• "Réinstallations" Bande annonce  video du Centre Pompidou

    FRANÇOIS MORELLET

    EXPOSITION

    Centre Pompidou
    75191 Paris cedex 04
    Standard : +33 (0)1 44 78 12 3

    2 mars - 4 juillet 2011
    11h00 - 21h00

    Alfred Pacquement – Pourquoi avoir choisi de privilégier les installations ? Comment les situez-vous dans votre oeuvre, et pourquoi ce titre « Réinstallations » ?
    François MorelletCette 455e exposition personnelle aurait pu être l'occasion d'une revue des oeuvres les plus marquantes de ma longue carrière, mais j'ai préféré en faire la toute première rétrospective de ce que je considère comme mes « installations ». Sous ce terme, je range les mises en place éphémères d'éléments légers que j'ai disposés différemment selon l'architecture de chaque lieu d'exposition. Depuis quarante-huit ans, j'ai souvent pris un plusgrand plaisir à imaginer et réaliser ces installations plutôt qu'à montrer toujours les mêmes oeuvres anciennes, arrachées cruellement et avec mille soins à d'autres lieux d'exposition. Ces installations ne figurent
    presque jamais dans les catalogues des expositions dont elles font partie : les délais d'impression étant trop longs pour reproduire des photos in situ, ce qui est le cas aujourd'hui pour le catalogue de cette présentation. Le titre « Réinstallations » est tout à fait pertinent si l'on admet que la qualité la plus spécifique d'une installation, c'est d'être éphémère. Elle se doit donc de mourir pour éventuellement renaître, modifiée par le nouvel espace qu'elle occupe. Ce caractère les différencie
    des oeuvres et des intégrations. Quand une installation comme celle de mes « néons pleureurs » est achetée, par exemple, par le Centre Pompidou, elle devient alors une oeuvre, et postule à l'immortalité. De leur côté, les intégrations peuvent être considérées comme des installations définitivement et richement installées. Enfin, dans ces « réinstallations » réside une grande contradiction liée au fait qu'elles doivent se plier aux contraintes du lieu. Ici, au Centre, les contraintes brillent par leur absence, une absence de mur et de plafond. Il a donc fallu « construire » des contraintes, des cimaises qui évoquent les différents espaces ayant vu naître chacune des installations réactivées.


    AP Le néon intervient constammentdans votre oeuvre. Comment l'avez-vous découvert et quelles qualités trouvez vous à ce matériau industriel ?
    FM Dès le début des années 1960, mes amis du Groupe de recherche d'art visuel et moi étions persuadés que le règne de la peinture, des tableaux et des sculptures était fini, condamné à jamais. Nous étions passionnés par les matériau
    modernes qui n'étaient pas encore trop « pollués » par l'art traditionnel. Nous aimions particulièrement tout ce qui pouvait créer du mouvement ou de la lumière. Depuis 1952 très précisément, je m'intéressais presque exclusivement aux lignes droites. Les tubes de néon me sont apparus comme un matériau idéal. Tout d'abord parce qu'ils sont droits d'origine, avant de se plier aux usages de la publicité. Ensuite parce qu'ils peuvent s'éclairer et s'éteindre brutalement. Et enfin parce que je croyais alors qu'ils n'avaient jamais été utilisés dans le domaine de l'art – comme le pensaient sans doute Martial Raysse et Dan Flavin à la même époque, alors que dans les années 1920 un grand artiste tchèque, Pešanek, s'en servait déjà. Au début, mes néons étaient toujours animés par des programmateurs très simples et je jouais beaucoup avec des rythmes d'allumage/extinction en déphasage.


    AP Comment avez-vous conçu le parcours de l'exposition ? Est-il chronologique ? Certaines propositions spatiales des années 1960 témoignent
    d'une volonté de faire participer le spectateur. Était-ce une manière de redéfinir la notion d'oeuvre d'art ?
    FM Le parcours est plus ou moins chronologique. Les oeuvres des années 1960 faisaient partie de labyrinthes et autres parcours accidentés du GRAV, qui avaient, c'est vrai, comme but principal de faire réagir et participer les spectateurs. Oui, nous étions politisés avec une part de naïveté propre à l'époque. Nous avons été invitésplusieurs fois en Allemagne, en Italie et deux fois même aux États-Unis. Nous rejetions l'attitude des artistes individualistes et inspirés et nous nous considérions comme de simples meneurs de jeu. Nous avons eu beaucoup de succès auprès des jeunes et très peu auprès des collectionneurs.

