• Criss-Cross and X braces

    Criss-Cross — [...] Ce que nous devons considérer dans le cas des peintres traditionnels ce n'est pas le fait qu'ils examinaient le monde avec des yeux de promoteurs immobiliers ; simple moyen comme n'importe quel autre, mais qu'ils ne s'éloignaient jamais du domaine du possible, quand bien même l'eurent-ils élargi. L'unique chose qu'ont perturbé les révolutionnaires [...] c'est un certain déplacement des possibles dans le réalisable.
    X braces —Quel autre plan peut-il y avoir pour le créateur ?
    Criss-Cross —Logiquement aucun. Cependant ! Je cause d'un art qui s'en écarte de dégout ; las de ses maigres exploits, fatigué de ses faux-semblants, las de ses compétences, fatigué d'accomplir au mieux la même vieille chose, las d'avancer le pas sur une route sans intérêt.
    X braces —Et préférant quoi ?
    Criss-Cross —De fait, l'expression qui n'exprime rien, rien avec quoi exprimer, rien à partir de quoi exprimer, aucun pouvoir d'exprimer, aucune volonté d'exprimer, tout en ayant l'obligation d'exprimer.
    X braces —Mais c'est un point de vue d'une extrême violence et personnel  qui ne nous aide pas dans la question [...]
    Criss-Cross —
    X braces —Peut-être est-ce suffisant pour aujourd'hui ? Free Translation d'un fragment des  "Trois dialogues" , texte de Samuel Beckett publié dans transition en 1949.

    Criss-Cross and Criss-Cross

    B. — [...] What we have to consider in the case of traditional painters is not that they surveyed the world with the eyes of building-contractors, a mere means like any other, but that they never stirred from the field of the possible, however much they may have enlarged it. The only thing disturbed by the revolutionaries Matisse and Tal Coat is a certain order on the plane of the feasible.

    D. — What other plane can there be for the maker?
    B. — Logically none. Yet I speak of an art turning from it in disgust, weary of its puny exploits, weary of pretending to be able, of being able, of doing a little better the same old thing, of going a little further along a dreary road.
    D. — And preferring what?
    B. — The expression that there is nothing to express, nothing with which to express, nothing from which to express, no power to express, no desire to express, together with the obligation to express.
    D. — But that is a violently extreme and personal point of view, of no help to us in the matter of Tal Coat.
    B. —
    D. — Perhaps that is enough for today. Englsh version three dialogues  by Samuel Beckett

    + Infos

    Samuel Beckett Film

    © studio point to point XXI°

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  • À STEF ALEX JEAN ADRIEN ET LES AUTRES EN PLEINE FORME

     Extrait d'une série noire en pleine forme sous la brume d'un gentil matin d'été le premier tiers du temps filmé rapporte une idylle entre la mise aux carreaux d'un Couvre-Chef et une Canadienne. On y voit à l'âge du feu la fontaine électrique qui s'amourache du roman à café sans acné

    À la première fumée, l'arrivée d'un autoritaire fait plier pliants et échines des sensibles

    Les deux tiers du temps restant font dissoudre âges ménages et solitude, travail assassin et servitude du 21, allô gonfleur et gonflé, les séquences invitant les  courants d'air à déplacer loisir en ghetto

    ... Au final aidé du mécanisme élévateur à crémaillère du camion à benne basculante la casquette viole le conduit d'une autre Canadienne pour réaliser la grande évasion d'un pot à fleurs. Résumé de la vidéo.

    En Pleine Forme 130 x 400 cm 2014

    © studio point to point XXI°

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  • Fontaine of Seagrams New-York Lucien Clergue Photo argentique1961 collection particulière

    Cliqué : Lucien Clergue dans Google image et vous regarderez les nombreuses vignettes noires et blanches qui coupent  des culs et des barbus, quelques célébrités, des roseaux et deux ou trois toros du corrida.

    À la recherche : Lucien Clergue. Ajouté : l'outils recherche couleur. Vous obtiendrez plus de barbus noirs, dont quelqu'un vert et bleu fort académique, des culs des seins et quelques brins de Camargue pour épices.

