• Bozarts Les arts plastiques et la société québécoise, de "Refus global" à "Opération Déclic"

    Bozarts par Jacques Giraldeau, Office national du film du Canada 1969, 58 min 6 s

     Ce long métrage documentaire recueille l'essentiel de la pensée d'un bon nombre de peintres, sculpteurs, critiques d'art, architectes, directeurs de musées et de galeries que la rupture artistes-société inquiète. En outre, il donne au grand public l'occasion d'émettre ses opinions sur les œuvres dont la beauté et la signification échappent parfois. L'art pourra-t-il un jour sortir de son isolement? Plaidoyer en faveur du droit de tout être humain à l'expression, ce film réuni, entre autres, Armand Vaillancourt, Marcel Rioux, Gilles Hénault, Marcelle Ferron, Claude Jasmin et Jean-Paul Mousseau.  Lire article videotrom Clique ici.

    Faut-il se couper l'oreille? par Jacques Giraldeau, Office national du film du Canada 1970

    Faut-il se couper l’oreille? Le documentaire de Jacques Giraldeau présente la société artistique québéquoise. Intérrogeant directeurs de musées de galeries, esthéticiens, industriels, critiques d'art, regardeurs artiste: sculpteur, peintre, graveur, architecte, designer, concepteur, poète  questionnant l'art, la société, et soit-même.

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    Jacques Giraldeau découvre le cinéma à 13 ans. Son ravissement est tel que, quelque dix ans plus tard, alors qu'il achève des études en philosophie et en sociologie à l'Université de Montréal, il fonde, avec son confrère Jacques Parent, le premier ciné-club au Québec. Membre fondateur de la Commission étudiante du cinéma, de l'Association professionnelle des cinéastes et de la Cinémathèque québécoise, Jacques Giraldeau sera également rédacteur à la revue Découpages et critique au journal Le Front ouvrier.

    Parallèlement aux combats qu'il mène alors contre la censure, pour l'essor du cinéma québécois et la liberté des cinéastes indépendants, Jacques Giraldeau promène l'œil de sa caméra partout au Québec. Ses films sont principalement axés sur les arts visuels.  Lire article Prix du Québec clique ici.

    Films Jacques Giraldeau

    Quarante ans plus tard, la donne n’est plus la même. Le contexte qui ramène la question du rôle social de l’artiste est celui de la contestation étudiante, pas celui d’une révolution spécifique aux arts. Que peut donc l’art en temps de crise sociale ? L’artiste doit-il s’engager politiquement ? Qu’est-ce que l’engagement ? L’autonomie de l’art, sa liberté, est-elle compromise par la participation sociale ? C’est ce genre de questions, pas nouvelles mais de nature sensible et toujours pertinentes, que Brunette a posé aux artistes. Lire Plus > Des artistes, leurs discours et le politique

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  • Jean-Andre Fieschi et Pier Paolo Pasolini intervista dans la rue de son enfance 1966

    La rage, Pier Paolo Pasolini

    "Mon ambition était de faire un film, à condition de pouvoir le commenter en vers. Mon ambition était celle d’inventer un nouveau genre cinématographique. Faire un essai idéologique et poétique avec des images nouvelles" Pier Paolo Pasolini

    Film montage d’images d’actualites, où photos et documentaires s'animent sur voix off, musiques, chants et chansons.

    Extrait La rage, traduit de l'italien par Patrizia Atzei et Benoît Casas au Éditions Nous anime l'émission de "je déballe ma bibliothèque" avec des textes lu par Stanislas Nordey.

