• Grand-chariot et Polaire, photo (partie droite de Jean Suquet)

    Le Septentrion, ce sont les sept étoiles du Grand-chariot dont il suffit de prolonger sept fois l'essieu arrière pour pointer la seule qui ne bouge pas : la Polaire. Pour Calaferte, la Polaire c'est la femme. Hélas il sait que la ronde de ciel qui lui fait cortège n'est qu'illusion d'optique. Alors sa vénération est contrebalancée de détestation. Face d'ombre et face de lumière gravitent en lui d'un même mouvement. Cette lune obsédante il la porte aux nues en la déshabillant. Il la jette à terre, il l'écrase de tendresse. C'est écrit bref, en mots crus, nerveux de rage froide, exacerbés par une lucidité blanche comme un abcès en mal d'enfance. Fièvres à venir qui éclatent soudain en somptueuses métaphores, en délies lyriques parfaitement maîtrisés. Ces dérives forcenées à travers la ville, dont le bitume luit comme une voie lactée, brillent du même éclat que Tropique du Capricorne et Le Voyage au bout de la nuit. Pour rester dans le  vocabulaire stellaire: un livre de première grandeur. J. Suquet. Octobre 1990-art. 368 Calaferte (Louis)–Septentrion–Paris : Gallimard, 1990– 435 p couverture illustréé 18 cm–folio : 2142–ISBN 2-07-038227-3.

    LECTURES CHOISIES EXTRAIT 368

    Calaferte videos

    Louis Calaferte Entretiens

     Publication du livrre de Jean Suquet LECTURES CHOISIES en cours © studio point to point and From Point to Point XXI°


    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks Pin It

  • Ce que les prostituées ont de plus beau, elles le donnent : leur appareil provocatoire, leur apparence dans la rue, au bas des marches. En haut, ce qu'elles vendent, c'est du vent. Les valeurs auxquelles Péladan attache le plus haut prix, son alchimie  sans sel, sa rose croix sans poivre, son catholicisme et ses prophéties sur la décadences des Latins, du vent ! Mais la provocation par laquelle il nous séduit à le suivre à travers mille pages d'une prose chantournée, harassante ne manque ni de sel ni de poivre, qu'elle s'incarne dans Nine-la-putain ou mieux dans la duchesse d'Este, vierge à plaisir par vœu de ne succomber qu'au vice suprême : coucher avec le Saint-Esprit. Cette dame exacerbe le plaisir, fouette les sangs des hommes comme des femmes, les tisonne jusqu'à leur point de fusion où elle fuit. Nous en sommes toujours à la tentation de Saint Antoine ! Mais les rôles sont reversés. Inversion que Péladan glorifie par un néologisme. Cette femme qui ajoute à ses charmes angéliques les armes bestiales  de la virilité. Il ne la célèbre pas comme Platon sous le nom d'androgyne mais de gynandre*. Soit, pour cette première place rendue à la féminité. Il sera beaucoup pardonné à ce sacré misogyne. J. Suquet.  Mars 1980-art. 152 PELADAN ((Josephin). - Le Vice suprême. - Paris : 2d. des autres.1979. - 365 pages : Couverture Illustrée en couleurs : 20 cm. - (Les Pâmés).

    LECTURES CHOISIES EXTRAIT

     * botanique épi composé de fleurs femelles plus nombreuses que les fleurs mâles.
    Dans la définition de l'hermaphrodisme et en particulier pour un hermaphrodite, gynanndre, précise une ressemblance humaine, un rapprochement à la femelle pour le mâle ou vice et versa pour l'homme.

    + sur le livre GOOGLE BOOKS click here

    Publication du livrre de Jean Suquet LECTURES CHOISIES en cours © studio point to point and From Point to Point

    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks Pin It

  • Jorge Luis Borges éléments Biographiques eet entretien


    Bibliothécaire, écrivain, poète, Jorge Francisco Isidoro Luis Borges Acevedo est né de Guillermo Borges et Leonor Acevedo Suárez à Buenos Aires en Argentine le 24-08/1899… Après avoir épousé le 26-04/1986, Maria Kodama, qu'il fréquente depuis les années 1970, il décède à Genève en Suisse le 14-06/1986 où il repose.

