• AVEC UNE BAISE POUR UN BUDGET DE 2,8 % ET UN RAPPORT ÉCONOMIQUE FAVORABLE, LE MINISTÈRE DE LA CULTURE ET COMMUNICATION BLOQUÉ AU GRIS

    "L'APPORT DE LA CULTURE DANS L"ÉCONOMIE DE LA FRANCE RAPPORT IGF IGAC"


    °

    Aurélie Filippetti réagit au rapport commandé conjointement par les ministères de l'économie et de la culture. "L'apport de la culture à l'économie en France" Cette étude fut établie par Serge Kancel, inspecteur général des affaires culturelles ; Jérome Itty, inspecteur des finances ; Morgane Weill, inspectrice des finances ; sous la supervision de Bruno Durieux, inspecteur général des finances, à la demande de l’inspection générale des finances et à l’inspection générale des affaires culturelles par Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances et Aurélie Filippetti, ministre de Culture et de la Communication.

    Rapport à lire sur fichier pdf

    Culture_et_croissance_la_culture_sur_tout_le_territoire_le_developpement_du_secteur_numerique-Rapport-IGF-IGAC-Culture-et-economie.pdf

    Sommaire du document

    Trois thèmes y sont abordés : Culture et croissance, la culture sur tout le territoire, le développement du secteur numérique.

    INTRODUCTION
     

    1. LES BRANCHES CULTURELLES CONTRIBUENT À 3,2 % DE LA RICHESSE NATIONALE ET EMPLOIENT 670 000 PERSONNES
    1.1. Un cadre conceptuel et statistique inspiré des initiatives de l’Unesco et de l’Union européenne
    1.2. Une valeur ajoutée culturelle de 57,8 M d'euros en 2011, mais dont la part dans la valeur ajoutée nationale est en diminution depuis 2005
    1.2.1. La valeur ajoutée des entreprises culturelles : 57,8 Md'€ en 2011
    1.2.2. Après avoir crû entre 1995 et 2005, la part des activités culturelles dans lavaleur ajoutée nationale diminue régulièrement depuis lors
    1.3. Une empreinte plus large de la culture dans l’économie à travers des consommations intermédiaires et des emplois
    1.3.1. Une production culturelle de 129,8 M d'euros et l’apport de la culture à l’économie de 104,5 M d'euros en 2011
    1.3.2. Si les entreprises culturelles emploient 670 000 personnes (2,5 % de l’emploi total en France) dans des professions culturelles et non culturelles, les professions culturelles (870 000 personnes) irriguent également les entreprises non culturelles
    1.4. L’intervention de l’État dans l’économie de la culture, une intensité et des modalités variées selon les secteurs
     

    2. LES SECTEURS CRÉATIFS DU JEU VIDÉO, DE L’AUDIOVISUEL, DU CINÉMA ET DE LA MODE PRÉSENTENT UNE STRUCTURATION DE LA VALEUR AJOUTÉE PROCHE, MAIS DES DÉFIS DIFFÉRENTS À L’INTERNATIONAL
    2.1. Des poids économiques différents, mais une structuration de la chaîne de valeur similaire
    2.2. Une intensité et des modalités d’intervention publique variées, mais aux finalités convergentes dans les quatre secteurs
    2.3. La compétitivité à l’export et le caractère « disruptif » du numérique, des défis structurants pour les quatre secteurs
     

    3. L’ANALYSE DE L’IMPACT D’UNE IMPLANTATION CULTURELLE SUR LE DYNAMISME SOCIO-ÉCONOMIQUE D’UN TERRITOIRE TEND À DÉMONTRER UNE CORRÉLATION POSITIVE ENTRE CULTURE ET DÉVELOPPEMENT LOCAL
    3.1. Une initiative récente de formalisation de méthodologies d’analyse d’impact conjoncturel de manifestations culturelles
    3.2. Une méthodologie visant à analyser l’impact structurel d’une implantation
    culturelle sur le développement local
    3.3. Des résultats indiquant une corrélation plausible entre implantation culturelle et dynamisme socioéconomique d’un territoire