    AP Les titres de vos oeuvres sont parfois figuratifs, parfois mystérieux. Ce sont aussi des jeux de mots. Est-ce une contribution littéraire à votre œuvre plastique ?
    FM Mes titres, pendant assez longtemps, énonçaient simplement le système à l'origine de chaque oeuvre. J'aimais montrer que mon travail ne consistait à rien d'autre qu'à inventer et développer des systèmes et j'ajoutais un peu ironiquement que le titre pouvait même permettre aux amateurs peu fortunés de réaliser eux- mêmes leur propre « Morellet ». Par la suite, vers les années 1990, j'ai fini par trouver ces titres lourds, didactiques et ennuyeux. Tout a commencé en 1991 avec une oeuvre de néons qui s'intitulait alors 3 demicercles de néon inclinés à 0°-90°-45°. Cette oeuvre, la première d'une période un peu baroque, pouvait évoquer pour des spectateurs malveillants une danseuse bleue et un peu kitsch. Pour devancer les critiques, mon titre est devenu La Gitane, qui évoquait aussi les cigarettes. Par la suite – et jusqu'à aujourd'hui – j'ai préféré utiliser des titres incongrus qui libèrent mes oeuvres du sérieux qu'on pourrait y voir et que je déteste. Quant aux palindromes qui sont si difficiles à créer, je suis enchanté quand j'en trouve un qui s'applique à une oeuvre, comme « no end neon » ou « senile lines ». Et quant à l'éventuelle contribution littéraire des titres à mes oeuvres : oui, pourquoi pas ? Mes titres peuvent même plus facilement porter un message que mes oeuvres… qui n'en ont pas !

    FRANÇOIS MORELLET LA TOUTE PREMIÈRE EXPOSITION.

    françois morellet négatif

     Page en cours

    © studio point to point

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  • "Captation-phone" dans la revue "Chroniques de l'Art Vivant" des images d'André Morain illustrant l'article sur les travaux de François Morellet réalisés à la biennale de Venise en 1970.

     © Point to Point Studio

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  • "Be Nice Heaven In"
    [BOXING MORELLET]
    A round for entertainment
    The image is the photographer André Morain
    "Venice Biennale 1970 François Morellet"
    Chronicles in the living-Art Maeght

    "Be Nice Heaven In"
    [BOXING MORELLET]
    Une reprise pour divertissement contre François Morellet
    L'image est de la photographe André Morain
    Biennale Venise 1970 François Morellet
    dans Chroniques de l'Art Vivant-Maeght
    phone production Point to point Studio XXI

    © point to point studio

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     Joël SteinProposition alternée - 1958. Huile sur toile et bois 50 x 102 cm Copie Web Point to Point Studio

    « Pour moi il n'y a pas l'œuvre et le spectateur : son intervention crée de nouveaux rapports. L'objet n'est plus une fin en soi. L'œuvre, c'est cette dialectique qui s'établit entre l'objet et le spectateur. » Joël Stein.
    L'artiste né en 1926 dans le nord de la France Membre du Groupe de Recherche d'Art Visuel, dont une rétrospective a été présenté 1946-2010 à l'Abbaye aux Dames de Caen en 2010, est décédé le 24 juillet 2012.
    G.R.A.V.
    Groupe de Recherche d'Art Visuel 1960

    JOËL STEIN

    G.R.A.V. Morellet, Leparc, Sobrino, Yvaral, Stein, 1960

    "Nous voulons intéresser le spectateur, le sortir des inhibitions, le décontracter.
    Nous voulons le faire participer.
    Nous voulons le placer dans une situation qu'il déclenche et qu'il transforme.
    Nous voulons qu'il s'oriente vers une interaction avec d'autres spectateurs.
    Nous voulons développer chez le spectateur une forte capacité de perception et d'action."
    Signataire : Horacio Garcia Rossi, Julio Le Parc, François Morellet, Francisco Sobrino, Joël Stein, Yvaral.
    La dissolution du G.R.A.V. a été décidée à l'unanimité le 15 novembre 1968.
    Pour voir son site clique-Ici

    JOËL STEIN Peinture 1990

    Peinture de Joël Stein 1990.

    Voir site Joël Stein 1929/2012 Clique Ici

    Lien: Accélération Mouvement Moiré, vidéo clique Ici

    Galeria Studio F22 Joël Stein clique ici

    © studio point to point
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  • The magnificent seven, London - Appearance Saatchi Gallery

    Vin-Wine

    Lucio Chico
    Bernardo Lee
     Mark Donald

    Les Sept Mercenaires - The Magnificent Seven

    The magnificent seven, Les sept mercenaires. Video apparence Saatchi Gallery

    Page en cours © Point to Point Studio

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  • Jean Daniel Pollet portrait de Cadanet

    "Il possède ce don de tout simplement transfigurer tout ce qui relève de l'œil de sa caméra"

    Bassae Scénario Alexandre Astruc, dit par Jean Negroni. Réalisation de Jean-Daniel Pollet 1964 

    version 01

    Méditerranée film de Jean-Daniel Pollet, Volker Schlöndorff, texte Philippe Sollers 1963  Version longue clique ici