    Georges Charbonnier  1921:90 Entretien avec Jorge Luis Borges sur France Culture, diffusé en mars 1965 Émission complète. Clique Ici

    EXTRAIT : Enquêtes / Entretiens Jorges Luis Borgès avec Georges Charbonnier Paris, 1965.
    Cette partie de la conversation aborde l'Ultraîsme ; sa métaphorique exagérée vaguement moderne. Le Dadaisme, son absurde revendication de paternité qu'il  tendrait à prouver que premiers et seconds sont des commerciaux professionnels. Le Symbolisme ; Cymbalisme comme disait Verlaine (Art Poétique*). Le Surréalisme ... Poésie et littérature comme passion ...

    Ô qui dira les torts de la Rime ?
    Quel enfant sourd ou quel nègre fou
    Nous a forgé ce bijou d'un sou
    Qui sonne creux et faux sous la lime ?

    Thanks Photo Charles H. Phillips/Time & Life Pictures/Getty Images

    Verlaine_Paul_Jadis_et_Naguere_Point_to_Point_Studio.pdf

    Page en Cours © studio point to point XXI°

    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks

  • Louis François Deletang, alias , Louis Ferdinand Destouches, Aka, Céline.

    C'est par deux coups qu'ils l'ont tiré la représentation. La tempe qu'il visait la première fois qu'il a raté le geste. Lui. C'est de face qu'il a agrafé la barre à son portrait. Lui. Maintenant c'est du bord de la mort qu'elle nous regarde sa béance. " C'est pas du propre : L'identité " Sic : Extrait "Les Comptes de Cheval Blanc'" de Monsieur Louis Hardouin 1961.

    LOUIS FERDINAND DESTOUCHES VOUS LA POUSSE LA CHANSONETTE  : RÈGLEMENT 

    VoiX & AccordéoN 

    TextE

    RÈGLEMENT
    I
    Je te trouverai charogne !
    Un vilain soir !
    Je te ferai dans les mires !
    Deux grands trous noirs !
    Ton âme de vase dans la trans’pe
    Prendra du champ !
    Tu verra c'est une belle assistance
    Tu verras voir comment qu" l’on danse !
    Au grand cimetière des Bons Enfants !

    Refrain
    Mais voici tante Hortense
    Et son petit Léo !
    Voici Clémentine
    Et le vaillant Toto !
    Faut-il dire à ces potes
    Que la fête est finie ?
    Au diable ta sorte ?
    Carre ! Dauffe ! M’importe,
    O malfrat ! tes crosses
    Que le vent t’emporte !
    Feuilles mortes soucis !

    II
    Depuis des payes que tu râles
    Que t’es cocu !
    Que je suis ton voyou responsable
    Que t’en peux plus !
    Va pas loper l’occase unique
    De respirer !
    Viens voir avec moi si ça t'pique!
    Aux grandes osselettes de Saint-Mandé, (bis)

    Refrain ...
    III
    C’est pas des nouvelles que t’en croques
    Que t’es pourri !
    Que les bonnes manies te suffoquent
    Par ta Mélie !
    C’est comme ça qu’est tombé Mimile
    Dans le grand panier !
    Tu vas voir ce joli coup de pile
    Que j’vais t’ourdir dans l’araignée !

    Refrain ...
    IV
    Mais la question qui m'tracasse
    En te regardant !
    Est-ce que tu seras plus dégueulasse
    Mort que vivant ?
    Si tu vas repousser la vermine
    Plus d’enterrement !
    Si tu restes en rade sur la pile (quille)
    J’aurai des crosses avec Mimile
    Au trou cimetière des Bons Enfants !

     Refrain (variante)
    Mais voici tante Hortense
    Et son petit Léo !
    Voici Clémentine
    Et le vaillant Toto !
    Faut-il dire à ces potes
    Que la fête est finie ?
    Au diable ta sorte ?
    Carre ! Dauffe ! M’importe,
    O malfrat ! tes crosses
    Que le vent t’emporte !
    Tourbillons et souci...s
    - Voilà. C'est fini.

    Texte de la chanson Règlement d'après le Cahier de l'Herne " CELINE" éditions de l'herne, le disque Pacific LDPF 199 et L'oreille de l'injustice.

     
    Texte de la chanson À nœud coulant d'après le Cahier de l'Herne " CELINE" éditions de l'herne, le disque Pacific LDPF 199 et L'oreille de l'injustice.

    I
    Vive Katinka la putain
    Celle qui n’aime le matin
    À l’aube grise !
    Crève le grain
    Ni mon cœur fidèle ni les roses 

    Refrain
    Youp ! Profondis !
    Yop ! Te Deum !
    À la grande vergue le petit homme !
    Chacun goéland dans sa mâture !
    À nœud coulant !
    Brave figure !

