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À la fin du XXe siècle, des artistes contemporains circulèrent dans les rues de Nîmes pour se rendre à la Galerie d'Art Contemporain Carreton du Boulevard Carnot afin d'exposer dans leur carré
Un Bouddha à une fenêtre de Nîmes.
Une fenêtre à la galerie de Nîmes
Space Walk Place Nimes
SEA [derrière]. Promenade Contemporaine
La porte principale de la galerie d'art contemporain du XXe siècle à Nîmes
Around You. Parcelle Contemporaine "Ton Carré", Dessin Dante Camel Voir à Nîmes.
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Advertising. Best Of Graphis
Design-Dk 1996 books
Design meubles par Sembach-Leuthauser-Gosel. Taschen
Die Neue Architektur, New Architecture, Nouvelle Architecture, de Alfred-Roth.
École d'ULM. Textes et Manifestes
Énergie Pour La Vie. Textes Photos: Milligan, Alves, Nader
Frank O'Ghery Herman Miller Architecture
Équipement Métal, Strafor Ax. Catalogue Publicitaire
Light Design
Les Nouvelles tendances Design, Arad, Deganello, Mendini, Kita, Starck, Nixon, Hollein
Starck. Page Herbet Schoenheit livre
Le Poème Electonique: Corbu- Xenaki, Philipps
Ma maison Lecorbusier
Fuksas Sacconi, Una-Caza, A-Un-Altra
02, Revue art contemporain, page Raymond Hains
Smart: Documents press Heudorfer
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Enzo Mari Building Project Nîmes Point to Point Studio
CONTENIR REGARDER JOUER
Bruno Munari - Enzo Mari
Cher Bruno Danese
Avec la situation chaotique d'aujourd'hui qui existe également à tous les niveaux de la culture, il me semble trop facile et dangereux de monter une exposition qui puisse être composée de travers où même interprétée uniquement comme cachet culturel, comme cela arrive pour beaucoup d'exposition sérieuse de ce genre, vues ces dernier temps. Aujourd'hui faire une exposition sérieuse de design devrait avoir une signification socio-économique, c'est à dire politique. Dans ce sens il aurait été impossible de dire et de ne pas dire sans mystifier. Par ailleurs, limiter une approche du design au seul niveau de la méthode et de la technique, qui est ce que l'on fait dans le meilleur des cas, est une attitude bien médiocre et qui de plus peut être mystifiée, car les aspects économiques sont aussi les aspects prioritaires de la méthode.
D'autre part, réaliser une exposition par deux interventions " personnelles", la mienne et celle de Munari - qui implique également des intérêts extérieurs à tes productions - prétendant communiquer au public deux idéologies différentes au moyen d'exemplifications variées, mais en soulignant cependant les objets réalisés par "Danese" aurait signifié et même particulièrement mis l'accent sur les aspects culturels, tout en sacrifiant les idéologies particulières. D'autant plus que j'estime les implications culturelles suffisamment claires, à travers les objets de la production. Nous pouvons conclure aujourd'hui, pour la "Production Danese" comme pour toute autre production au monde, l'unique solution (si l'on ne veut pas faire de la publicité indirecte, bien que pire que la directe) consiste à présenter les objets de la façon la plus simple et la plus neutre possible. Ce point de vue est celui qui devrait insprer tant la conception du catalogue que l'organisation de l'exposition…/… Enzo Mari extrait de texte présent dans contenir regarder jouer 1969Bruno Munari et Enzo Mari, Catalogue Musée des arts décoratifs - Palais du Louvre. Paris 70
Bruno Munari Enzo Mari + Infos
Enzo Mari est associé à des enjeux théoriques plus qu’aux retombées commerciales, le travail de Mari a transformé le champ du design en privilégiant une réflexion critique poussée qui s’exprime autant dans des textes que dans les formes d’un design fonctionnel, comme avec Proposta per autoprogettazione (1974), une série de mode d’emploi pour construire des lits, des tables et des armoires, tous dessinés par Mari et gracieusement offerts au public qui pouvait ainsi détourner les circuits de la distribution et customiser son mobilier. Mari est souvent décrit comme un humaniste passionné et insolite, un caractère à part, échappant à tous les diktats et les orthodoxies qui s’imposent. Libre par conviction, Mari a fréquemment été placé dans le rôle de conscience critique du design, mais, modeste, il se voit plus comme le protagoniste du conte de fées : « Les habits neufs de l’empereur » dans lequel un empereur nu qui croit être habillé d’un tissu extraordinaire défile nu devant la foule qui s’esbaudie poliment. +++ CH