    Je voulais passer du néoréalisme à autre chose, au roman. Mais je désirais rester sur le terrain du cinéma. Ce qui pouvait lier les deux, c’était la description, les objets, les paysages, là où les mots et les images se croisent. Ou les sons, la musique. J’ai fait la musique de mes films avec l’un des plus grands, Antoine Duhamel. En 1963, je suis parti faire le tour de la Méditerranée, avec Volker Schlûndorff, en bagnole, un break 403, avec une caméra. Pendant trois mois et demi, on a parcouru 5 000 km. J’ai filmé, sans jamais raconter une histoire. Juste des lieux, des objets, des corps : c’est Méditerranée, un film de 45 minutes, fiction non fictionnelle. Que de la matière. Le montage a duré des mois. J’ai montré ça à Sollers, qui a été séduit et m’a écrit vingt pages pour la voix off. J-D Pollet Propos recueillis par Antoine Baecque 2001 lire + Clique Ici

    Que savons-nous de la Grèce aujourd’hui... Que savons-nous des pieds agiles d’Atalante... Des discours de Périclès... A quoi pensait Timon d’Athènes en grimpant au forum... Et cet écolier de Sparte pendant que le renard mangeait son ventre. Elargissons le débat... Que savons-nous de nous-mêmes, hormis que nous sommes nés là il y a des milliers d’années... Que savons-nous donc de cette minute superbe où quelques hommes, comment dire, au lieu de ramener le monde à eux comme un quelconque Darius ou Gengis Khan, se sont sentis solidaires de lui, solidaires de la lumière non pas envoyée par les dieux mais réfléchie par eux, solidaires du soleil, solidaires de la mer...
    De cet instant à la fois décisif et naturel, le film de Jean-Daniel Pollet nous livre sinon le trousseau complet, du moins les clés les plus importantes... Les plus fragiles aussi... Dans cette banale série d’images en 16 sur lesquelles souffle l’extraordinaire esprit du 70, à nous maintenant de savoir trouver l’espace que seul le cinéma sait transformer en temps perdu... Ou plutôt le contraire... Car voici des plans lisses et ronds abandonnés sur l’écran comme un galet sur le rivage... Puis, comme une vague, chaque collure vient y imprimer et effacer le mot souvenir, le mot bonheur, le mot femme, le mot ciel... La mort aussi puisque Pollet, plus courageux qu’Orphée, s’est retourné plusieurs fois sur cet Angel Face dans l’hôpital de je ne sais quel Damas... Jean-Luc Godard Cahiers du cinéma n° 187, février 1967.

    + Infos

     POURVU qu'on ait l'ivresse par Jean-Daniel Pollet, 1957

    Gala 1961

    l'amour c'est gai, l'amour c'est triste. 1971.

    L'ORDRE par Jean-Daniel Paulet 1973


    Pour mémoire  de Jean-Daniel Pollet suite clique Ici

    Musicien Antoine Duhamel

    À-la-recherche-de-Jean-Daniel-Pollet-Jean-Paul-Fargier.pdf

    Jean-Daniel Pollet - Le Horla et autres courts métrages

    Filmographie
        1958 : Pourvu qu'on ait l'ivresse...
        1960 : La Ligne de mire
        1961 : Gala
        1963 : Méditerranée
        1964 : Bassae
        1965 : Une balle au cœur
        1965 : Paris vu par… - segment Rue Saint-Denis (court métrage)
        1966 : Les Morutiers
        1966 : Le Horla
        1967 : Tu imagines Robinson
        1968 : Drôle de jeu (coréalisateur : Pierre Kast)
        1970 : Le Maître du temps
        1971 : Le Sang
        1971 : L'amour c'est gai, l'amour c'est triste
        1974 : L'Ordre
        1976 : L'Acrobate
        1978 : Pour mémoire
        1986 : Au Père Lachaise (coréalisateur : Pierre-Marie Goulet)
        1988 : Contretemps
        1991 : L’arbre et le soleil : Max-Philippe Delavouët et son pays
        1991 : Trois jours en Grèce
        1991 : Contre-courant
        1994 : Dieu sait quoi
        2001 : Ceux d'en face  

    © Point to Point Studio

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  • Histoire de mes cheveux, de la brièveté de la vie de Boris Lehman 16mm, color, 91 minutes, 2011

    Story of my hair - on the shortness of life by Boris Lehman

    Tentatives de se décrire livre de Boris Lehman Editions Yellow Now, 2006

    Faire le tour de soi :
    Je reviens sur moi-même comme dans un rêve nostalgique filmer chaque fois ce qui n'est déjà plus ce qui est mort en moi le passé déjà et l'ombre de moi-même […]

    […] Tentatives de se décrire serait un film sur la représentation. Comment on peut, par le truchement du cinéma, se décrire et décrire l'autre. La caméra comme miroir et comme troisième œil. Au départ, un film épistolaire, une enquête et un voyage conçu comme un collage, entre documentaire et fiction.

    Clémentine et Boris conversation Lehman Lemaître 2006

    Boris Lehman portrait

    Contre le temps et l'effacement Boris Lehman preésenter par Les films du Centaure.


    Boris tente de dégonfler le monde.
    Il est gonflé!

    La dernière (s)cène - l'évangile selon St Boris The Last Super -The Gospel according to St Boris 1995-2003

    Lien clique Ici

    + Infos

    Boris Lehman Re:voir

    Boris Lehman Cinématon #1463 by Gérard Courant

    clementinelemaitre@hotmail.com

    Livres,

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