    II
    Quand Katinka sera bossue
    Nous irons voir aux citadelles
    À force de prêter son cul
    La cloche trois fois gros comme elle
     

    Refrain
    Youp ! Profondis !
    Yop ! Te Deum !
    À la grande vergue le petit homme !
    Chacun goéland dans sa mâture !
    À nœud coulant !
    Brave figure !

    III
    Celle qu’on branle chaque matin
    Pour fair’ lever tous les putains
    Grosse bataille petit butin
    Depuis l’Irlande aux Dardanelles !

    + d'infos clique sur les liens et les images/+ informations click on the words and pictures

     

    Entre les lignes. (RSR) "Céline, Un Pamphlétaire en Guerre" Jean pierre Martin, Jérôme Meizoz, Pierre-Guillaume de Roux, modérateur Christian Ciocca.

     Extraits Pamphlets de Louis Ferdinand Céline 

     L’ÉCOLE DES CADAVRES 1938.pdf

    BOUQUET

      Le Dr Logre, médecin de l’Infirmerie spéciale de la Préfecture de Police, signale que les cas de delirium tremens ont presque doublé depuis l’application des nouvelles lois sociales.
      L’absinthe est à présent servie dans les grands “démis” jadis réservés à la bière (le Populaire ; 27 décembre 37)
      Les aliénistes signalent une aggravation et une augmentation des cas de folie qui placent notre pays au premier rang des statistiques européennes de l’aliénation mentale.
      La “Bénédictine” dont l’action de capital payée 750 francs vaut aujourd’hui 6 860 francs a élevé régulièrement ses dividendes de 200 francs 80 en 1935 à 355 francs en 1938. 

     BAGARELLES POUR UN MASSACRE .pdf

    Une capitale loin de la mer c'est une sale cuve d'asphyxie, un Père-Lachaise en convulsions. C'est pas de l' "Urbanisme" qu'il nous faut!... C'est plus d'Urbanisme du tout! La banlieue faut pas l'arranger, faut la crever, la dissoudre. C'est le bourrelet d'infection, la banlieue, qu'entretient, préserve toute la pourriture de la ville. Tout le monde, toute la ville à la mer!. sur les artères de la campagne, pour se refaire du sang généreux, éparpiller dans la nature, au vent, aux embruns, toutes les hontes, les fientes de la ville. Débrider toutes ces crevasses, ces rues, toutes ces pustules, ces glandes suintantes de tous les pus, les immeubles, guérir l'humanité de son vice infect: la ville...

    LES BEAUX DRAPS pdf.zip

    L’ouvrier il s’en fout d’être aryen pur ! métis ou bistre ! de descendre de Goths ou d’Arthur ! pourvu que son ventre ne fasse pas de plis ! Et précisément ça se dessine... Il a d’autres chats à fouetter ! Qu’est-ce que ça peut bien lui faire d’être de sang pur ou de mélange ? Pourquoi pas marquis de Priola ? duchesse des Gonesses ? Tout ça des histoires de boches, des trucs pour emmerder les juifs, les razzier, secouer leur pognon. C’est des vengeances de l’Hitler qu’a pas pu dominer le monde, bien emmerdé. Y a des petits juifs bien sympathiques, et des Français des vaches finies, des lots écœurants. C’est pas du tout une question de race. C’est une question de classe. Tout le monde sait ça... Le juif est l’ami de l’ouvrier, démocrate, ami du progrès, partisan de l’instruction publique, du suffrage des femmes. C’est ça qui compte !
    C’est autre chose que du cagoulard. Un ami de la liberté ! c’est un persécuté le juif, un homme qui souffre pour sa religion ! Une victime des dictatures ! Les juifs responsables de la guerre ? Voilà encore une autre salade ! Une invention du Capital pour disculper les vrais coupables, les hommes de la cinquième colonne. Les vrais coupables c’est Hitler et puis Wendel, peut-être Dreyfus (et encore pour lui c’est à voir), d’accord et d’accord tous les trois (les gros ne se mangent pas), avec Churchill et Franco [53] pour étrangler le prolétariat, lui reprendre ses conquêtes de 36, sa dignité par les week-ends, sa Simca 12 et son bois de rose.
    C’est ça pour lui la guerre du monde à Prolétaire 41, c’est pour ça qu’il crève, qu’il la saute. On lui changera pas son idée avec des fifres et des sourires. La question du jour et de l’avenir. Il a la vérité dans le tronc, il en changera plus.
    Tout le reste c’est que de la manigance, des embrouillaminis de fausses vaches, de mecs payés par les dudules et par conséquent par les riches pour déconfire, noyer le poisson, pour endormir le damné de la Terre.

