean Prouvé. Le paysage nancéen tel que je l’ai aimé c’est celui des bâtiments modernes des Prouvé.Q. C’est l’ancrage dans quelque chose ?
B.L. C’est une mythologie personnelle qui peut raisonner avec de grandes problématiques. Jean Prouvé se dit constructeur et refoule l’idée d’une esthétique. Ce qu’il a construit paraît assez archaïque, une brutalité du minimum, une ingéniosité du mécano avec la tôle ondulée et l’aluminium plié.Q. Dans ton travail, tu revendiques aussi des formes simples et radicales.
B.L. L’économie des choses me semble importante. Si on a un discours critique sur les choses, il faut peut-être s’interroger sur la stratégie d’occupation du territoire.(1) de Lewis CarrollPropos recueillis par Lise Guéhenneux 2011.In La Belle Revue
A travers les travaux de Laurent Montaron, Thu Van Tran, Bertrand Lamarche et Deimantas Narkevicius,
Exposition "au grenier, 4 pièces de mémoire" envisage la sculpture comme un lieu de condensations d'épisodes historiques et de mémoires.
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Par L M le 27 Novembre 2011 à 05:05
Vente de fond pour le profit de Jean-Claude Saby
Sale for the benefit of Jean-Claude Saby
SAVE SABY VENTE EXCEPTIONNELLE AU PROFIT D'UN HÉROSVendredi 02 décembre 2011 de 17 heures à 21h30.
Galerie From Point to Point , 2 + 2 Place de la Calade
30000 Nîmes France
L'artiste Jean Claude Saby actuellement dans un dénuement social extrême vend livres, disques, dvds, œuvres... vélocipède, porte manteaux, toiles… soit un ensemble affectif qui a vivement motivé son expérience "in vivo".
Exemples : Livres de Georges Braque, Paul Cézanne, Henri Matisse, Alberto Giacometti, Egon Schiele, Nicolas Stael, Dominique Gauthier, Claude Viallat,… Wolfgang Mozart, Ludwig van Beethoven, Alain Baschung, Jean Mazeaufroid, …ect...
Pour soutenir cette situation difficile, artistes peintres photographes, collectionneurs qui apprécient les qualités humaines de l'artiste s'associent à l'action en offrant des œuvres, et, multiples au profit de Jean Claude Saby.
Œuvres des artistes : Pierre Alechensky, Lucien Clergue, Dominique Guthers, Dominique Gauthier, Rodolphe Huguet, Jean Le Gac Jean-Pierre Loubat, Helmut Newton, Yves Reynier, Jean Claude Saby, Claude Viallat … dont l'attention qu'il portent au dénuement de Jean Claude Saby. est vivement remerciée par l'artiste et la galerie.
FROM POINT TO POINT
Éditions Galerie Libraire
2 + 2 Place de la Calade
30000 NÎMES FRANCE
Les objets et œuvres auront pour l'occasion un prix défiant les jugements économiques de la marchandise dont le bénéfice iront à Jean-Claude Saby. Exemples : Livres Dvd inférieur à 5€ ; œuvres des célèbres et généreux artistes au quart de leur valeur pour certains, à moitié prix pour d'autres.
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