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Par L M le 19 Janvier 2011 à 15:48"pinch neck" de Bruce Naunam. Film 16 min 1968 (extract)Par son titre "Pinch-Neck" cette vidéo m'évoque aussi bien une tribu d'indiens d'avant l'Amérique : les " nez coincés" , qu'un kinésithérapeute de LA m'aidant à déglutir les crabes du Bounty Bar que m'aurait offert, dans une émouvante proposition, John Fante.
Un plan, un cadre, une macro figure, un sujet/fragment d'un Moi-A (acteur-artiste) respectant les codes des films expérimentaux des sixties qui utilisent la confrontation entre ce que l'acteur fait - action, et, ce qui l'a saisi - caméra.Somme toute, cette façon de produire une séquence se rapporte aux images de la culture populaire du cinéma, de la télévision et plus particulièrement à la publicité. Mais, dans ce film il y a une absence de taille ? L'information ! Oui, l'élément perturbant du film de Bruce Nauman c'est son mutisme ! L'œuvre nous bloquant hors de ce qui devrait nous être dit : " la voix de son maître". Ce silence rendu par l'absence sonore nous impose de nous concentrer sur le modelage ; avec la sculpture en acte nous sommes, ici, à la suspension de la réussite. In a rose which has no teeth. M. Pelana.Le titre "pinchneck" évoque le nom d'une tribut indiennepppppthank formation Entertainment B. N @ W5 Star studio point to pointOther sound extract Turbine Hall Tate London 2004
extract 1 :Real / Quicktime
extract 2 :Real / Quicktime
extract 3 :Real / Quicktime
extract 4 :Real / Quicktime
extract 5 :Real / Quicktime© studio point to point
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Par L M le 11 Janvier 2011 à 10:04
9 Evenings : Theater & Engineering Alfons Shilling 1966
En 1966, 10 artistes de New-York travaillent avec 30 ingénieurs et scientifiques des Laboratoires Bell pour créer une série de performances révolutionnaires qui intègre les nouvelles technologies. Ils ont utilisé la projection vidéo, sans fil de transmission du son, et le sonar Doppler - des technologies qui sont monnaie courante aujourd'hui, mais qui n'avait jamais été vu dans l'art des années 1960. Cette série de spectacles, intitulée «9 Evenings : Theater & Engineering", a été organisée par Robert Rauschenberg et Billy Klüver, un chercheur au Bell Labs, à Murray Hill, NJ La série a conduit à la création de la fondation expériences in Art and Technology ( EAT), dont la mission était de promouvoir des collaborations entre les artistes, les ingénieurs et les scientifiques.
Armory Hall, Théâtre-Festival, New York : Dans les années 1960, ce qui allait conduire à la création de l'organisation des expériences Art and Technology, a été mis en pratique à grande échelle par dix artistes vivant à New York. C'est en tant que festival unique pour les musiques électroniques ainsi les performances. L'idée de collaborer avec des techniciens fut initié par Robert Rauschenberg et Billy Klüver, et organisé et largement promue au titre du festival : neuf soirées avec des performances de John Cage, Lucinda Childs, Merce Cunningham, Öyvind Fahlström, Alex Hay, Hay Deborah, Steve Paxton, Robert Rauschenberg, David Tudor et Robert Whitman. Billy Klüver fut une force qui se développa avec beaucoup de vitalité dans les années 70. Le principal élément technique des performances a été le système électronique de modulation TEEM, composé de portables, unités électroniques qui fonctionnent sans câble à partir de télécommandes. John Cage à utilisé ce système pour activer et désactiver les haut-parleurs qui réagirent au moyen de cellules photo-électriques en fonction des mouvement. Ce fut une première colectives dans le fait d'utiliser le "Live" grâce à l'électronique d'où l'on pouvait extraire un potentiel dynamique en osmose avec des réalisations artistiques d'une grande diversité partagée avec un grande nombre de public et donc largement médiatisé.
