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Par L M le 3 Mai 2012 à 00:29
L'album de David Lynch "Crazy Clown Time" à maintenant sur le label Sunday Best, cliquez ici
David Lynch "Crazy Clown Time" album out now on Sunday Best Recordings, click here
David Lynch portrait
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Eraserhead 1977 clic HereSteaming Mulhalland Drive 2001 Click Here
The Short Films, 1 Six Figures Getting Sick (Six Times) 2 The Alphabet 3 The Grandmother 4 The Amputee 5 The Cowboy and the Frenchman 6 Premonitions Following an Evil Deed 2002 clic Here
David Lynch discusses his artwork, music, TM, and films with host Dusty Wright.
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Par L M le 1 Mai 2012 à 13:13
Delco Festival Musiques Expérimentales et Arts Numériques à Nîmes. Image wc PtPsT
Thursday, May 10 EVENING OPENING OF DELCO FESTIVAL 2012
6:00 p.m. Gallery Opening From Point to Point
place de la Calade • Free admission
Jeudi 10 MAI SOIREE D’ OUVERTURE DU DELCO FESTIVAL 2012Programme du festival Delco 2012
Présentation Carré d'art, Salle de conférence
L’association TRIG, qui poursuit depuis 2006 son travail de création, diffusion et pédagogie autour des Musiques Expérimentales et des Arts Numériques, est heureuse de vous présenter la troisième édition de son Festival Delco. Cet événement est une fois de plus possible grâce à ses multiples partenaires. Il y a bien sûr les soutiens financiers mais aussi les soutiens logistiques et énergétiques. Merci donc à la ville de Nîmes et à tous ces lieux qui nous accueillent, aux structures qui combinent leur programmation au Delco, à la médiathèque Carré d’art et au légendaire disquaire 340 ms qui mettront en avant les productions des artistes invités. La présentation sera suivie de la projection du documentaire réalisé par Sam Harfouche, Marc Siffert et Fabrice Michel sur la venue d’Otomo Yoshihide au Festival Delco 2010. Bon festival.
18H00 Vernissage Galerie From Point to Point. Place de la Calade • Entrée libre - Free
Opening of the exhibition brings together /Vernissage de l’exposition collective réunissant Nicolas Roger Pène, Jean Marc Andrieu, Laurent Bourderon, Manuel Salvat, Thomas Bernardet…
Is ... tricky. It's musical. It is adequate. It is pentagonal.
… c’est délicat. C’est musical. C’est adéquat. C’est pentagonal.19H00 CONCERT : MARTEAU MATRAQUE. Place de la Calade • Entrée libre - Free
Avez-vous déjà entendu une fanfare free-jazz ? Le concept paraît fou. Le résultat l’est plus encore. Ça part dans tous les sens. C’est dérangé et déroutant. Mais Marteau Matraque va même plus loin. C’est free, d’accord. C’est jazz, très bien. C’est une fanfare, certes. Mais c’est aussi rock, et même punk.
C’est une performance musicale, mais également vocale. De sa voix sombre et torturée, Damien Grange évoque nécessairement Captain Beefheart. Marteau Matraque semble réinventer les expériences musicales et sonores complètement loufoques, que seules les années 70 avaient osé produire. Un son que l’on n’a pas l’habitude d’entendre. Une originalité qui ne peut être que louable pour une fanfare. Une expérience inclassable dans un genre déterminé, décapante et vivifiante. Avec Olivier BOST : Trombone/Composition • Damien SABATIER : Saxophone baryton • Baptiste SARAT : Trompette Emmanuel SCARPA : Batterie • Damien GRANGE : Voix
Programme_DELCO_Festival_musique_Nimes_2012.pdf
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Par L M le 31 Mars 2012 à 17:08
Pierre Bastien Photo Claudio Casanova
Pierre Bastien performing the Star Wars Stage at Faster Than Sound , Bentwaters Airbase 2007 Filmed & edited by Mintonfilm.co.uk
Klimperei & Pierre Bastien Musique paralloidre
Pierre Bastien & Klimperei - Une Souris Verte = Click InPoLySons an unexpected label, sempiternally pataphysic
Pierre Bastien Mecanoïd Revolt Lover
Pierre Bastien Avid Diva
Pierre Bastien Visions of Doing + click Karel Doings
Пьер Бастьен Pop + click Zoom#2: "Бог из машины
Pierre Bastien & Mecanium, Orchestre, composé de neuf machines Meccano. Musiques Machinales
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Point to Point Studio
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Par L M le 24 Mars 2012 à 12:06
Portrait posé du musicien Erik Satie
"Embryons desséchés" de Eric Satie joué par Jean-Joël Barbier
" tapisserie en/fer Forgé" de Eric Satie
ÉCOUTE DES ÉCRITS D'ERIK SATIE: MP3, CLIQUE SUR LES TITRES ET VIDÉOS.