    L'Évangile selon Saint Matthieu [versio vF clique Ici] Pier Paolo Pasolini 1963/4

    L'enragé JAF PPP 1966


    L'enragé entretien version Longue

    " On m’a dit que j’ai trois idoles : le Christ, Marx et Freud. Ce ne sont que des formules. En fait, ma seule idole est la réalité. Si j’ai choisi d’être cinéaste, en même temps qu’un écrivain, c’est que plutôt que d’exprimer cette réalité par les symboles que sont les mots, j’ai préféré le moyen d’expression qu’est le cinéma, exprimer la réalité par la réalité. " PP Pasolini

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    Amore e Rabbia, Carlo Lizzani, Bernardo Bertolucci, Pier Paolo Pasolini, Jean-Luc Godard, Marco Bellocchio 1969


    Pasolini/Sade : une leçon de choses... par forumdesimages>

    Conférence du 23 mars 2011 de Jennifer Verraes qui nous propose de reconnaître avec "Salò ou les 120 journées de Sodome" [http://vimeo.com/68045309] de Pier Paolo Pasolini, une désagrégation du corps social au profit d'un contrôle individuel qui génère un "Nouveau Fascisme". (et plus bien-sur),

    La comédie La poésiel,l'italie Pasolini

    Où vont les Hommes ? Pier Paolo Pasolini

    La Volce della Luce Ubriaca. Pier Paolo Pasolini

    De tes couilles à mon cosmos

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  • Carlo D'Asaro Biondo et Pierre Godé signent un accord protection rapproché.


    Google 45.9 milliards d'euros et LVMH 29 149 millions ont signé des mains de Pierre Godé, Vice-Président de LVMH et Carlo D'Asaro Biondo, Président des Opérations Europe du Sud et de l'Est, Moyen-Orient et Afrique de Google leurs représentants un accord de coopération qui aurait l'avantage de protéger l'odeur du riche, qui ne pouvant plus faire confiance à son argent pour paraître unique, se devait, avant la réunion de travail avec son personnel, d'acheter mensuellement son parfum au rayon du supermarché pour créer sa différence.

    Prévoyante sur la position digitale des multinationales, la RVG revue propose à la vente l'image du produit contrefait [lire article de mars 2014 clique ici] au prix de sa réalité responsable, à savoir celui de la marque: 3900€

    RVG, contre-façon de l'image de Bamboo Rouge Caroline de Gucci

    Merci Bob Space Schrek Kitchen

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  • Cool Albérola

     

    Jean-Michel Albérola entretien avec Jérôme Clément été 2014

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    LE DISCOURS DE LA SERVITUDE VOLONTAIRE

    OU LE CONTR’UN

    D’avoir plusieurs seigneurs aucun bien je n’y voy,
    Qu’un sans plus soit maistre, et qu’un seul soit le roy ;
    ce disoit Ulisse en Homere parlant en public. S’il n’eust rien plus dit, sinon,
    D’avoir plusieurs seigneurs aucun bien je n’y voy, c’estoit autant bien dit que rien plus : mais au lieu que pour le raisonner il falloit dire que la domination de plusieurs ne pouvoit estre bonne, puisque la puissance d’un seul, deslors qu’il prend ce tiltre de maistre, est dure et desraisonnable ; il est allé adjouter tout au rebours,
    Qu’un sans plus soit le maistre, et qu’un seul soit roy.

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    LE-DISCOURS-DE-LA-SERVITUDE-VOLONTAIRE-OU-LE-CONTRUN-Etienne-de-La-Boetie.pdf

    Discours de la servitude volontaire ou le contre'un Étienne de La Boétie lecture de Olivier Gaiffe mp3

    Etienne de LA BOÉTIE

    1er novembre 1530 – Germignan, 18 août 1563)
    Manuscrit de Mesme


    Hank Williams Cold cold heart. Pour rafraîchir l'été suivre sa guitare au fil de la playlist

    Thanks-Thomas, Le Contre Un

    Jean-Michel Alberola Palais de Tokyo-Paris

    Page qui court © Point to Point Studio XXI°

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  • Spider-Man-Lustration. Ne plus se rouler au pied du capital

    Après l'amende américaine de près de neuf milliards de dollars infligée à BNP Paribas, les banques vont sans doute se plier aux conditions posées par Washington plutôt que de défier son pouvoir. Par exemple en cherchant à accroître le rôle de l'euro dans le système financier international. Lire Plus clique Ici