E.A.T. productions
© studio point to point
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Par L M le 11 Janvier 2011 à 09:18
MAX 1967. Réalisation: Phill Niblock & Dave Gearey 7MN.
Music: Max Neuhaus
Les premiers films de Phill Niblock ont souvant été des "portraits" d'artistes, de collègues provenant de différents domaines d'expression artistique. Dans son film "Max 1967" - Niblock, soutenu par Gearey son éditeur, filme les performences de Max Neuhaus, pionnier de l'électronique live, percussionniste, artiste d'installation, conceptuel… Il juxtapose habilement ses plans de façon à créer un changements constants au sein de la répétition ce qui donne sentiment d'étrangeté. La bande son est assurée par Neuhaus lui-même, "Zuper Z" qui mêle les versions de Zyklus" de Karleim Stockhausen et un dispositif d'asservissement du nom de "Max-Feed" (feed≠field). Le résultat est une suite de bruits agressifs dans lequel la percussion est à peine audible sous les couches de déplacement sonore et de ses distorsions.
Many of Niblock's early films are "portraits" of fellow artists from different fields of expression. In his 1967 Max, Niblock films performances of Max Neuhaus, uncelebrated pioneer of live electronics, percussionist, installation artist, etc. Niblock's shots are juxtaposed and craftily edited by Dave Geary so as to create a strange sense of constant change within repetition. The soundtrack is provided by Neuhaus himself, who mixes five simultaneous recordings of Stockhausen's Zyklus (which the percussionist recorded in a more conventional fashion recently) and a feedback device called Max-Feed. The result is a noise assault in which the percussion is hardly audible under the shifting layers of distortion. UbuWeb FilmPhill Niblock est né le 2 octobre 1933 à Anderson (Indiana USA), compositeur, cinéaste et vidéaste américain, directeur de la fondation Experimental Intermedia consacrée à la musique d'avant-garde qui est basée à New York et possédant une antenne à Gand, en Belgique.
Max Neuhaus Musicien américain il est né le 9 août 1939 et décédé le 3 Février 2009 percussionniste et interprète de musique contemporaine des années 1960, un pionnier dans le domaine de l'art sonore, un terme qu'il a rejeté, mais avec laquelle il est néanmoins associé. Il a créé de nombreuses œuvres sonores et installations sonores, il a étendu le son comme un moyen autonome dans le domaine de l'art contemporain.
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Par L M le 4 Janvier 2011 à 14:08
Joseph Beuys Filz TV (1970)
Dans cette vidéo au cadrage serré sur l'angle d'une pièce intérieure l'artiste Joseph Beuys et son chapeau se présente de dos, assis sur une chaise de cuisine face à un écran TV. recouvert de feutre. À ses pieds sont posés des gants de boxe et un boudin au sang.
Après nous avoir montré la neige de l'écran sous le feutre qu'il a posé il mime une boxe. Puis il utilise le boudin comme contacteur entre sa main et le feutre de l'écran avant d'en réaliser un objet à l'aide de son couteau. Enfin, il pose une toile de feutre sur le mur vis à vis duquel il approche le téléviseur. La "voix of" parle en allemand de l'actualité des prix du lait des viandes de l'actualité avant de devenir absurde et incongrue.
Le protagoniste de cette vidéo l'artiste allemand Joseph Beuys semble intéresser par un possible contact entre l'humain et la machine audio/visuel et s'attache avec les flux qu'il déploie à équilibrer dérisions et réflexions propres à l'estimable mouvement Fluxus des années 70.12 ANS après BEUYS'S POP
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Par L M le 4 Janvier 2011 à 03:11
John et James Whitney réalisateur films.
"Five Film Exercises" Film 1 de John & James Whitney 1943.
+ infos
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Par L M le 29 Décembre 2010 à 15:01
BEATLES ELECTRONIQUES de Nam June Paik & Jud Yalkut images, Ken Werner musique.
