• Pont et Volants Photo Phone 2013

    INDOCHINA TRACES OF A MOTHER from MORA-KPAI Idrissou

    Le film explore l'impact des deux populations qui n'avaient aucun lien commun ; il met en lumière une pratique fréquente dans l'histoire coloniale d'utiliser un peuple colonisé pour réprimer les revendications d'indépendance d'un autre peuple colonisé.

    C'est l'histoire d'un afro-vietnamien de 58 ans, adoptée par l'un de ces soldats qui à la fin de la guerre adopta Christophe avant de retourner au Bénin, qui est sur les traces de sa mère 58 ans après ce document.

    LECLERC ET L'INDOCHINE ( EXTRAIT ) from Beau Alain-Charles

    Le Général Leclerc et l'Indochine 1946, extrait film écrit et réalisé par Alain-Charles Beau en 1997 "ndochine de 1918-75" Lien Clique icI  http://www.ecpad.fr/lindochine-dans-les-fonds-cinematographiques-de-lecpad

    Marguerite Duras document. " Il n'y a pas de saison dans ce pays là… nous somme… "

    Đơn ca tài tử

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    Indochine Française et Cambodge Pathé Revue, 1928

    317 section 

    © studio point to point XXI°

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  • Phan Dang Di Auportrait du cineaste

    Phan Dang Di  est né le 5 août 1976, à Nghe An. Diplômé de l'université de cinéma et de théâtre de Hanoï.  Il enseigne actuellement l'écriture et sa scénarisation. Ses premiers courts métrages " Lotu s " de 2005 et " Quand je suis 20 " en 2006 obtiennent des succès qui l'autorisent à tourner son premier long-métrage : Bi, n’aie pas peur !, puis Big Father, Small Father and Other Stories et Southeast Loves en 2011.

    Rencontre avec Phan Dang Di / "Bi, n'aie pas peur!" from Ad Яi

    Bi, n'aie pas peur! Phan Dang Di - Bi, đừng sợ, Phan Đăng Di-2010

    Dans une ancienne maison de Hanoi, Bi, un enfant de 6 ans vit avec ses parents, sa tante et leur cuisinière. Ses terrains de jeu préférés sont une fabrique de glace et les grandes herbes au bord de la rivière.

    Après des années d'absence, son grand-père , gravement malade, réapparaît et s'installe chez eux.

    Alors que Bi établit peu à peu une relation avec lui, le père de Bi cherche à éviter son propre père et fuit le foyer. Chaque soir, il s'enivre et va voir une masseuse pour laquelle il éprouve un très fort désir. La mère de Bi ferme les yeux. La tante, toujours célibataire, croise dans le bus un jeune homme de 16 ans. L'attraction qu'elle ressent pour lui la bouleverse. Lire + clique icI


    Map: Socialist Republique of Vietnam Independence Freedom Happiness device

    + d'infos

    Le film, Bi, n'aie pas peur! sera présent à Nîmes dans le cadre du cinéma Vietnamien

    Vendredi 25 avril à 12h15
    Samedi 26 avril à 16h
    mardi 29 avril à 20h30

    Au cinéma LE SEMAPHORE - 25 rue Porte de France – 30000 Nîmes
    04 66 67 83 11 – cinema-semaphore.fr / Chorégraphies suspendues

    © Point to Point Studio XXI°

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  • Ce qui Roule, That Which Rollls Rainer Ganahl Early Forms Of Rollin' Rock, 2008

    ALFRED JARRY
     Le Surmâle

    roman moderne

    I

    La manille aux enchères

    — L’amour est un acte sans importance, puisqu’on peut le faire indéfiniment.
    Tous tournèrent les yeux vers celui qui venait d’émettre une telle absurdité.