    S’il s’agit de capitalisme, tout ce qui vient des Etats-Unis est réputé insoupçonnable, répète en boucle le catéchisme néolibéral. […]  S’il y a bien une leçon à tirer de l’affaire BNP-Paribas, ça n’est pas tant que les banquiers néolibéraux sont des fripouilles, aussi bien au sens du code pénal que de la nuisance sociale, c’est que la puissance publique, pourvu qu’elle le veuille, n’a ni à passer sous le tapis ni à céder à tous les ultimatums du capital. La vérité c’est que les capitalistes sont assez souvent de grosses nullités ; qu’on ne compte plus les désastres privés comme publics auxquels ils ont présidé ; que leur départ outragé aurait assez souvent moins d’une catastrophe que d’un opportun débarras ; qu’il ne manque pas de gens, derrière, pour prendre leur place — et pourquoi pas sous les formes post-capitalistes de la récommune [8] ; que si c’est le capital local lui-même qui fait mine de s’en aller, il y a d’abord quelques moyens juridiques très simples de l’en empêcher ; que si c’est le capital étranger qui menace de ne plus venir, il n’y a pas trop de mouron à se faire pourvu qu’on n’appartienne pas à la catégorie des eunuques « socialistes » : la rapacité du capital sait très bien s’accommoder même des conditions les plus « défavorables » — le cas BNP-Paribas ne démontre-t-il pas précisément qu’on fait la traque aux entreprises qui se précipitent, mais clandestinement, pour faire des affaires en Iran, au Soudan, etc., pays pas spécialement connus pour leurs ambiances business friendly…Lire Plus clique Ici >>>

    […] il faut bien avouer qu’au rayon « banque et finance » la récurrence fait-diversière commence à impressionner. Entre Goldman Sachs (spéculation contre ses propres clients), HSBC (blanchiment d’argent, fraude fiscale), Crédit Suisse (fraude fiscale), Barclays (manipulation du Libor), RBS (Libor également), et l’on en passe, la généralisation des comportements crapuleux finirait presque par faire croire à l’existence non pas de simples déviations récurrentes, idée en soi tendanciellement oxymorique, mais à un véritable business model, où une partie du dégagement de profit est très délibérément remise à l’exploitation de situations frauduleuses. […]

    […] Il en est résulté des pertes consolidées pour le système bancaire international dont le FMI avait tenté l’estimation – entre 2 000 et 3 000 milliards de dollars, soit tout de même le plus imposant bouillon de toute l’histoire du capitalisme —, de sorte que « l’élite » s’est révélée nuisance aux intérêts de ses propres mandataires, pour ne rien dire de ceux de la société dans son ensemble. […]

    , […] le néolibéralisme a mis cul par-dessus tête les rapports de souveraineté réels, pour finir par ancrer dans les esprits que l’état normal du monde consiste en ce que le capital règne et que la puissance publique est serve : elle n’a pas d’autre fonction, et en fait pas d’autre vocation, que de satisfaire ses desideratas. Assez logiquement, en pareille configuration, la liste de ces derniers ne connaît plus de limite, et ceci d’autant plus que, encouragé par le spectacle des Etats se roulant à ses pieds, le capital se croit désormais tout permis. […]

    […] L’Etat est donc désormais enjoint d’abandonner toute logique propre pour n’être plus, fondamentalement, que le domestique de « l’attractivité du territoire », entreprise de racolage désespérée, car la concurrence est sans merci sur les trottoirs de la mondialisation, d’ailleurs dirigée aussi bien vers l’extérieur — faire « monter » les investisseurs étrangers — que, sur un mode plus angoissé encore, vers l’intérieur — retenir à tout prix notre chère substance entrepreneuriale. Il est bien vrai que dans les structures de la mondialisation néolibérale qui lui a ouvert la plus grande latitude possible de déplacements et d’arbitrages stratégiques, le capital a gagné une position de force sans pareille, et la possibilité du chantage permanent : le chantage à la défection, à la fuite et à la grève de l’investissement. […]

