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Par L M le 24 Mai 2011 à 01:39
Extrait du final de "La dame de Shanghaï" " The Lady from Shanghaï " 1947 > Film VF clique ici
Film de Orson Welles, extrait de If I should die before I wake, livre de Sherwood King avec Rita Hayworth, Orson Welles, Everett Sloane, Glenn Anders
Remerciemnts C.E. / Thanks "Damned of Shanghaî" © studio point to point
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Critique film cinéma
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Par L M le 22 Avril 2011 à 23:28
Joseph Cornell, Cooper Union School of Art and Architecture, February 10 March 2, 1972
Photographié par Denise Hare, Album,Joseph Cornell, Dore Ashton, Viking Press, 1974
L’œuvre cinématographique de Joseph Cornell s’ouvre en 1936, avec ce qui est considéré comme le premier film film composé de séquences et de plans provenant d'autres films : Rose Hobart. De nombreux autres films tournés par lui et ses assistants témoignent de l’ampleur de sa recherche ainsi que de son attention particulière à l’enregistrement de la vie ordinaire et empirique qui conduit aux instants éternisés et à ses résonances infinies lié aux images.
ROSE HOBARD Hobard by Joseph Cornell 1936
Pour ce film de 1936 de Joseph Cornell isole des moments-temps séquences de "East Of Borneo" dirigé par George Melford en1931. Se dégageant du contexte du cinéma de divertissement par un montage qui coupe la narration originale pour se focaliser sur l'actrice le réalisateur propose une fluidité cinématographique associée à la ballade du troubadour.
La première projection de Rose Hobart, pour laquelle le réalisateur avait ajouté une lentille bleue devant le projecteur sera organisée à la Galerie Julien Levy aux 602 Madison Avenue, NY New-York en compagnie des films de: Marcel Duchamp: Anemic cinéma 1925, Man Ray: l'Étoile de mer 1928 quelques " Goofy Newsreel "…
L'assemblée des spectateurs ne rapporte de précis sur la visualisation du film ; seul Salvador Dali, jalousant la réalisation serait entré dans une colère bleue, accusant le réalisateur de vol de projection mentale et lui déconseillant de suivre cette voie qui ne pourrait que le mener à une impasse.
Toujours est-il que les films de J. Cornell resteront confidentiels pour une majorité de son public jusqu'aux années 1950/70 ou avec Stan Brakhage, Rudy Burckhardt, Larry Jordan, Ken Jacobs, Jack Smith, Bill Morrison et Jonas Mekas il partagera sa passion du cinéma. Lire Texte Chantal Le Sauze ici > le-temps-suspendu-ou-l-univers-cinematique-de-Joseph-Cornell-par_Chantal-Le-Sauze_extrait.pdfEAST OF BORNEO de George Melford, Charles Bickford - Rose Hobart - Lopita Tovar 1931
Une femme cherche le mari perdu dans la jungle.
Jack's Dream de Joseph Cornell 1940. Sonorisé par Lawrence Jordan 1972.
Si l’artiste américain Joseph Cornell est célèbre pour ses assemblages mis en boite et vitrée sur la face. Il fut un cinéaste qui joua un rôle de premier plan dans le cinéma expérimental New-Yorkais des années 30 et 40. Plus tard Il eut pour assistant Stan Brakhage, Lawrence Jordan et son œuvre exerça une influence sur de nombreux autres réalisateurs Jonas Mekas, Ken Jacobs, Bruce Conner
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Par L M le 21 Avril 2011 à 19:50
Présentation de Otto Premimger par Jean Douchet
Where the Sidewalk Ends par Otto Preminger 1950
Dana Andrews, Gene Tierney, Gary Merrill, Bert Freed,
The Man with the Golden Arm, L'homme au bras d'or par Otto Preminger 1955
Anatomie d'un Meurtre de Otto Préminger 1959 Générique Saul Bass
+ Infos OXDB
"EXODUS" Otto Preminger 1960 Italian Version - DeutschVersion
Écrit par Dalton Trumbo d'aprrès une nouvelle de Leon Uris Avec Paul Newman, Eva Marie Saint, Ralph Richardson
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Par L M le 21 Avril 2011 à 02:27
Extrait du film de Jean-Luc Godard "Vivre sa vie" Avec Annna Karina et l'auteur.