Écrits Divers et a Variés
Observations d'Un Imbecile Moi. Chroniques Musicales Ambroise Thomas Notes
Mémoires d'Un Amnesique Cahiers d'Un Mammifere
Clique sur les Couleurs Lecture des textes de Alain Degandt mp3 gratuit Littérature audio
Entr'acte réalisation René Clair, scénario Francis Picabia Adaptation, directeur de la photo Jimmy Berliet, Musique Erik Satie, direction musical Roger Désormière, chorégraphie Jean Börlin, production Rolf de Maré-1924.
Valse "je te veux" Partition Alfred Eric Leslie Satie arrangement Thomas KoningOpen publication - Free publishing - More issue rvg
Video guitare
Socrate drame symphonique en trois parties "00:00 I. Portrait de Socrate: Le Banquet. 05:57 II. Bords de l'Ilissus: Phèdre. 13:05 III. Mort de Socrate. Phédon. avec voix de Jean-Paul Fouchécourt tenor, Ensemble Erwartung Bernard Desgraupes, 1993.
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Socrate de monsieur Eric Satie Arrangement de monsieur John Cage
Musique Jeu Humour et Erik Satie. Entretien avec Vladimir Jankélevitch, Éric Binet, Jean-Joêl Barbier et Violette Morin.
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Par L M le 20 Mars 2012 à 15:40
5 cadavres exquis
by shape2, druc drac, nebulo, picola naine & alan doe"Using the famous surrealist method called "cadavre exquis" (aka exquisite corpse or cadaver), we composed five short pieces through the internet."
"À deux, trois ou cinq musiciens (selon les morceaux), nous nous sommes amusés à donner vie à cinq créatures sonores à la Frankenstein, nous envoyant des fragments par mail." druc drac, nebulo, picola naine & alan doe
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Tyto Alba ou Stomoxine - Free downloads Téléchargement libre
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Par L M le 2 Mars 2012 à 19:41
Lydia Lunch : Lydia Anne Koch est née le 2 Juin 1959, à Rochester, New York. Elle est chanteuse, poète, écrivain, scénariste et actrice dont la carrière a débutée sur la scène de la N-Y No Wave. Provocation et confrontation génèrent une déontologie "paradoxale" revendiquée. Celle-ci se dévoppe depuis les années 1980 par un actionnisme anti-commerciale qui situe la chanteuse hors des grands labels.