    II

    Le coeur ni à gauche ni à droite

    Sauf pour naître, André Marcueil n’eut d’abord point de contact avec la femme, étant allaité par une chèvre, comme un simple Jupiter.
    Jusqu’à douze ans, élevé, son père mort, par sa mère et une sœur aînée, il avait vécu une enfance d’une pureté méticuleuse — si le catholicisme a raison d’appeler pureté la négligence, sous la menace de peines éternelles, de certaines parties du corps.
    À douze ans, vêtu encore d’une blouse lâche et de culottes bouffantes, les jambes nues, il atteignit la solennité de sa première communion, et un tailleur lui prit mesure de son premier costume d’homme.
    Le petit André ne comprit pas très bien pourquoi les hommes — qui sont les petits garçons qui ont plus de douze ans — ne peuvent plus être habillés par une couturière… et il n’avait jamais vu son sexe.
    Il ne s’était jamais regardé que tout vêtu dans une glace, au moment de sortir. Il se jugea très laid sous le pantalon noir… et pourtant ses jeunes camarades étaient si fiers de l’inaugurer !
    Le tailleur, du reste, trouvait aussi que le costume de sa façon n’allait pas très bien. Quelque chose, au-dessous de la ceinture, faisait un gros pli disgracieux. Le tailleur chuchota quelques paroles embarrassées à la mère, qui rougit, et Marcueil perçut vaguement qu’il avait quelque difformité — sans quoi on n’aurait pas parlé de lui, en sa présence, à voix si basse —… qu’il n’était pas fait comme tout le monde.
    « Être fait comme tout le monde, quand il serait grand », devint une obsession.
    — À droite, disait le tailleur, mystérieusement, comme pour ne pas effrayer un malade. Sans doute entendait-il le cœur est à droite.
    Et pourtant, le cœur peut-il être, même chez les grandes personnes, au-dessous de la ceinture ?
    Le tailleur restait perplexe, lissant, sans penser à mal, l’endroit insolite avec son pouce.
    Réessayage le lendemain, après retouche, et sur nouvelles mesures, qui ne s’ajustèrent pas mieux.
    Car, entre à gauche et à droite, il y a une direction : au-dessus.
    André, de qui sa mère, comme toutes les mères nées et même les autres, voulait faire un soldat, se jura de ne plus être une cause de laissés-pour-compte chez les tailleurs, et calcula qu’il avait huit ans pour corriger sa difformité avant la honte de la dévoiler devant le conseil de révision.
    Comme il restait assidûment chaste, il n’eut point d’occasions de s’entendre dire si c’était vraiment une difformité.
    Et quand il en vint à connaître des filles — ce qui est rituel après le baccalauréat de rhétorique, et Marcueil avait une dispense d’un an, soit un an d’avance — les filles durent s’imaginer qu’il n’était, comme les hommes, « homme » que quelques instants, puisqu’il n’était monté chez elles que « pour un moment ».
    Pendant cinq ans, la prose de l’Église le hanta :
    Hostemque nostrum comprime…

    Pendant cinq ans, il mangea du bromure, but du nénuphar, tâcha à s’exténuer d’exercices physiques, ce qui n’aboutit qu’à le rendre très fort, se brida de lanières et coucha sur le ventre, opposant à la révolte de la Bête tout le poids de son corps dense de gymnaste.
    Plus tard, beaucoup plus tard, il réfléchit qu’il n’avait peut-être travaillé qu’à abaisser une force qui ne se serait point révélée si elle n’avait eu une destinée à accomplir.
    Par réaction, il eut alors, avec frénésie, des maîtresses, mais ni elles, ni lui ne goûtèrent de plaisir : c’était, de son côté, un besoin, si « naturel » ! et du leur, une corvée.
    Avec logique, il essaya des vices « contre nature », juste le temps d’apprendre, par expérience, quel abîme séparait sa force de celle des autres hommes.
    Sa mère mourut, et il trouva dans des papiers de famille la mention d’un ancêtre étrange, un peu son aïeul, quoique n’ayant point contribué à le procréer, son grand-oncle maternel, mort trop tôt et qui lui avait sans doute légué « ses pouvoirs ».
    A l’acte de décès était jointe une note d’un docteur dont nous reproduisons le style naïf et incorrect, et il était cousu de gros fil noir, un bout de linceul empesé de singulières macules.
    « Auguste-Louis-Samson de Lurance, mort le 15 avril 1849, à l’âge de vingt-neuf mois et treize jours, par suite de vomissure verte non interrompue ayant conservé jusqu’au dernier soupir une fermeté de caractère beaucoup au-dessus de son âge, l’imagination beaucoup trop féconde (sic) joint à cela son organisme trop précoce sous le rapport de certain développement, ont puissamment contribué aux regrets de douleur où il a plongé sa famille pour toujours. Que Dieu lui soit en aide ! »
    Dr (Illisible).