Nouvelles histoires extraordinaires "Le portrait ovale"
Le château dans lequel mon domestique s’était avisé de pénétrer de force, plutôt que de me permettre, déplorablement blessé comme je l’étais, de passer une nuit en plein air, était un de ces bâtiments, mélange de grandeur et de mélancolie, qui ont si longtemps dressé leurs fronts sourcilleux au milieu des Apennins, aussi bien dans la réalité que dans l’imagination de mistress Radcliffe. Selon toute apparence, il avait été temporairement et tout récemment abandonné. Nous nous installâmes dans une des chambres les plus petites et les moins somptueusement meublées. Elle était située dans une tour écartée du bâtiment. Sa décoration était riche, mais antique et délabrée. Les murs étaient tendus de tapisseries et décorés de nombreux trophées héraldiques de toute forme, ainsi que d’une quantité vraiment prodigieuse de peintures modernes, pleines de style, dans de riches cadres d’or d’un goût arabesque. Je pris un profond intérêt, - ce fut peut-être mon délire qui commençait qui en fut cause, - je pris un profond intérêt à ces peintures qui étaient suspendues non seulement sur les faces principales des murs, mais aussi dans une foule de recoins que la bizarre architecture du château rendait inévitables ; si bien que j’ordonnai à Pedro de fermer les lourds volets de la chambre, - puisqu’il faisait déjà nuit, - d’allumer un grand candélabre à plusieurs branches placé près de mon chevet, et d’ouvrir tout grands les rideaux de velours noir garnis de crépines qui entouraient le lit. Je désirais que cela fût ainsi, pour que je pusse au moins, si je ne pouvais pas dormir, me consoler alternativement par la contemplation de ces peintures et par la lecture d’un petit volume que j’avais trouvé sur l’oreiller et qui en contenait l’appréciation et l’analyse.Je lus longtemps, - longtemps ; - je contemplai religieusement, dévotement ; les heures s’envolèrent, rapides et glorieuses, et le profond minuit arriva. La position du candélabre me déplaisait, et, étendant la main avec difficulté pour ne pas déranger mon valet assoupi, je plaçai l’objet de manière à jeter les rayons en plein sur le livre.Mais l’action produisit un effet absolument inattendu. Les rayons des nombreuses bougies (car il y en avait beaucoup) tombèrent alors sur une niche de la chambre que l’une des colonnes du lit avait jusque-là couverte d’une ombre profonde. J’aperçus dans une vive lumière une peinture qui m’avait d’abord échappé.C’était le portrait d’une jeune fille déjà mûrissante et presque femme. Je jetai sur la peinture un coup d’œil rapide, et je fermai les yeux. Pourquoi, - je ne le compris pas bien moi-même tout d’abord. Mais pendant que mes paupières restaient closes, j’analysai rapidement la raison qui me les faisait fermer ainsi.C’était un mouvement involontaire pour gagner du temps et pour penser, - pour m’assurer que ma vue ne m’avait pas trompé, - pour calmer et préparer mon esprit à une contemplation plus froide et plus sûre. Au bout de quelques instants, je regardai de nouveau la peinture fixement.
Je ne pouvais pas douter, quand même je l’aurais voulu, que je n’y visse alors très nettement ; car le premier éclair du flambeau sur cette toile avait dissipé la stupeur rêveuse dont mes sens étaient possédés, et m’avait rappelé tout d’un coup à la vie réelle.
Le portrait, je l’ai déjà dit, était celui d’une jeune fille. C’était une simple tête, avec des épaules, le tout dans ce style, qu’on appelle en langage technique, style de vignette, beaucoup de la manière de Sully dans ses têtes de prédilection. Les bras, le sein, et même les bouts des cheveux rayonnants, se fondaient insaisissablement dans l’ombre vague mais profonde qui servait de fond à l’ensemble. Le cadre était ovale, magnifiquement doré et guilloché dans le goût moresque. Comme œuvre d’art, on ne pouvait rien trouver de plus admirable que la peinture elle-même.Mais il se peut bien que ce ne fût ni l’exécution de l’œuvre, ni l’immortelle beauté de la physionomie, qui m’impressionna si soudainement et si fortement.
Encore moins devais-je croire que mon imagination, sortant d’un demi-sommeil, eût pris la tête pour celle d’une personne vivante. - Je vis tout d’abord que les détails du dessin, le style de vignette, et l’aspect du cadre auraient immédiatement dissipé un pareil charme, et m’auraient préservé de toute illusion même momentanée. Tout en faisant ces réflexions, et très vivement, je restai, à demi étendu, à demi assis, une heure entière peut-être, les yeux rivés à ce portrait. À la longue, ayant découvert le vrai secret de son effet, je me laissai retomber sur le lit. J’avais deviné que le charme de la peinture était une expression vitale absolument adéquate à la vie elle-même, - Il est à toi ce livre ? Non je l'ai trouvé ici. Tu m'en donnes une. C'est notre histoire. Un peintre qui fait le portrait de sa femme. Tu veux que je continue. Oui. qui d’abord m’avait fait tressaillir, et finalement m’avait confondu, subjugué, épouvanté. Avec une terreur profonde et respectueuse, je replaçai le candélabre dans sa position première. Ayant ainsi dérobé à ma vue là cause de ma profonde agitation, je cherchai vivement le volume qui contenait l’analyse des tableaux et leur histoire.
