"scandinavie" page du livre de Massimo Leardini des Éditions de Lic
Dans l'entretien que Massimo Leardini donne au magazine Schön il se déclare être un homme de devoir qui engage sa photographie dans une relation humaine, intime, et non sociétale ; que paysages et modèles travaillés en gris forme un ensemble qui exploite de simples accords plastiques au profit de la réalisation. Qu'en neutralisant la couleur il se dégage au mieux du chaos de la juxtaposition des couleurs pour se reconnaître dans une harmonie noire et blanche favorable à la perception des sentiments qui animent la fiction qu'il nous restitue. Son livre "scandinavian" aux éditions du Lic, que René, de galerie Hauser Online, m'a engagé à rencontrer me parle de l'innocence et de l'incertitude. Fidèle aux règles : limites de la nature dans un cadre, place du modèle choisi dans un champ défini, application à la distribution des lumières, gestion de la netteté de l'ouverture et du temps en fonction du motif de la prise de vues proposent un sensible accordé au sujet "nature-modèle" avec un outil de fixation "physique-temps" qui en reporte la "coupe/image" aux deux dimensions qui m'autorise de rattacher les photographies de Massimo Leardini à une tradition séculaire qui tend à faire de l'objet de son action un tableau de genre de fruits et de vers.
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