    III 

    C’est une femelle, mais c’est très fort

    — Vous dites du mal de l’eau ? s’étonna le docteur.

    IV

    Un petit bout de femme

    La femme qui entre a le même frou-frou que celle qui se déshabille.

    V

    La course des dix mille milles

    Poor papa paid Peter’s potatoes !
     

    VI

    L’alibi

    Mon cher docteur,

    Ne m’en voulez plus de mes « paradoxes » : l’Indien est trouvé. Aucun savant n’est plus digne que vous d’être son Théophraste, ni d’occuper ce que vous appeliez l’autre jour « une chaire dans le domaine de l’impossible ».
    Donc, venez ce soir.
    A. M


    VII

    Dames seules

    L’homme rouge n’avait pour vêtement qu’une femme nue prostrée en travers de sa poitrine et elle, n’avait pour voile qu’un masque de peluche noire.


    VIII

    L’ovule

    DIEU EST INFINIMENT PETIT.
    Qui prétend cela ? Non pas un homme assurément.
    Car l’homme a créé Dieu, du moins le Dieu auquel il croit, il l’a créé et ce n’est pas Dieu qui a créé l’homme (ce sont des vérités acquises aujourd’hui) l’homme a créé Dieu à son image et à Sa ressemblance, agrandies jusqu’à ce que l’esprit humain ne pût concevoir de dimensions.
    Ce qui ne veut pas dire que le Dieu conçu par l’homme soit sans dimensions.
    Il est plus grand que toute dimension, sans qu’il soit hors de toute dimension, ni immatériel, ni infini. Il n’est qu’indéfini.
    Cette conception pouvait suffire, au temps un peu antérieur à celui où les deux peuples que nous appelons l’Adam et l’Ève furent tentés par les produits manufacturés des marchands qui avaient pour totem le Serpent, et durent travailler pour les acquérir.
    Nous savons maintenant qu’il y a un autre Dieu, qui, lui, a bien véritablement créé l’homme, qui réside au centre vivant de tous les hommes et qui est l’âme immortelle de l’homme.
    Théorème : Dieu est infiniment petit.

    IX

    L’Indien tant célébré par Théophraste

    — Aristote dit en ses Problèmes : Pourquoi cela n’aide-t-il pas à l’amour d’avoir les pieds froids ?
    Il lui récita des fables de Florian :
    Une jeune guenon cueillit
    Une noix dans sa coque verte…

    X Qui est-tu, être humain ?

    — Qui es-tu, être humain ?

    XI Et plus

    L’Indien, en réponse à tous les discours, fit, d’un tranquille signe de tête :
    — Non.

    XII

    O beau rossignolet

    La belle change encoore,
Ô beau rossignolet !
hé… hé… hé…
Au deuxièm’ tour de danse
La belle change enco-o-re.
    On entendait : hor-reux, quelque chose comme un barbarisme inquiétant. Au moment où l’être aux fleurs fit krr, la tête d’Ellen se renversa avec un petit râle qui n’était pas amoureux, et le Surmâle sentit la sienne tourner agitant ces associations d’idées insanes et ces mots inaccoutumés :
    —… horreux…
amoureux,

    XIII

    La découverte de la femme

    — Hélène,
    La plaine
    Hellène
    Est pleine
    D’amour.

    XIV

    La machine amoureuse

    — J’ai vu — aussi vrai que si je l’avais tenu sous le microscope ou le spéculum — j’ai vu, face à face, l’Impossible.




