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    PETIT LEXIQUE DES MATERIAUX, MOYENS ET THEMATIQUES.

    -En l’absence de données objectives, le rien est le seul fondement tangible, dynamique en ce qu’il permet tous les choix (il n’y a que des solutions).
    -Le principe du " franc tireur " (tirer avant de regarder) et celui de la guérilla (harceler de tous les cotés) comme axe de théorisation.
    -L’important, c’est de matérialiser : ainsi, plus un concept est vague plus il nécessite de matière.
    -Le verre est transparent.
    La lumière comme le son contourne les objets par réfraction, mais ne peut les pénétrer, sauf dans le cas de la transparence ; ainsi, un objet transparent ne rejette aucun des composants de la lumière : on peut dire par extrapolation que la lumière, c'est la transparence donc, que le verre, c'est de la lumière à l'état solide.
    -Le plexiglas est au verre ce que l’éclairage électrique est au soleil.
    -Le fer : le fer aime le verre.
    -Le goudron : c’est le déchet, l’ombre, la mauvaise odeur, le soleil noir, l’ennemi N°1 de la peinture, la fin de la chute de haut en bas.
    -Le cendrier triangulaire ou rond : Il se remplit au long de la journée, reliant ainsi les heures entre elles (élément mobile).
    -La chaussure : il n’y a ni haut ni bas, dans une chaussure.
    -Le fusain c’est du charbon qui autorise le repentir.
    -Le caoutchouc : "On ne sertit pas un diamant dans du caoutchouc." (MATISSE)
    -Le contact implique le passage ou le rejet mutuel, il est le troisième élément créé par la réaction du rapprochement des deux autres.
    -Le citron possède une très grande énergie potentielle, malheureusement impossible à libérer. Le citron est à la peinture ce que la lumière est aux ténèbres (cf. MANET). Le citron est un idéal hors de portée, ce qui justifie l’utilisation de la photographie pour le représenter.
    -Le mouvement c’est le déséquilibre ; le déséquilibre, c’est quelque chose qui manque.
    -Le moment de l’exposition est une coupe mobile dans la durée (temps de travail).
    -Le jaune est une couleur de substitution au blanc. La couleur-figuration de la lumière.
    -Le goudron noir, quand on le dilue à l'essence, produit du jaune. La lumière vient de l'ombre
    -Traiter le sens (signifiance) en termes de matériologie-épaisseur : dynamique des permutations.
    -L’unité : la relation certaine entre tous mes actes, c’est moi.
    -La tension vient de l’ écart (visuel théorique métaphorique)
    -L’aspect intuitif du dessin témoigne d’une présence et d’un moment qui relativisent l’état final
    -Le bricolage comme technique d’improvisation. C’est le geste qui adapte les matériaux aux circonstances et déduit les circonstances des matériaux.
    -Une manière de démonter les choses sans bien savoir les remonter.
    -L’intérêt c’est la confrontation : la matière, elle, est autonome. Confronter des signes, confronter des lignes.
    -La digression, glissement, dérapage, conduit à l’accident.
    -L’intérêt c’est l’inconnu, quand la destruction des prévisions conduit à la modification de la forme prévue. .
    -L’origine de la lumière se perd dans la nuit des temps .
    -La photographie est avant tout un dessin avec la lumière.L’image photographique de la lumière, c’est le noir. L’ombre vient de la lumière. L’intéressant en photographie, c’est l’empreinte directe qui exclut l’utilisation d'un appareil photo et donc le passage par un négatif pour reproduire l’image en positif. Ainsi, photographier un objet conduit à graver son moule, son envers.
    -La fumée, c’est le contraire de la chute -de la terre vers le ciel, elle se dissout dans son devenir-. C’est la forme de l’informel ; la matérialisation métaphorique de l’instant quelconque (équidistant d’un autre).
    -La visée du travail comme saisie de l’instant quelconque.

    Jean Marc Andrieu.

    -Les prisons sont des prisons, alors une manière de laisser faire peut parler du vide sans le remplir (peut être).
    Avec toujours le regret d’ailleurs où l’on n’est pas. Heureusement la terre est ronde (de toute façon). Pour le reste il suffit d’adapter les circonstances.

    1988 (comme le fer aime le verre plus ou moins.)

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  • La photographie présente est de Bernard Borgeaud

    " Tandis que certains zèbres faisaient de la peinture, par-ci par-là, d'autres discutaient politique dans les bistrots parisiens. Malgré leur divergences, ils se sont tous fait sélectionner à l'occasion d'Europalia France, s'y retrouvant ensemble logés à la même enseigne : celle d'artistes Officiels du Marché Commun. Des retrouvailles qui étaient à prévoir, car tous les artistes ont un grand talent à peindre, à coller ou à suspendre quelque chose quelque part. Mais ce "quelque part" reste toujours dépendant du pouvoir, la nature même de leur production - du "quelque chose" - les y contraignant. Toutes dépendance du musées conduit inéluctablement à un état de fascination face à l'institution et à une tentative de prise de pouvoir à l'intérieur de celle-ci.
    Voilà pourquoi leurs passagères révoltes, leur opportunistes et spectaculaires retraits, ne sont qu'un masque à leur activités arrivistes. Au nom de cet arrivisme, tous les moyens deviennent bons, toutes les démagogies sont utilisées à fond. Les petits Napoléon, les dictateurs de l'art en France s'y sont tellement employés qu'aujourd'hui, par la logique des choses, les voici arrivés à quelques bornes de Waterloo.

    Une situation radicalement différente ne peut apparaître qu'à partir d'un travail indépendant par rapport aux murs et protections des institutions. Étant indépendant ce travail peut être exposé n'importe où, malgré l'avis de farfelus milliardaires, de richissimes galeries, d'organisateurs, critiques, et artistes de service. Ceux-ci, après avoir usé de toutes les ruses pour sauver leurs privilèges, finiront par être contraints à montrer leur vrai visage, celui dur et bouffi de policier. " André Cadere
    Forêt des Landes, août 1975

    Documents 1972-1978 André Cadéré Extraits choisis Images et voix radiophonique de l’artiste DinahBird.
    avec Ghislain Mollet-Viéville, Laurent Sauerwein, Bernard  Borgeaud, Sarkis

    + Infos

    André Cadéré Expositions illustrées

    André Cadere Documents Lynda Morris

    Ansré Caderé Article Texte 1975 + Diaporama

    André Cadéré Page Barre de Bois Rond

    La page douze du 3° volume

     © Point to Point Studio

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  • La barbe dans le sourire tu me dénonces. Sic Madame Raymond de Vinteuil.

    Le poil et la société : Lui, il crisse sous la dent. Elle, se découpe dans la longueur.

    La société - Elle a ses héros avec ces muscles de plein de cervelles et de cerveau de plein de membres ; elle nous fait pousser à grandes doses d'affects, sucrés, viandus, gommeux, pâteux, lardus, lissés, et, nous la re/pousse de prothèses de pilules de suréquipés de grand fort génial et du grand crédit : Voilà! c'est de ça qu'elle s'arrose les pages du Christ Blanc alias Valparess. et, qu'on pourra le remercier de nous vomir sur siliconage en fleur - ce Jeudi 04 février en achetant ses livres avant son départ pour d'autres C.L.S*.

    *Cybert Love Space
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    Un plus sur Christophe blanc
    Faire son trou
    Exposition le Vingt mars 2009

    À Bienvenu à Bord 

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