2'59" 1966–69/92 N/B COULEURS SONORISÉ.
"BEATLES ELECTRONIQUES" 2' 59' de Jud Yalkut et Nam June Paik, à l'origine, est de 1969, ce film a été tourné en noir et blanc sur pellicule 35 mn. pendant la diffusion TV, en direct, d'un concert Beatles. Les artistes ont improvisé "live" sur le récepteur télévision par des distorsions électromagnétiques en intégrant des courts films produits au cours d'expériences antérieures le tout accompagné de la bande-son “Four Loops” du compositeur Ken Werner. Cette musique provient des mélodies jouées par les Beatles qui furent modifiées électroniquement pour se constituer de quatre boucles, d'où son titre "Quatre boucles".
Ces images, d'hier, qui révèlent les engagements d'artistes dans l'art-électro naissant en manipulant des icônes, les pop stars, du moment, produisent, aujourd'hui, une relation directe à l'écran Mac qui se mettra en veille en nous donnant des visuels similaires et l'événement anniversaire des populairement célébres Beat-chanteurs.
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Par L M le 29 Décembre 2010 à 02:54
BEATLES ELECTRONIQUES de Nam June Paik & Jud Yalkut images, Ken Werner musique.
2'59" 1966–69/92 N/B COULEURS SONORISÉ.
"BEATLES ELECTRONIQUES" 2' 59' de Jud Yalkut et Nam June Paik, à l'origine, est de 1969, ce film a été tourné en noir et blanc sur pellicule 35 mn. pendant la diffusion TV, en direct, d'un concert Beatles. Les artistes ont improvisé "live" sur le récepteur télévision par des distorsions électromagnétiques en intégrant des courts films produits au cours d'expériences antérieures le tout accompagné de la bande-son “Four Loops” du compositeur Ken Werner. Cette musique provient des mélodies jouées par les Beatles qui furent modifiées électroniquement pour se constituer de quatre boucles, d'où son titre "Quatre boucles".
Ces images, d'hier, qui révèlent les engagements d'artistes dans l'art-électro naissant en manipulant des icônes, les pop stars, du moment, produisent, aujourd'hui, une relation directe à l'écran Mac qui se mettra en veille en nous donnant des visuels similaires et l'événement anniversaire des populairement célébres Beat-chanteurs.Electronic Moon, Parts 2-3 de nam june paik et jud yalKut, 1969.
VIDEO FILM WORKS,1966-1969
Nam June Paik et Jud Yalkut
1966-69, 05:36 min, N/B et couleur, son
Messe Zen 1966-69, 2:28 min, N & B et couleur
Electronic Moon 1966-69, 03:08 min, N/B et couleur, son.
Ce document ( vidéo-partielle) enregistré originairement sur support film 16 mn est le fruit d'une collaboration commencée en 1965 entre Nam June Paik et Jude Yalkut. Il révèle certaines des premières expériences "Electronique art" de Paik et Yalkut en rapport à l'imagerie électronique numérique associées à la télévision. "ELECTRONIC MOON NO 2" nous montre une utilisation variée de techniques liées à ce médium ; tels, la distorsion du matériel avec des aimants, l'image coloriée, la présence du noir, de l'ombre chinoise, des objets du quotidien, … ; l'ensemble accompagné de l'emblématique Moonlight Serenade de Glenn Miller nous donne un objet étrange et familier, à la fois connu et mystérieux où les artistes nous proposent des liens entre culture de masse et transcendance artistique.A Tribute to John Cage, Nam June Paik, 1973, Extrait film de Nam June Paik projection at Centre POmpidou, Paris on the 29th of sept 2010
All Star Video, Nam June Paik avec Ryuichi Sakamoto, 1984.
Thanks à Mitchell Parish pour le clavierLa poitrine semble être celle de Charlotte Moorman
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