    Nues à la plage de Lucien Clergue Photo circa 1960/70 collection particulière

    Avec la proposition numérique nous touchons ici à quelque chose de fondamental et qui pourrait, sans connaître les membres du modèle, nous permettre de saisir en vertu de quoi exactement existe des images qui poussent des images dans une queue leu leu ; engageant le regardant à se positionner devant l'esthéticienne promesse du déclencheur.

    Nue à la plage de Lucien Clergue Photo circa 1960/70 collection particulière

    PLAN COUPE

    L'extrait du film pays de Cocagne. Du sensible Pierre Etaix qui rapporte sur la toile une subtile densité érotique qui suffit pour aujourd'hui.

    Érotisme avec Pierre Etaix - Un pays de Cocagne 1969

    Faut allécher le client, pour n'importe qu'elle produit le principal c'est d'allécher. Il suffit de montrer un cul et ça plaît !

    + INFOS

    Lucien Clergue est décédé le 15 novembre 2014 à Nîmes France

    Les Clergue d'Arles
    Photographies de Lucien Clergue dans les collections du musée Réattu

    lien clique ici

    10, rue du Grand Prieuré
    13200 Arles - France
    Tél : 04 90 49 37 58

    Expositions récentes: Hommage, Lucien Clergue, 1er Mai-12 Juillet 2014, Throckmorton Fine Art, New York, Lucien Clergue, - La Lumière transcrite", 1er -31 Mai 2014, Odon Wagner Gallery, Toronto, Canada, Lucien Clergue, "Soixante ans dans l'arène", Mai-Juin 2014, www.las-ventas.com, Juin 2014, Bages d'Aude

    Lucien Clergue Biographie

    L'exposition des photographies de Lucien Clergue s'organisa sous l'orage, le dimanche six juillet 2014, place du forum en Arles, autour des tables du Nord Pinus.

    © studio point to point

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  • Alberto Giacometti Portrait Circa 1965/66

    Moi, toi, lui sommes tous cuits.
    Dans la casserole il chantait la Carmagnole.
    La littérature n'est pas mûre, mais pas du tout mûre, ou plutôt je ne suis pas du tout mûre pour la littérature et je ne le serai jamais. j'ai la tête vide et confuse et peut-être un peu obtus, même gâteux ou abruti et fatigué les jambes molles, je suis mou et endormi. flottant, indifférent presque à tout, je ne vois pas clair, rien, je passe mes jours, et surtout mes nuits à travailler, ou plutôt à faire ou à défaire des têtes ou des figurines en terre qui n'aboutissent jamais – et elle ne peuvent pas aboutir puisque je sais pas ce que je voudrais faire où je voudrais les amener, je ne les vois pas finis, - et à peindre,… à couvrir un jour ce que j'ai fait le jour précédent. Écrits de: Alberto Giacometti, 1951 Éditions Hermann éditeur des sciences et des arts.

    Les heures chaudes de Montparnasse - Un homme parmi les hommes - Alberto Giacometti

    The Hot Times of Montparnasse - A Man Among Men

    Volonté d'arriver à quelque chose pour sans défaire… si je fais de la sculture c'est pour en finir…

    "VIE ÉTRANGE quelque chose de vaste de rond de vaste et illimité de tous les côtés  Je [ l'ai vu aujourd'hui ] plus que jamais AU JOURD' HUI. "  Écrits de: Alberto Giacometti, 1949

    L'art n'est qu'un moyen de tâcher de savoir comme je vois le monde extérieur.

    … puisque je com-prends rien … il faut courrrrir

    A. I. OU F Z NQ RMV. Z. - I, O. OU A.*

    M –mer, M –moi B –bateau. M –millieu M –mer R –retour N Y New-York. - V –ville M –minuscule D –disparue - E –évanoui - H –horizon

    C –copies - I –impossible. E –en P –parler

    Donc je m'arrête. arrête de poisson dans l'eau noire de la mer qui m'entoure.                            Écrit de Alberto Giacometti octobre 1965

    + infos

    Fondation Giacometti website

    Alberto Giacometti article biographie

    © studio point to point

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