    CONCLUSION DU RAPPORT

    En évaluant la valeur ajoutée des activités culturelles, la mission a pu constater les difficultés
    inhérentes à la construction d’un périmètre cohérent, homogène, fondé sur des données
    objectives, pour apprécier l’apport de la culture à l’économie. Ce travail de compilation est
    fortement corrélé aux choix méthodologiques et conceptuels de la mission, qui a souhaité
    évaluer la part du produit intérieur brut (PIB) attribuable à la culture en s’appuyant sur des
    approches complémentaires du champ culturel.
    Ce travail permet d’obtenir une appréciation objective de l’apport macroéconomique
    de la culture et s'appuie sur un périmètre culturel cohérent. À ce titre, il devrait permettre
    à l’avenir, par une actualisation régulière, d’assurer un suivi cohérent de l’évolution
    des activités culturelles. Pour autant, la mission n'a pas considéré que se justifie la mise en
    place d’une structure permanente pour alimenter un éventuel « compte satellite ». Le suivi
    souhaitable sera d’autant plus précis par l’incitation faite à certaines entreprises culturelles
    de participer à l’effort d’inventaire en adoptant plus systématiquement le code d’activité
    spécifique à leur secteur (jeu vidéo), ou par la création de nouveaux codes NAF afin
    d’appréhender des activités mal identifiées : c'est notamment ce que préconise la mission
    s'agissant du marché de l’art, aujourd’hui confondu au sein d’ensembles trop vastes (« autres
    commerce de détail » ou « commerce de détail de biens d’occasion »).
    L’analyse macroéconomique conduite par la mission doit être appréciée à l’aune des
    conclusions tracées dans la partie du rapport relative aux cinq secteurs culturels
    étudiés sous l’angle de la structuration et de la compétitivité économiques. En effet, si
    l’évaluation statistique de la culture permet d’obtenir un apport brut dans le PIB, c’est bien la
    capacité des politiques publiques à anticiper et à suivre les mutations sectorielles qui
    conditionnent la réussite des activités culturelles et leur compétitivité à l’international.
    La création d’une méthodologie statistique pour évaluer l’impact d’un investissement
    culturel sur un territoire est la première étape de la démonstration de l’existence d’un
    lien de causalité entre culture et développement. Loin des discours convenus sur l’intérêt
    pour un territoire d’investir dans un évènement ou un équipement culturel, la mission a pu
    démontrer que les territoires ayant bénéficié d’une implantation culturelle était en moyenne
    plus performants au regard de données socioéconomiques que des territoires comparables.
    La mission a établi une corrélation positive entre la présence d’une implantation
    culturelle et le développement socio-économique d’un territoire.

    Paris, le 20 décembre 2013.

    Un satisfecit qui précise et vérifit le poids de l'économie de la culture française...


    + d'infos

    Le_poids_économique_direct_de_la_Culture_Auteur_Yves_Jauneau 03-2013.pdf 

    Quelques chiffres clés du ministère de la Culture et de la Communication qui bénéficia d’un budget de 7,4 milliards d’euros, (baisse de 2%) 2013

    7,363 Md de crédits pour le ministère de la culture et de la communication (-2,3%)

     3,8 Md€ pour l’audiovisuel public

    -3,3% mission Culture (-4% hors évolution de CAS pension)

    322 M€, le ministère de la Culture et de la Communication maintient ses engagements en faveur des monuments historiques

    385,8 M€, les interventions en faveur du spectacle vivant et des arts plastiques sont sanctuarisées

    232,2 M€ en faveur de l’enseignement supérieur culturel (+2.52%)

    +10,8% sur les bourses de l’enseignement supérieur culturel

    33,2 M€ en faveur de l’éducation artistique et culturelle (+8%)

    516 M€ en faveur des aides à la presse

    774,4 M€ en faveur des DRAC

    1,130 Md€ en faveur des opérateurs 

    Le poids économique direct de la culture Auteur Yves Jauneau

    Associations Subventions Article Le Monde

    Mission Culture Sénat

    PAGE EN COURS © Point to Point Studio

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