• ANDRES SERRANO

    Andres Serrano-Portraits

    Ce dimanche 17 avril 2011, en Avignon ; jour de certitude chrétienne ; de communion pour les catholiques. Jour où le catholique mange en partage le corps imbibé du sang du divin fils qu'un Père leur a sacrifié. C'est en ce jour, symbole de la joie, gorgée de la purification intérieure que des vandales ont choisis d'agresser les hommes et les œuvres de la Collection Lambert qui présente actuellement l'exposition "Je crois aux miracles" de l'artiste Andres Serrano.

    Andres Serrano - Shit of Bull-Merde de Toros, Bullshit-Conneries– 2007

    Andres Serrano aborde la matière photographique avec art. Ce créateur pratique couleurs, lignes et masses à partir de modèles temporels en arrêtant sa caméra sur les fonctions organiques quotidiennent pour traduire ses idées. Les photographies que l'artiste présentes aux expositions depuis de nombreuses années permettent à chacun de regarder, et, ainsi s'il le désire, s'en nourrir intellectuellement. Tout cela est mis en place dans des formats précis qui se répartissent sur des murs aux présentations choisies en accord avec les pratiques artistiques séculaires. Des rouges, des jaunes, des blancs avec la représentation trouvée d'un célèbre crucifié ; voilà pour la surface du doute.   Les œuvres de Andres Serrano ne sentent pas la pisse de grand mère comme le dit mon copain Raymond.

    Andres Serrano - Immersion Piss Christ, 1987

    -Si, face à l'idéologie plastiques proposés par l'artiste : une photographie couleur, de 1987, un cibachrome de 152,4 x 101,6 cm dans un cadre sous verre,  rationnellement nommée "Immersion Piss Christ" en référence à sa génèse fonctionnelle, il semble difficile à d'incertains croyants de laisser la porte ouverte à l'exploration, préférant se réserver à la résurgence d'un rituel cannibale synthétisé en la pastille vierge au goût de vin blanc : Eucharistie!

    -Si, il n'est d'aujourd'hui de constater que la présence d'une œuvre est incompréhensible aux "ténébreux" ; ceux-ci ne percevant de la matière proposée que les sollicitations réfléchies de leur médiocrité. Il n'est pas rare, actuellement, que soient agressés les lieux de liberté. "Le pensant de biens" manifestant son incrédulité vis à vis de la fécondité proposée. Ainsi, le convaincu de ce qui définit sa respectabilité, avec l'autorité du civilisé concentré, avance en vandale sur ce qui fait ombrage à sa vertu pour réaliser sa mission de cœur : détruire.

    Il est recevable de qualifier ses délateurs de fourbes géniteurs sur-fixés de bêtise.

    Pour Andres Serrano, cette représentation du Christ, n'est pas une œuvre blasphématoire ; mais un travail sur le rapport entre les humeurs du corps, au cœur même de la religion chrétienne (sang, lait, larmes, etc.) et l'aspiration mystique, entre humanité et divinité. On peut souligner que des certaines œuvres d'artistes célèbres qui honorent nos musées sont réalisées avec de sperme ( Salvador Dali - Lucas Samaras) - d'urine ( Beuy's) (McLure) - de Merde Gérard Gasiorowski, Dieter Roth, Piero Manzoni, que Pierre Alechinsky travail des peintures avec un pinceau de poils du pubis d'une vierge, qu'un des acteurs de "Théorème " incarnant le fils, urine sur les toiles dans le film de Pier Paolo Pasolini … etc... Soulignons que l'urine est un antiseptique précieux conseillé pour le nettoyage des toiles bithumées. sIc : Livres de pratiques et méthodes de restauration.

    Andres Serrano - portrait couleurs en cliquant sur l'image.

    Il est de soit que l'on partage la peine d'Yvon Lambert qui depuis de nombreuses années par son action et ses engagements soutient les libertés plastiques qui favorisent généreusement les discutions humaines. AMEN

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    article Libération

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