Allant droit au numéro qui désignait le portrait ovale, j’y lus le vague et singulier récit qui suit :- « C’était une jeune fille d’une très rare beauté, et qui n’était pas moins aimable que pleine de gaieté. Et maudite fut l’heure où elle vit, et aima, et épousa le peintre. Lui, passionné, studieux, austère, et ayant déjà trouvé une épouse dans son Art ; elle, une jeune fille d’une très rare beauté, et non moins aimable que pleine de gaieté : rien que lumières et sourires, et la folâtrerie d’un jeune faon ; aimant et chérissant toutes choses ; ne haïssant que l’art qui était son rival ; ne redoutant que la palette et les brosses, et les autres instruments fâcheux qui la privaient de la figure de son adoré. Ce fut une terrible chose pour cette dame que d’entendre le peintre parler du désir de peindre même sa jeune épouse. Mais elle était humble et obéissante, et elle s’assit avec douceur pendant de longues semaines dans la sombre et haute chambre de la tour, où la lumière filtrait sur la pâle toile seulement par le plafond. Mais lui, le peintre, mettait sa gloire dans son oeuvre, qui avançait d’heure en heure et de jour en jour. - Et c’était un homme passionné, et étrange, et pensif, qui se perdait en rêveries ; si bien qu’il ne voulait pas voir que la lumière qui tombait si lugubrement dans cette tour isolée desséchait la santé et les esprits de sa femme, qui languissait visiblement pour tout le monde, excepté pour lui. Cependant, elle souriait toujours, et toujours sans se plaindre, parce qu’elle voyait que le peintre (qui avait un grand renom) prenait un plaisir vif et brûlant dans sa tâche, et travaillait nuit et jour pour peindre celle qui l’aimait si fort, mais qui devenait de jour en jour plus languissante et plus faible.
Et, en vérité, ceux qui contemplaient le portrait parlaient à voix basse de sa ressemblance, comme d’une puissante merveille et comme d’une preuve non moins grande de la puissance du peintre que de son profond amour pour celle qu’il peignait si miraculeusement bien. - Mais, à la longue, comme la besogne approchait de sa fin, personne ne fut plus admis dans la tour ; car le peintre était devenu fou par l’ardeur de son travail, et il détournait rarement ses yeux de la toile, même pour regarder la figure de sa femme. Et il ne voulait pas voir que les couleurs qu’il étalait sur la toile étaient tirées des joues de celle qui était assise près de lui. Et quand bien des semaines furent passées et qu’il ne restait plus que peu de chose à faire, rien qu’une touche sur la bouche et un glacis sur l’oeil, l’esprit de la dame palpita encore comme la flamme dans le bec d’une lampe. Et alors la touche fut donnée, et alors le glacis fut placé ; et pendant un moment le peintre se tint en extase devant le travail qu’il avait travaillé ; mais une minute après, comme il contemplait encore, il trembla et il devint très pâle, et il fut frappé d’effroi ; et criant d’une voix éclatante : En vérité, c’est la Vie elle-même ! il se retourna brusquement pour regarder sa bien-aimée ; elle était morte ! » EDGAR ALLAN POEMix/cut 11° Tableaux de "vivre sa vie" de J-L Godard le philosophe : Brice Parain philosophe, essayisteAnna Karina (Nana Kleinfrankenheim), Sady Rebbot (Raoul), André S. Labarthe (Paul), Guylaine Schlumberger (Yvette), Gérard Hoffman (Le chef), Monique Messine (Elisabeth)+ d'infos Cliquez sur les mots rouges
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Par L M le 16 Avril 2011 à 00:01
Docteur Mabuse le joueur, Doktor Mabuse, der Spieler de Fritz Lang 1922
Voir plus de video clique iciDocteur Mabuse le joueur (Doktor Mabuse, der Spieler) est un Film allemand en deux parties de Fritz Lang sorti en 1922.
D'après le roman de Norbert Jacques - Images : Carl Hoffmann (et Erich Nitzschmann pour le second négatif) - Réalisation : Fritz Lang - Carl Stahl-Urach, Otto Hunte, Erich Kettelhut, Karl Vollbrecht - Costumes : Vally Reinecke - Production : Uco-Film - Format : Noir et blanc - 1,33:1 - muet - 35 mm - Durée : 297 minutes les 2 parties restaurées.
