Art Claude Viallat, Patrick Saytour, Toni Grand, Daniel Dezeuze, Artiste Supports surfaces,
Par L M
Empreintes, peinture de Etienne O'Leary 1967 Point to Point Studio
PSYCHEDELIC DIARIES: THE SHORT FILMS OF ÉTIENNE O'LEARY (Étienne O’Leary, 1966-1968) (NSFW) from Spectacle Theater
Étienne O'Leary: cinéaste musicien peintre écrivan acteur québécois est né le 24 octobre 1944, décédé le 17 octobre 2011 à Montréal. Son oeuvre fulgurante, est principalement composée de 3 films réalisés de 1966 et 1968: Day Tripper, Champs Élysée, Homeo, Chromo Sud. C'est sans l’ombre d’un doute un jalon important de l’histoire du cinéma expérimental québécois et français.
Day Tripper photo film de Etienne O'Leary 1966
Comment travaillais-tu tes images ?
Je travaillais avec le retour d’images, sur la caméra directement. Il y avait un bouton pour le retour d’images. On pouvait superposer ; moi je faisais ce qu’on appelle des clignotants. Il y avait l’image, la photo, une photo imprimée, 2, 3 secondes. J’avais fait ça avec l’image d’une peinture. Tu filmes la peinture ou la photo, tu laisses un noir, une autre image, par 2, par 3, par 4. . Dans les noirs tu mettais une autre image, ça faisait un mouvement… Mais pas nécessairement de façon suivie ou systématique….. je ne suis pas un théoricien !
J’avais fait ça dans Day tripper, je crois. Je filmais Michèle Giraud qui marchait sur le trottoir et Denis conduisait la 4L….
Comment faisais-tu la musique ?
Avec un harmonium, le piano, une fois un drummer avait apporté sa batterie. Maman était outrée ! On improvisait. On avait même fait de la musique pour un chinois, pour un défilé de mode à New York, comment est-ce qu’il s’appelait ? Chan peut-être….
Qu’as-tu envie de dire aux gens qui vont voir tes films en 2004 ?
C’est toujours neuf, quand on aime un auteur ou une personne, c’est toujours neuf.
8 février 2004, Bic, Québec
Propos recueillis et transcrits par Véronique O’Leary. Lire la suite
Homéo film d'Étienne O'Leary 1967
+ d'infos
Les films d’Étienne O’Leary sont non seulement des cristallisations d’un flux de perception, de conscience, qu’il faudrait mettre en lien avec les discours prônant l’ouverture d’esprit (au sens mystique, il va sans dire), mais aussi des déclencheurs d’expériences. Jean-Pierre Bouyxou rapporte qu’Étienne « définissait son cinéma comme cinéma psychédélique. » On pourrait tout aussi évoquer une sorte d’Acid Cinéma, comme on dit Acid Rock, pour qualifier cette musique permettant l’ouverture de l’esprit propice aux voyages vers des horizons trop peu fréquentés.
Etienne O'Leary - Boy with knife dans Satan bouche un coin 1968
Thème Magazine © - Hébergé par Eklablog