Bruno Munari s’est intéressé au graphisme, à l’illustration, au livre, tout autant qu’aux arts plastiques, au design, à la photographie, au cinéma. Il a traversé et participé à de nombreux mouvements artistiques des avant gardes du 20ème siècle. Très jeune, il participe aux mouvements Futuriste et Surréaliste. Très impliqué dans le Mouvement Art Concret, fondé à Milan en 1947, qui regroupe, entre autres, des artistes comme Max Bill, Klee, Kandinsky, Arp, Sottsass, il expérimente les formes géométriques, triangle, cercle, carré, cherchant à supprimer le superflu. Son travail concilie l’architecture, le design industriel et les arts visuels chers au Bauhaus. Dès les années 1930, le livre va devenir le support de ses recherches artistiques. Formé par l’un des maîtres du Bauhaus, Herbert Bayer, l’activité graphique de Munari commence avec des innovations radicales. Son goût pour la typographie l’amène à utiliser la lettre comme un langage en soi, à la manière du constructiviste russe El Lissitzky. S’inspirant d’anciens livres d’anatomie, il introduit des feuilles transparentes qu’il juxtapose entre des feuilles opaques, il joue sur les dimensions et les matériaux, mettant l’accent sur l’aspect tactile du livre-objet, sans oublier l’aspect ludique et l’humour. Il s’adresse tout particulièrement à l’enfant qui sommeille en nous avec ses « livres illisibles » (1949), avant la série des « Pré-livres » destinés aux tout-petits. Appliquant au livre ses expérimentations d’artiste dans un but d’appropriation par le lecteur, il vise l’art « de tous » et non «pour tous ». Passionné de pédagogie, il crée des ateliers de découverte, à l’instar de celui installé en 1977 à l’Académie des Beaux-Arts, dite Brera, de Milan. Il réalise des performances pour jeune public, activité dont il ne se lassera jamais.
Bruno Munari Chair ∆ 1974/XXI° par Enzo Mari
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New logo groupe Carrefour Mobile Icon Point-to Point StudioNew logo Groupe Leclerc icon Mobile Point-to Point Studio
Carrefour : à la direction Georges Plassat qui totalise : 2 681 839 € pour la rémunération de l'année 2012. À la caisse Élisa Marra qui n'a pu totaliser les 13 339 € qu'elle devait recevoir annuellement. Déprimée par les 201 raisons qui la séparait de son hyperchef elle est partie lourde des biscuits qui l'ont menée à la faute.
Casino : à la direction Jean-Charles Naouri, a totalisé 712 500 € Soit une part fixe de 700 000 € et des jetons de présence pour 12 500 €. Martin. Jeune, il veut resté anonyme. Il est à l'approvisionnement ; travail de nuit principalement, sur une base de 30 heures. Avec les primes il atteint l'équivalent des jetons de présence de son Président Directeur Général.
Leclerc : à la direction de l'assemblage directorial Michel-Edouard Leclerc qui totaliserait pour l'année 2013, 75 0000 00 €. Au drive: Julia et Romain, depuis huit ans qu'ils travaillent au supermarché sur le site du Pont Michel, ils sont bien malheureux que Michel le tonton Leclerc est vendu le Roc'éclair et qu'ainsi ils ont peur de perdre le petit bénéfice des employés de la maison, et que c'est moins rassurant aujourd'hui et qu'on n'sait pas où qu'on pourra trouver d'aussi pratique pour les cercueils.
Bob Dylan - Stuck Inside Of Mobile With The Memphis Blues Again
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Ettore Sottsass Ritratto, Portrait. Architecte Point to Point Studio
“Je pense que le futur ne commence que lorsque le passé a été complètement démantelé, quand sa logique a été réduite en poussière et qu’il n’en reste plus que la nostalgie.” Ettore Sottsass
Ettore Sottsass Photographe, Point to Point Studio
“Le design ne signifie pas donner une forme à un produit plus ou moins stupide, pour une industrie plus ou moins sophistiquée. Il est une façon de concevoir la vie, la politique, l’érotisme, la nouriture et même le design.” Ettore Sottsass
Ettore Sottsass designer italien Point to Point Studio
" À force de marcher dans des zones d’incertitude, à force de dialoguer avec la métaphore et l’utopie, à force de rester à part, nous avons accumulé aujourd’hui une certaine expérience. Nous sommes devenus de bons explorateurs. " Ettore Sottsass
Ettore Sottsass Pour Faire l'amour designer 1970
À présent tout le monde dit que je suis très méchant, tous disent que je suis vraiment méchant parce que je suis designer, tous disent que je ne devrais pas exercer ce métier – que je suis mauvais –, tous disent que si quelqu’un exerce ce métier, c’est au mieux onirique. Tous disent que le designer a « comme seul et unique objectif de s’inscrire dans le cycle de production/consommation ».