Queen of Siam be. LV Ze Lady Scarface N.Y No Wave Teen Age Jesus The Sexual Misadventures of a Sexually insane girl. 1985
Direction : Richard Kern. Sénario : Richard Kern, Lydia Lunch. Avec Lydia Lunch, Norman Westberg and Brian Moran+ d'infos
Photo Lydia Lunch 2012 Nîmes JP-Loubat
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Par L M le 22 Janvier 2012 à 23:40
Kurtág György, musicien au piano G. Fábri Zsuzsa Éditeur, Budapest, 1984
részletek a Játékok című sorozatból I [Les Jeux]
György Kortág, Márta Kortág Pianofort et Zoltán Kocsis Piano
1980. 01. 13.-14
pf.: KOCSIS Zoltán (solo), KURTÁG György, KURTÁG Márta (négykezes)
I. kötet
Preludium és valcer C-ben 0:27
Virág az ember/1b/ 0:19
Virág az ember/1a/ 0:28
/a csillag is virág/ 0:20
Totyogós 0:42
Unottan 0:48
Hommage á Bartók 0:17
II. kötet
Hommage á Kodály 0:42
Valcer /Hommage á Sosztakovics/ 0:21
I. kötet
Hommage á Csajkovszkij 1:02
III. kötet
Felhangjáték 1 (Hommage á Kocsis Zoltán) 0:32
Hommage á Petrovics 0:17
Sirató (2) 0:36
Abbamaradós 0:30
Hommage á Szervánszky (Csend) 0:34
I. kötet
Örökmözgó /Talált tárgy...és mégegyszer virág az ember 1:08
KOCSIS Zoltán – Pianoforte
I
Dühös-korál négykézre 0:39
Kéz a kézben/Hommage á Sárközy 2:33
Harangok/Hommage á Stravinsky 1:09
KURTÁG György és KURTÁG Márta – PianofortZoltán Kocsis Recital Gyorgy Kurtág à La Roque d'Anthéron 2002
Eight Piano Pieces Op.3: Prestissimo possible György Kurtág Piano Zoltán Kocsis. Thanks Playlist
Double Portrait KOCSIS Zoltán és RÁNKI Dezső - Reportage: Bruno Monsaingeon 1976
Jean Sébastien Bach > Duo piano Márta et György Kurtág
Ferenczi György et Kocsis Zoltan pianistes hongrois.
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Kocsis Zoltán connaissances Wikipedia
Article Musicasola Kurtág ! (je suis un monstre)
György Kurtág connaissances Wikipedia
« Viens, Liberté! Donne pour moi naissance à l’Ordre…»
L’œuvre Les Jeux est née sous le signe de la liberté. Kurtág s’est essayé avec ce qu’il y a de plus dur : il a écrit des pièces pour piano à but pédagogique qui n’entravent pas l’enfant dans les fers de règles et d’attentes rigides. Elles ne le mettent pas – dès le début de ses études – sous la contrainte menaçante du « on ne peut le faire que comme ça » et ne le soumettent pas d’emblée, dès le premier moment, à la torture de la tâche qui semble impossible à réaliser. A la place, elles l’encouragent à faire ce qu’il essaierait de toute façon si on le laissait seul avec le mystérieux, grand et noir piano. Qu’il fasse courir sa main le long des touches, qu’il s’accoude dessus, qu’il tape dessus du poing ou bien qu’il effleure les touches de manière à ce qu’elles ne résonnent pas. Qu’il appuie sur la pédale de l’instrument, qu’il tape du doigt sur ses côtés et qu’il écoute ses « soupirs ».
De nombreuses pièces issues des premiers cahiers des Jeux (Faisons des bêtises ensemble, Il est permis de taper à côté, Barbotage, Singeries) poussent le joueur à donner libre cours à sa fantaisie, courageusement, sans entrave. La partition vient au secours de l’imagination et il devient lentement évident que plus on la lit avec attention, plus elle nous fait penser à des choses. Les manières de jouer qui diffèrent du toucher traditionnel préservent la joie du mouvement et, dès le début de l’apprentissage, donnent à l’interprète le sentiment de réussite de la virtuosité triomphante, par exemple à celui qui joue Hommage à Paganini ou bien Perpetuum mobile (Objet trouvé). Kurtág enseigne que sans hauteur de note concrète et sans rythme précis, la musique existe quand même, mais aussi que sans geste, sans la volonté élémentaire de communiquer, il n’y en a pas! Toutefois, avec l’aide des notes, on peut raconter une histoire toute entière (Le Lapin et le Renard), une seule note est même suffisante pour le lancement d’une danse (Prélude et Valse en ut) et trois notes pour dépeindre un combat « sanglant » (Bastonnade-dispute). De même, il n’est pas nécessaire de se passer de ses jeux d’adresse favoris lorsqu’on est face aux touches du clavier (Frappe-main ou le dernier accord de Bastonnade-dispute, où les quatre mains se raccrochent entre elles comme dans un jeu de mains).