    Extrait d''après l'édition de la revue Blanche édition : 1902

    LE_SURMALE-ROMAN_MODERNE-ALFRED_JARRY-Texte-Edition-1902.PDF

    + d'infos

    TeaCupDick, Porcelaine, Artiste Rainer Ganahl

    Ganahl.info/Alfred Jarry

    gallica.bnf

    Alfred Jarry Œuvres Numerisées les amis du poète

    Dieu est par définition inétendu, mais il nous est permis, pour la clarté de notre énoncé, de lui supposer un nombre quelconque, plus grand que zéro, de dimensions, bien qu’il n’en ait aucune, si ces dimensions diaraissent dans les deux membres de nos identités. Nous nous contenterons de deux dimensions, afin qu’on se repré- sente aisément des figures de géométrie plane sur une feuille de pa- pier.
    Symboliquement on signifie Dieu par un triangle, mais les trois Personnes ne doivent pas en être considérées comme les sommets ni les côtés. Ce sont 1es trois hauteurs d’un autre triangle équila- téral circonscrit au traditionnel. Cette hypothèse est conforme aux révélations d’Anne-Catherine Emmerich, qui vit la croix (que nous considérerons comme symbole du Verbe de Dieu) en forme d’Y, et ne l’explique que par cette raison physique, qu’aucun bras de longueur humaine n’eût pu être étendu jusqu’aux clous des branches d’un Tau.
    Donc, P :


    Gestes et Opinions du docteur Faustroll Pataphysicien, roman néo scientifique suivi de Sp&culations

    Alfred-Jarry. Édition 1911.pdf

     Page qui roule © Point to Point Studio XXI°

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  • le double pas pour rien

    Y.H.O.O.Q. À vue de Nez. M. osa donc L'anale joie Mona Lisa e La joconde

    Montparnasse, Hôtel du Louvre - Paris

        

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  •  



        

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  • Esthétique Phonik

    Esthétique et révolution : les enjeux d'une métaphore Laurent Jenny et Esteban Buch

    Hugo, Mauras, Blanchot, Schöenberg


    Penser la Musique en compagnie d'Adorno

    La vie esthétique Laurent Jenny chez Alain Veinstein

    La pensée de Martin Heidegger aujourd'hui par François Noudelmann
    Réalisation : Jean-Claude Loiseau

    Panel de discussion sur l'esthétique de l'art, politique et société, action et société

    Daniel Dumouchel, Nicolas Mavrikakis, Claudine Houle, Louise Surprenant

    Soin, Raphaël Enthoven reçoit la philosophe Fabienne Brugère


    Ésthestique Japonaise Heinemann Robert Klaus - Écouter les conférences clique ici

    Éthestiques Japonaises Heinemann Robert Klaus écouter les conférences clique ici son désolé le son est mauvais

    Théâtre Indien, Esthétique-Mystique - Université de Genève + et suite clique ici

    Aesthétic Evolution, Little Posing

    Comment parler d'esthétique aujourd'hui ?

    Le Cadre en Peinture Questions d'Esthétique Avec Frédéric Pouillaude,

    Université Paris-Sorbonne. Qu'est-ce qu'un cadre ?

    + infos

    Theodor W. Adorno musique commerciale / populaire

    Theodor-W-Adorno-Du-fetichisme-en-musique-et-de-la-regression-de-l-audition.pdf

    Laurent Jenny Histoire de la lecture

    Cours d'initiation aux méthodes et problèmes de littérature française moderne

    Gérard Genette, Le jugement esthétique,  Conférence donnée dans le cadre de l'Institut d'Études Doctorales, Université Toulouse II-Le Mirail

    Maurice Blanchot sur l'Onde de France Culture

    Remerciement Little Posing

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  • MAURICE BLANCHOT-ICI ?

    Ceci n'est pas Maurice Blanchot

    Maurice Blanchot from Ici et Ailleurs

    Maurice BLANCHOT 1907 2003 Archive FR3

    Giorgio Agamben : comment la littérature est-elle possible avec Maurice Blanchot ?

    Merci Bernard

    + infos

    Blanchot, l’impossible silence Les chemins de la philosophie avec Eric Hoppenot. 2017

    Les Vendredis de la philosophie en hommage à Maurice Blanchot 1907/2017: Entretiens avec Roger Laporte par Philippe Lacoue-Labarthe et Jean-Luc Nancy.

    Maurice blanchot.info

    Maurice Blanchot et ses contemporains

    Espace Maurice Blanchot

    Maurice_Blanchot Wikipédia

     Un Siècle d'écrivains, Maurice Blanchot. Réalisation Hugo Santiago et Christophe Bident.

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