Tous disent que le designer ne réfléchit pas à ce qu’est la lutte des classes, qu’il ne sert pas la cause des gens, et qu’il travaille au contraire pour le système…Et que le système le mange, le digère et ne s’en porte que mieux. Il engraisse même. Tous disent qu’il n’y a rien à faire, qu’être designer serait comme un horrible péché originel et qu’une fois qu’on l’a commis, il est en nous pour toujours. Ils me désignent comme le coupable de tout ce qui ne va pas. Parce que je suis un designer et étant donné que par définition je travaille pour l’industrie, que l’industrie est l’équivalent du Capital et que ce dernier fait la guerre, etc., ils me rendent donc responsable de la guerre du Vietnam. Ils m’accusent aussi d’être responsable des morts de la route car c’est le Capital qui produit les voitures ; et pour ces mêmes raisons, je devrais aussi assumer la culpabilité des suicides dans les villes…
Je suis très méchant parce que je suis un technocrate. Je suis seul à connaître des choses et selon eux, je ne le devrais pas. Tous disent que je devrais en connaître d’autres afin de détruire le Capital.Mais comment peut-on détruire le Capital ? … Comment faire une industrie sans design ?
Le problème n’étant pas de savoir si on est méchant ou pas parce qu’on est un designer, mais plutôt de savoir ce qu’on est capable de faire avec ça quand on est un designer.… Je voudrais que ceux qui m’accusent viennent près de moi, ici, autour de cette table à dessin où je travaille et essaient de comprendre ce qu’est mon métier, la nécessité, l’habitude ou parfois l’espoir qui m’habite…
Je ne sais pas s’il est vrai que des idées politiques sont à même de déterminer la signification de tous les gestes de la vie ou bien si c’est le contraire et que chaque décision, chaque geste, chaque mot qui prend place dans le temps et l’espace trouve, enregistre et défend une signification politique…Ce que j’essaie d’exprimer ici c’est que si quelqu’un décidait de devenir designer, son choix devrait être motivé parce qu’il se pense en tant que tel et non pas comme un homme politique dont il aurait emprunté le jargon et les méthodes et qui parle, et parle et parle. En effet pendant que j’écris cette histoire, je ne fais pas de design. Que j’écrive une histoire est en ce qui me concerne un travail d’amateur étant donné que mon objectif est d’être un bon designer et c’est tout, c’est cela mon travail. Quant à la politique – la vraie – je l’exprime dans mon design. Si j’écris cette histoire c’est que j’en ai ras le bol que tous me disent que je suis méchant comme si j’avais contracté un péché originel, ce qui est à peu près ce qu’ils disent. J’ai le sentiment de revivre la situation que j’ai connue pendant la guerre quand j’étais dans les chasseurs alpins. Les officiers me répétaient que je devais être chasseur alpin puis ils n’ont eu de cesse de me dire que j’étais un mauvais chasseur alpin parce que j’étais de réserve. Ils me reprochaient de ne pas être suffisamment sur mes gardes, de ne pas bomber assez le torse, de ne pas avoir l’esprit d’initiative des militaires et de ne rien comprendre à la guerre. Ils me disaient aussi que je n’avais pas l’esprit sportif, c’est ainsi qu’ils l’appelaient, et l’ensemble de leurs reproches semblait faire de moi un cas désespéré de leur point de vue…Ils émettaient ces critiques envers tous les officiers de réserve, mais aussi à tous les chasseurs alpins, et ils hurlaient, ils hurlaient, ils hurlaient que nous étions tous mauvais. Eux, ils restaient dans leurs bureaux, mais finalement, malédiction ! De quels corps sont remplis les camps de concentration et les cimetières si ce n’est de ceux qui ont combattu ? Ettore Sottsass Jr., « Mi dicono che sono cattivo » 1973, Texte traduit par Alexandra Midal
CIAO ETTORE
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Entretien-Intervista E. Sotsass/F.Novembre
Médiation centre Pompidou e. Sotsass
Visite biographique avec design public : Ettore Sotsass
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Building project - Point to Point Studio
Jean Nouvel portrait à l'Institut du Monde Arabe Paris
ANTI-MANIFESTE PARODIQUE EN FAVEUR D'UNE ARCHITECTURE PLURIELLES
J'aime que les architectures soient intelligentes et caractérisées. Je les aime comme on aime une époque, une civilisation. Comme signe révélateur de savoir-faire, des préoccupations esthétiques et pratiques. Je les aime surtout comme pétrifications d'un instant d'imagination. Je les aime aussi en tant qu'intentions réalistes. Comme résultat d'un acte de volonté et de maîtrise. Comme constat d'une proposition qui a su, pour exister, se faire admettre. Je les aime comme illustrations des limites du possible daté. Je les juge comme témoins de consensus économiques et culturels.
