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Art Claude Viallat, Patrick Saytour, Toni Grand, Daniel Dezeuze, Artiste Supports surfaces,

BIRGIT JURGENSSEN

Ohne titel 1979 sans titre / Polaroid - Birgit Jürgenssen

Une rétrospective posthume de l'œuvre de Birgit Jürgenseen est actuellement visible au Bank Austria Kunstforum, Freyung 8-1010 Vienne Autriche, jusqu'au 6 Mars 2011.

Ohne titel Olga 1979 sans titre Olga / Polaroid - Birgit Jürgenssen

Back to the Future 1979 Retour vers le futur / Photo action - Birgit Jürgenssen

Hausfrauen - Küchenschürze 1975 tablier de cuisine / Photo action - Birgit Jürgenssen

Jeder at seine eigene ansicht 1975 Chacun à son propre point de vue / P.A. - Birgit Jürgenssen

Selbst mit schäde 1978 Même avec pitié / Polaroid - Birgit Jürgenssen

Ohne titel Olga 1979 sans titre Olga / Polaroid - Birgit Jürgenssen

Körperprojektion 1988 Projection au corps / Photo action - Birgit Jürgenssen

Birgit Jürgenssen / Video Podcast by Heike Eipeldauer curator Bank Austria Kunstforum (voir dessins et objet)

La rétrospective posthume de l'œuvre de Birgit Jürgenseen visible au Bank Austria Kunstforum, Freyung 8-1010 à Vienne est visible jusqu'au 6 Mars 2011.
À l'initiative des c
urators: Gabriele Schor (Sammlung Verbund) and Heike Eipeldauer (Bank Austria Kunstforum) l'exposition présente un univers cohérent, composé de dessins, de photographies, de sculptures, de vidéos réalisés par l'artiste sur + de 30 ans ; ceux-ci nous rapprochent : des traits de Roland Topor, Gunther Brüs, Pierre Klossowski,… par la manière descriptive de l'outil appliquée à traiter sont idée en fonction de la qualité de la surface ; des actionnistes viennois années 70 : VALIE EXPORT, Otto Muehl, Rudolf Schwartzkogler,… avec qui Birgit Jûrgenssen, a en partage, engagé son corps comme matériau artistique autonome ; les reconnaissances des surréalistes : Jacqques-André Boiffard, d'Hans Bellmer, Claude Cahun, Léonor Fini… où le masque : figure/objet cache vie ou mort pour agir sur le tableau comme artifice de la pose photographique.
Ce belle ensemble dresse une production raffinée déduite d'une pensée-voile qui couvre et dé-couvre le dé/corps de l'humanité pour remonter, à l'instar de Sisyphe, le temps qui se coupe avec la délicatesse de Birgit Jurdenssen. Temps qui n'a que faire d'être stoppé ;
restant, à tout asservi aux sourires grinçants de la plus haute tour.

EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

Oisive jeunesse
A tout asservie,
Par délicatesse
J’ai perdu ma vie.
Ah ! Que le temps vienne
Où les cœurs s’éprennent.
Je me suis dit : laisse,
Et qu’on ne te voie :
Et sans la promesse
De plus hautes joies.
Que rien ne t’arrête,
Auguste retraite.
J’ai tant fait patience
Qu’à jamais j’oublie ;
Craintes et souffrances
Aux cieux sont parties.
Et la soif malsaine
Obscurcit mes veines.
Ainsi la prairie
A l’oubli livrée,
Grandie, et fleurie
D’encens et d’ivraies
Au bourdon farouche
De cent sales mouches.
Ah ! Mille veuvages
De la si pauvre âme
Qui n’a que l’image
De la Notre-Dame !
Est-ce que l’on prie
La Vierge Marie ?
Oisive jeunesse
A tout asservie,
Par délicatesse
J’ai perdu ma vie.
Ah ! Que le temps vienne
Où les coeurs s’éprennent !

Arthur Rimbaud, Chanson de la plus haute tour Derniers vers Nostalgie


 

+ d'infos

Birgit JürGenseen Photo

BIRGIT JURGENSSEN

Texte E. Alliez, Gi. Zapperi

Texte Peter Weibel le_corps/art_contre_la_semiotique_du_capital

Texte Edith Futscher

traduction Christophe Degoutin

Texte texte de Marina Skalova

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© studio point to point

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