Distribution : Rudolf Klein-Rogge : le docteur Mabuse - Aud Egede Nissen : Cara Carozza, la danseuse - Gertrude Welcker : la comtesse Told - Alfred Abel : le comte Told - Bernhard Goetzke : le procureur von Wenk - Paul Richter : Edgar Hull - Robert Forster-Larrinaga : SpoerriLe Testament du docteur Mabuse, Das Testament des Dr. Mabuse de Fritz Lang 1933
Voir plus de video clique iciD'après le roman de Norbert Jacques, Scénariste Thea Von Harbou. Réalisation Fritz Lang. Premier film parlant de Fritz Lang
Distribution : Oscar Beregi Sr. : Dr. Baum - Rudolf Klein-Rogge : Dr. Mabuse - Paul Bernd : Maître-chanteur - Henry Pleß : Bulle - Gustav Diessl : Thomas Kent - Paul Henckels : Lithographe - Vera Liessem : Lily - Oskar Höcker : Bredow - Georg John : Le domestique de Baum - Adolf E. Licho : Dr. Hauser - Theo Lingen : Karetzky - Theodor Loos : Dr. Kramm - Karl Meixner : Hofmeister Klaus Pohl : Müller - Rudolf Schündler : Hardy - Ludwig Stössel : Travailleur - Otto Wernicke : commissaire Lohmann
Le Diabolique docteur Mabuse, Die tausend Augen des Doctor Mabuse de Fritz Lang 1960
D'après le roman de Norbert Jacques. Réalisation Fritz Lang.
Distribution : Peter Van Eyck : Henry B. Travers - Dawn Addams : Marion Menil - Wolfgang Preiss : Prof. Dr. S. Jordan / Peter Cornelius / Dr. Mabuse - Gert Fröbe : Commissaire Kras - Werner Peters : Hieronymus B. Mistelzweig - Reinhardt Kolldehoff (VF : René Arrieu) : Roberto Menil alias 'Klumpfuß' - Andrea Checchi : Hoteldetektiv Berg - Howard Vernon : No. 12.Page en cours © studio Point to Point
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Par L M le 24 Mars 2011 à 13:59
Le gai savoir 1969 Jean-Luc Godard. extrait vidéo. [lien version longue clique Ici]
Avec Juliet Berto, Jean-Pierre Léaud, un enfant
Le film construit d'images et l'auditions(nombres) dialogue à deux voix celles de Patricia et d'Émile ; rencontre installée sur une scène plateau décor théâtreTV fond noir, avec cœur fiction en voix-off –l'actualité et l'histoire–l'incohérence et la suffisance–la protestation et acceptation–la lumière et la coupe–le texte et la dissolution–l'écharpe et le calembour–la méthode et la mutation. Le film se précise par l'arrêt sur le temps du rendez-vous que nous pouvons lui accorder. Garantie Cinéma Sourires. M. Pelana
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Par L M le 17 Février 2011 à 02:08
FILM de Samuel Beckett, 1964/65 New-York (extrait)
"Chercher à ne pas être. Par tous les moyens, effacer toute image et tout relief " Recommandation au acteurs. Sic S Beckett
Not I de Samuel Beckett, 1973 (extrait)
«Pour la scène Il est très difficile d'assembler (lumière - position) et peut-être que j'y fait plus de mal que de bien.
Pour moi le jeu d'acteur a besoin d'elle, mais, je ne l'ai jamais vu fonctionner efficacement, je peux faire sans elle." Sic S. Beckett 1986QUAD I QUAD II de Samuel Beckett, 1981, (extrait)
« folie télévisuelle ». sic S. Beckett
Hypothèse photo Samuel Beckett point to point studio
« Quoi si le crâne disparaissait ? Tout comme.
Dans quel alors trou noir ? Hors quoi alors ?
Quel pourquoi ça ? Mieux plus mal ainsi ? Non.
Crâne mieux plus mal. Ce qu’il en reste. Du
crâne. De la substance molle. Pire pourquoi ça
de tout ça. Crâne donc ne disparaît pas. Ce
qu'il en reste du crâne ne disparaît pas. Pour y
entrer encore le trou. Atteindre ce qu'il reste de
substance molle. Hors quoi le petit reste ».Samuel Beckett écrivit Cap au pire, alors qu'il réalisait "Quad" pour la télévision. À l'inverse de cette folie télévisuelle qui pourrait se définir comme un exercice de géométrie équilibré dont l'énergie déplacée est au service de la fonction la permance du revival comparable au jeu de pong, l'une des première console pour téléviseur très populaire dans les années quatrevingt ; avec Worstward Ho l'écrivain va activer son écriture pour "détracer" les éléments constitutifs à sa fabrication et nous laisser une absence absente qui nous renvoie au point de départ comme: émotion affective et à lisibilité de sa pire application: "Nul avenir. Hélas Si."
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Quad jeu
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