Je suis près à en aimer beaucoup. Des pures et des impures. Des vertueuses et des putains. Des spontanées et des sophistiquées. Des nes et des sapées. Des prolos et des bourgeoises. Pourvu qu'elles soient vivantes ! J'ai horreur des momies et des ressuscitées ! Laissons sa fiancée à Frankenstein. Pourvu qu'elles soient tolérantes ! Esclave cherche maîtresses : très peu pour moi. Le rapport de type sado-maso de celles qu'imposent leur mode de vie et qui font perpétuellement la démonstration ostensible de leur force. NON MERCI ! Pourvu qu'elles soient intelligentes ! On ses lasse même des ravissantes idiotes ! Si elles ont de l'esprit ! si elles sont cultivées et si elles n'étaient pas leur savoir , je les écouterai. Si elles sont savantes, je leur rendrai visite et m'intéresserai à leur découvertes. Tant qu'à faire, je les préfère belles, ce n'ast pas forcément Marylyn, encore que… non, je veux dire avec du charme et des petits défauts attachants genre Barbar Streisand par exemple.
Je n'aime pas les imaginer comme des systèmes, comme des robots faits des mêmes pièces interchangeables, bien programmés pour répondre à des questions limitées. Je préfère les penser uniques, trimbalant des qualités et des défauts inscrits dans leur patrimoine génétique. Fragiles et mortelles, nécessitant amour soins et attentions. avec, comme tout le monde, destin incertain lié au coups du sort et à la communauté à laquelle elle appartiennent. Je les aimes pour elles-mêmes pour leurs personnalités singulières. J'ai un faible pour les branchées sensibles à l'esthétique du temps, influencées par la littérature, par la bd, la télé, le ciné, la photo,et la création artistique de l'heure ; se servant avec discernement de tous les aspects de leur vie, pour se faciliter et se la rendre heureuse, des appareils électroniques "up to date" et des inventions plus récentes. Je m'intéresse aux intellectuelles, qui savent comment elles sont faites, qui se posent des questions existentielles : où suis-je ? d'où je viens ? où vais-je ? Celles qui s'organisent pour exploiter au mieux leurs qualités et leurs défauts conscientes de l'importance de leur inconscient.
Je ne désespère pas d'en connaître beaucoup. de l'une à l'autre, j'assume les ruptures et suis le champion du pluralisme. A l'une et l'autre, j'ajoute LES autres. A la noire et la blanche j'ajoute toutes les couleurs, toutes les nuances et les chamarrées et les bigarrées. Elles ne sont tenue qu'à être vivantes, tolérantes, intelligentes et différentes. Plutôt que de promener l'une ou l'autre, l'une et l'autre, dans chaque ville ville, dans chaque port, je choisis sur place, parmi les autres. Plusieurs c'est plus sûr. Jean Nouvel 1983/4 En réponse à la demande de Patrice Goulet : Moi qui attendais de toi un contre manifeste !?Pourquoi-pas? Explorer View Pub pages 2 et 3, L'Architecture d'Aujourd'hui n 231.
Maison de Poupées 1983
Chaque Objet implique une Architecture Différente. Jean NouvelDe fait, j'aime bien les cocktails venturiens bien dosés : un peu d'art pop, trois symboles, deux références historiques le tout lié à à la sauce sociologique et saupoudré d'ironie. Mais depuis la recette est appliquée dans tous les fastfoods pour peu qu'ils se trompent dans les dosages , ça donne des aigreurs d'estomac. Arrêtons… Et pour conclure disons, sans ambiguïté : Venturi and Co, c'est intelligent, c'est une approche conceptuelle sur des préalables qui méritent d'être discutés. Jean Nouvel
Revue AA Architecture Aujourd'hui spécial Nouvel 1984
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Projet Corbu Projet Menphis Projet Contain