Les petites compositions qui préservent la liberté du pianiste débutant ont également eu un impact libérateur sur le compositeur lui-même : après l’opus magnum « Les discours de Péter Bornemisza », au début des années 70, suite à une période de panne d’inspiration, c’est à nouveau la composition de petites unités musicales, l’instauration d’un ordre entre juste quelques notes qui fut la bonne voie à suivre. Le compositeur se voit lui aussi libéré de la contrainte du « on ne peut le faire que comme ça » : il ne doit pas s’engager uniquement à côté d’un seul et définitif type d’œuvre si au cours du processus de formation d’une idée musicale, plusieurs versions viables naissent. Ces versions (les mouvements de « L’Homme est une Fleur », les chorales et ligatures, etc.) reviennent sans cesse dans cette série.
Le but pédagogique passe lentement au second plan dans les cahiers suivants des Jeux et laisse la place à un parti pris comme on en trouve dans un journal intime. Les entrées de ce journal intime définissent leur auteur – en utilisant les termes de Bartók – encore plus précisément qu’une biographie. Il organise dans les divers cahiers tous les événements et les souvenirs de sa vie et de son œuvre : le renouvellement et le deuil des amitiés, les messages personnels, les portraits des musiciens prédécesseurs et collègues, l’influence de la musique populaire et du grégorien.
Pourtant Les Jeux ne sont pas que l’anthologie du langage musicale de Kurtág ou une sorte de guide touristique pour le monde musical du compositeur, mais un organisme vivant qui s’est développé jusqu’à nos jours et forme depuis longtemps l’atelier de composition de Kurtág. Atelier où l’on peut être témoin du parcours cohérent que suit une pensée musical ou encore de l’apparition et du développement d’un geste musical particulier. Il est ainsi naturel que les pièces des Jeux se rattachent par de nombreux liens aux grandes œuvres désignées par un numéro d’opus. C’est sans doute cela qui différencie Les Jeux du Microcosmos de Bartók, qui est d’ailleurs leur plus importante préfiguration. (Les Doubles Cordes renvoient aussi concrètement à Microcosmos : elles continuent là où le mouvement de Bartók qui porte le même nom et son Perpetuum mobile « s’étaient arrêtés ».)
Il n’y a rien de plus caractéristique d’un homme que la manière dont il joue et dont il travaille. (Pour les plus chanceux, ces deux se recoupent.). Ce n’est pas un hasard si Kurtág, ensemble avec sa femme Márta, jouaient toujours au piano une sélection des Jeux lors de leurs représentations publiques. Dans les programmes arrangés et joués par le couple Kurtág, on ne retrouve pas que des œuvres de Kurtág mais également, le plus souvent, des mouvements de Jean-Sébastien Bach. Les retranscriptions de Bach ne comptent aucunement pour des invités surprise dans ces programmes, au contraire : je ne les ai sans doute jamais entendu aussi belles que dans l’interprétation de Kurtág. La sonatine de l’Actus tragicus est joué au piano droit. Dans ses dernières années, Haydn vieillissant ne pouvait plus supporter que son silencieux clavicorde. En écoutant le son du piano droit du couple Kurtág, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi. Le son rayonnant de l’intérieur se transforme en lumière et en chaleur, et la simplicité extrême de l’interprétation, débarassée de tout ajout inutile, nous présente clairement le calme de la beauté qui peut tout détendre. Durant ces deux minutes et demi, notre notion du temps se trouve également libérée de ses entraves habituelles et ce qui a été brisé par la vie de tous les jours se trouve enfin unifié. Il n’y a plus de différence de style entre du Bach précoce et du Kurtág tardif et la petite fille de six ans (Krisztina Takács, Le Lapin et le Renard) peut avoir le même âge que le compositeur de 80 ans. Car le temps passé sous le signe du jeu est du temps passé sous le signe de Dieu : « die allerbeste Zeit ».Et « là où est l’esprit de Dieu, est la Liberté ». Zoltán Farkas lire + clique ici
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