    CÉLINE, DESTOUCHES, DELETANG

     Procès Céline Documentaire dirigé par Antoine de Meaux et Alain Moreau

    Dans ce film dense, l’accusé dialogue, par archives interposées, avec une quinzaine de détracteurs et défenseurs aussi talentueux que passionnés, écrivains et essayistes, biographes et historiens (François Gibault, Philippe Sollers, Stéphane Zagdanski, Émile Brami, Pierre Assouline, Pascal Ory, Pierre-André Taguieff, Annick Durafour, Serge Klarsfeld...).


    A Entretiens avec Louis Ferdinand Céline avec André Parinaud, 1958 - Autre lien Clique Ici


    B Entretiens avec Louis Ferdinand Céline avec Francine Bloch 1959 - Autre lien Clique Ici

    Louis-Ferdinand Céline "Une légende, une vie" réalisation Claude Jean Philippe et Monique Lefevre TV Française 1976 clique-ici

    Bibliographie Louis-Ferdinand_Destouche-Celine.pdf

    + infos

    Louis-Ferdinand Céline - Henri Guillemin

    Le Petit Celinien Videos Céline

    PAGE EN COURS © studio point to point

    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks Pin It

  • Hurlé et autres poèmes

     Tonight Let's Make Love in London. Royal Albert Hall Reading "The Change" 1965

     Tonight Let's Make Love in London. Royal Albert Hall Reading "The Change" 1965

    Peter Whitehead And the Sixties
    Studio-Bfi Video

    英国1967年纪录片,这部类记录片是1965年6月11日在皇家爱尔伯特音乐厅拍摄的现场.记录了这个世纪最杰出也是最尊贵的诗人的聚会。出席的有Allen Ginsberg(金斯伯格 生于1926年,是“垮掉一代”的主要诗人)、Lawrence Ferlinghetti(劳伦斯.费林赫迪生于1919年,是一位“垮掉一代”的诗人,有《心灵的科尼岛>)、Gregory Corso(格雷戈里.科尔索),Harry Fainlight,与Michael Horovitz

    Howl and other poems

    Allen Ginsberg Bed Méditation circa 60

    © studio point to point

    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks Pin It

  • Portrait de Pierre Guyotat de Seb Jarnot.

    "L'INSOUMIS" DE LAURE ADLER - « Hors-champs » à consacré la dernière semaine de l'année  2010 à Pierre Guyotat. - Adolescent rebelle qui aime les poètes et la littérature il va se trouver embarqué dans tous les sens du terme dans la guerre d'Algérie qu'il vivra dans sa chair et dans son âme et qui, même s'il a déjà écrit "Ashby", le transformera en écrivain avec la publication de "Tombeau pour 500 000 soldats", livre culte encore aujourd'hui tant par la scansion de son écriture que par le désir de rendre hommage à toutes les victimes de cette guerre qui ne disait pas alors son nom. Guyotat, tout au long de ces émissions, parle de la fabrique de son écriture, de sa morale, de l'éthique nécessaire pour être en corps à corps avec la langue, sa langue, celle qu'il a inventée et qui se nourrit des langues plus anciennes de la Haute Antiquité. Il écrit pour être dit, proféré, sa langue a besoin de l'espace pour se déployer comme l'a admirablement montré Patrice Chéreau avec sa lecture de "Coma". Guyotat ne triche pas et dit aussi la haute solitude, l'approche de la mort, le désir d'en finir et toujours le retour à la vie pour pouvoir continuer à écrire. La dernière émission permettra aux auditeurs d'entendre un document inédit, grâce à l'équipe du Festival d'Avignon : la lecture que Pierre Guyotat a donné le 20 juillet 2010 lors du dernier Festival d’Avignon, à l’invitation de Hortense Archambault et Vincent Baudriller, de son dernier livre "Arrière-fond", une lecture qui s’est déroulée au Musée Calvet, dans le cadre d’un cycle intitulé “Lectures d’écrivains”. (SIC FR. CU.)

