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TOUPIE VIREVOLTANTE:DZIGA VERTOV
Dziga Vertov, Photo: "Saut de la Grotte" Collection Vertov au Musée du Cinéma Autrichien 1935
Artiste Cinéaste Russe d'Origine Polonaise né le 02-01 1896
La sixième partie du monde, Шестая часть мира.1926
Ma voie mène à la création d’une perception neuve du monde. C’est pourquoi je déchiffre d’une manière nouvelle un monde qui vous est inconnu. Je suis le ciné-œil. Je suis l’œil mécanique. Moi, machine, je vous montre le monde comme seule je peux le voir. Résolution du Conseil des Trois, (Elisabeth Svilova) et son frère (Mikhaïl Kaufman) et 1923.
" Le cinéma dramatique est l'opium du peuple.
A bas les rois et les reines immortels du rideau. Vive l'enregistrement des avants-gardes dans leur vie de tous les jours et dans leur travail !
A bas les scénarios-histoires de la bourgeoisie. Vive la vie en elle-même !
Le cinéma dramatique est une arme meurtrière dans les mains des capitalistes ! Avec la pratique révolutionnaire au quotidien nous reprendrons cette arme des mains de l'ennemi.
Les drames artistiques contemporains sont les restes de l'ancien monde. C'est une tentative de mettre nos perspectives révolutionnaires à la sauce bourgeoise.
Fini de mettre en scène notre quotidien, filmez-nous sur le coup comme nous sommes.
Le scénario est une histoire inventée à notre propos, écrite par un écrivain. Nous poursuivons notre vie sans avoir à la régler au dire d'un bonimenteur.
Chacun de nous poursuit son travail sans avoir à perturber celui des autres. Le but des Kinoks est de vous filmer sans vous déranger.
Vive le ciné-oeil de la Révolution !
la onzième année, un film de Dziga Vertov, 1928Artiste Cinéaste Russe d'Origine Polonaise né le 02-01 1896
L'Homme à la Camera, film muet, N/B. Man with a Movie Camera, silent film B/W 1929
Directionr réalisation : Dziga Vertov (nom de naissance David Abelevich Kaufman)
Cadreur : Mikhaïl Kaufman (son frère David Abelevich Kaufman)
Montage : Yelizaveta Svilova (sa femme Elisabeth Ignatevna Svilova)
Production : Studio Dovjenko VUFKU (Comité pan ukrainien du cinéma et de la photo)
Union soviétique lFormat : noir et blanc, muet <Durée du film : 93 ou 95 minutes selon les auteurs, 80 minutes
Poster The Man with-the Movie Camera Dziga Vertov
Videospectateurs : "Attention ! ce film est une expérience réalisée aux contacts d'événements réels sans l'aide du théâtre. Ce travail expérimental vise à créer un véritable langage international du cinématographe qui repose sur la séparation absolue de la langue, du théâtre et de la littérature." 1929 Dziga Vertov
Человек с кино-аппаратом 1929 + playlist
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La position de Vertov est encore plus radicale, plus extrême pour faire écho au propos de Max Milner. En effet, Eisenstein raconte "encore" des histoires, à la différence de Vertov. C’est d’ailleurs sur cet aspect que les deux hommes se brouilleront.
Vertov refuse radicalement le cinéma artistique, et l’idée qu’il puisse être un objet de distraction, et de consommation, c’est-à-dire d’être réduit à un « opium du peuple » (la vocation en quelque sorte de l’entertainment). Il s’agit donc pour lui de se dé-prendre, de se dé_faire des habitudes et des héritages pour inventer des formes inédites à partir du réel. Car, pour lui, le cinéma en général, et le soviétique en particulier, doit aller dehors. Il doit filmer la réalité : l’existant, se doit d'enregistrer le monde effectif en se débarrassant de tout scénario, de toute forme d’écriture ou de référence qui brouillerait la nature machinique (mécanique) de l’image cinématographique. Un des enjeux affiché et affirmé par Vertov est de créer un cinéma international, un langage international qui n’aurait besoin, pour être saisi par tous les regard, que des enjeux de sa propre forme.
Cette œuvre implicitement expérimentale à vocation universelle elle avance en pensant incessamment ses propres conditions de possibilité, et donc par-là même éduque le regard du spectateur aux conditions de formation de l’image et du regard. Il refuse donc de maintenir le regard du spectateur dans l’illusion fictionnelle. Ce à quoi s’attache Vertov, c’est une véritable mise à nue de l’illusion fictionnelle par la mécanique cinématographique, même.
Article Un cinema révolutionnaire Sebastien Rongier
thanks
Panait Istrati et Nikos Kazatzaki en Ukraine Odessa Kiev,1928
l’hypertexte, Moscou 20-40, Sigismund Krzyzanowski
Zakir Paul Scenes from the Aesthetic Regime of Art Translated : Jacques Rancière
Artwik Filmographie DzigaVertov
La nature du cinéma : entre photogénie et attraction
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Tags : DZIGA Vertov, film