    […] S’il y a un sou de profit à faire plutôt que zéro, le capital ira . Et si, d’aventure, offensé, il prend ses grands airs un moment, il reviendra. L’éternel retour de la cupidité, ne sont-ce d’ailleurs pas les marchés financiers qui en font le mieux la démonstration : là où la théorie économique vaticine, le doigt tremblant, qu’un défaut sur la dette souveraine « ferme à tout jamais les portes du marché », l’expérience montre que les Etats ayant fait défaut font surtout… leur retour sur le marché à quelques années d’écart à peine, et qu’ils sont bien certains de trouver à nouveau des investisseurs pour leur prêter, d’autant plus si les taux sont un peu juteux.  […]

     […] Comme l’a définitivement montré la crise ouverte depuis 2007, crise généreusement passée par la finance privée aux finances publiques et à l’économie réelle, et qui s’est payée en millions d’emplois perdus, en revenus amputés et en innombrables vies détruites, la position occupée par le système bancaire dans la structure sociale d’ensemble du capitalisme le met ipso facto en position de preneur d’otages — à laquelle la théorie économique, bien propre sur elle, préfère le nom plus convenable d’« aléa moral » —, et par là même en position d’engendrer impunément, et répétitivement, des dégâts sociaux hors de proportion.  […]

    "BNP-Paribas, une affaire de géométries variables "

    Extrait du texte de Frédéric Lordon Clic ici blog-monde-diplomatique

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    De_mauvais_gre_les_banques_se_plieront_aux_regles_americaines_.pdf

    BNP-Paribas_une_affaire_de_geometries_variables.pdf

    Banque Nationale de Paris et des Pays Bas

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  • À STEF ALEX JEAN ADRIEN ET LES AUTRES EN PLEINE FORME

     Extrait d'une série noire en pleine forme sous la brume d'un gentil matin d'été le premier tiers du temps filmé rapporte une idylle entre la mise aux carreaux d'un Couvre-Chef et une Canadienne. On y voit à l'âge du feu la fontaine électrique qui s'amourache du roman à café sans acné

    À la première fumée, l'arrivée d'un autoritaire fait plier pliants et échines des sensibles

    Les deux tiers du temps restant font dissoudre âges ménages et solitude, travail assassin et servitude du 21, allô gonfleur et gonflé, les séquences invitant les  courants d'air à déplacer loisir en ghetto

    ... Au final aidé du mécanisme élévateur à crémaillère du camion à benne basculante la casquette viole le conduit d'une autre Canadienne pour réaliser la grande évasion d'un pot à fleurs. Résumé de la vidéo.

    En Pleine Forme 130 x 400 cm 2014

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  • Political Action

    En 1783, un coq, un mouton et un canard firent leur premier voyage en ballon dans les airs de Versailles en France.

    Beak-Up film de Marco Ferreri - 1964 V. C. clique Ici

    L'Uomo dei cinque palloni, scénario de Rafael Azcona et Marco Ferreri, Musique de Teo Usuelli, Montage Enzo Micarelli, Avec Mastroianni, Spaak,

    En 1964, la quantité d'air qu'il nous faut souffler dans un ballon de caoutchouc avant qu'il n'éclate ; interroge le cinéma italien de Marco Ferreri ?

    Marie Ange Gulleminot 1997

    La baudruche* orange que Marie-Ange Guilleminot offrit au public de la galerie Chantal Croussel de Paris en 1997, ici, la mise en boite du ballon permet d'illustrer les résultats des élections européennes d'aujourd'hui.

    + infos

    La baudruche est extraite du péritoine de certains animaux. Les tissus dégraissés et préparés en une fine pellicule transparente, elle sert à la fabrication d'objets gonflables et éphémère. On dit d'une personne, d'un événement sans odeur et mou qu'il est une baudruche. - Ici, la légèreté nationale française

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