    Pour écouter l'émission clique ici.

    Vidéo de Mars 2010 où Pierre Guyotat s'entretient avec Sylvain Bourmeau, à l'occasion de la parution de "Arrière-fond" Éditions Gallimard. Dans ce premier volet de l'entretien, il revient sur l'habitude de soi, son sentiment biographique et sa trajectoire, il explique combien la littérature est une aventure, pas une carrière. En Savoir plus sur clique sur culture:idées mediapart.

    Résumé
    « Suite à Formation (2007) qui n'est pas du "souvenir d'enfance" comme on l'a quelquefois écrit, mais le récit de formation d'un enfant qui pense pouvoir consacrer sa vie à la création, j'ai voulu concentrer mes forces de mémoire, d'empathie et de poésie sur la quinzième année de mon âge.
    On trouvera ici, entre autres faits - Dieu Créateur, Dieu Rédempteur, Vierges, conflit au père, amitié de la mère dans les prémices de sa disparition trois ans plus tard, Cosmos, Histoire, filles, femmes, garçons, filles encore, Nature, animaux, ruines de guerre, cirque, et surtout, avec la Poésie, le sexe de femme -, l'histoire, la description, l'explication d'une pratique, la "branlée-avec-texte" qui, depuis l'esquisse de sa description en 1972 dans "Langage du corps" (in Vivre) où je la signale comme déjà révolue, a suscité et suscite toujours des interprétations erronées, des déformations, voire des racontars réducteurs, quand ce qui l'animait alors se situait bien au-dessus et bien en dessous de ce qu'on croit.
    Plutôt que de reprendre le courant chronologique de Formation, j'ai procédé ici par journées souvent longues et suivies de leurs nuits, comprises entre la fin de Juin et la fin d'Août de l'année 1955. »
    Pierre Guyotat.

     

    © Studio Point to Point XX1°

    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks Pin It

  • En 2009, le quotidien "Le Monde" demande à l'artiste "Seb Jarnot" de réaliser un dessin le portrait de "Roland Barthes".

    Après avoir osé le cliché, "SEB" qui prend un soin extrème des traits qu'il maintient dans un état de révolution permanente récidive dans "LEMONDE des LIVRES" de la semaine Mars 2010. (Lire : l'article de Jean Birnhaum , paraphrasé ici.).

     

     

    Ici, Marguerite Duras extraite du noir, du vert, du jaune qu'elle retient du bout des lèvres. Sourie. Elle nous donne à voir, entendre "Les mains négatives" (< voir l'extrait ), ou, amour est simplement aimer.

    Là, Pierre Guyotat. Traité ; le chevalet appuyé par le profil enfourché sur les épaules : Noir. Sévère, saillant, la boucle est aux limites. Eden, Eden, Eden - prostitution - le livre - progéniture... SUR UN CHEVAL.

    Édouart Glissant. Dans le rectangle qu'il a son regard ouvert sur la relation. C'est possible : La multiplicité.

    Claude Simon. Sa pose ; les billes pupilles, la ligne absente en son sommet nous laisse de la hauteur sur son sujet. Portrait de traits, multipliés griffés biffés en tâche à son épaule gauche, noir en 7 (sous le menton) Gravité. À propos de l'herbe.

    Pascal Quignart prêt à surgir de là. Blancheur qui le porte à l'instantané. Ni avant - Ni après ; juste : Là.

     

    °°°

    De nombreux portraits pour la presse : Libération, Times, etc... traversent les travaux de l'artiste. Ce rapport à l'actualité, au quotidien, agite Seb qui s'applique pour l'exercice à nous donner des plaisirs formelles en utilisant la connaissance du consommable : l'image, pour, nous la tendre, fragile et délicate, comme préemption de reconnaissance.

    En réponse à la question Quel est votre outil de travail ? Que l'on posa à Claude Simon. La réponse fut : "Oh ! Eh bien stylo-bille. Ou un feutre. Le plus fin possible. Noir en général. Mais je me sers aussi de rouge, de bleu, de vert. Pour des ajouts, pour me retrouver dans toutes mes combinaisons." Monsieur Seb Jarnot ne vous répondrait pas mieux.

    Après New York, Los Angeles l'artiste Seb Jarnot présentera par une exposition personnel son travail à Nîmes (mai—juin). Voir + infos en lien/Click here.

     

    Plus sur l'exposition de LA © studio point to point

    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks Pin It




    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique