• BEATLES ELECTRONIQUES de Nam June Paik & Jud Yalkut images, Ken Werner musique.

     2'59" 1966–69/92 N/B COULEURS SONORISÉ.

    "BEATLES ELECTRONIQUES" 2' 59' de Jud Yalkut et Nam June Paik, à l'origine, est de 1969, ce film a été tourné en noir et blanc sur pellicule 35 mn. pendant la diffusion TV, en direct, d'un concert Beatles. Les artistes ont improvisé "live" sur le récepteur télévision par des distorsions électromagnétiques en intégrant des courts films produits au cours d'expériences antérieures le tout accompagné de la bande-son “Four Loops” du compositeur Ken Werner. Cette musique provient des mélodies jouées par les Beatles qui furent modifiées électroniquement pour se constituer de quatre boucles, d'où son titre "Quatre boucles".

    Ces images, d'hier, qui révèlent les engagements d'artistes dans l'art-électro naissant en manipulant des icônes, les pop stars, du moment, produisent, aujourd'hui, une relation directe à l'écran Mac qui se mettra en veille en nous donnant des visuels similaires et l'événement anniversaire des populairement célébres Beat-chanteurs.

     

    Electronic Moon, Parts 2-3 de nam june paik et jud yalKut, 1969.

    VIDEO FILM WORKS,1966-1969
    Nam June Paik et Jud
    Yalkut
    1966-69, 05:36 min, N/B et couleur, son
    Messe Zen 1966-69, 2:28 min, N & B et couleur
    Electronic Moon 1966-69, 03:08 min, N/B et couleur
    , son.

    Ce document ( vidéo-partielle) enregistré originairement sur support film 16 mn est le fruit d'une collaboration commencée en 1965 entre Nam June Paik et Jude Yalkut. Il révèle certaines des premières expériences "Electronique art" de Paik et Yalkut en rapport à l'imagerie électronique numérique associées à la télévision. "ELECTRONIC MOON NO 2" nous montre une utilisation variée de techniques liées à ce médium ; tels, la distorsion du matériel avec des aimants, l'image coloriée, la présence du noir, de l'ombre chinoise, des objets du quotidien, … ; l'ensemble accompagné de l'emblématique Moonlight Serenade de Glenn Miller nous donne un objet étrange et familier, à la fois connu et mystérieux où les artistes nous proposent des liens entre culture de masse et transcendance artistique.

    A Tribute to John Cage, Nam June Paik, 1973, Extrait  film de Nam June Paik projection at Centre POmpidou, Paris on the 29th of sept 2010

    All Star Video, Nam June Paik avec Ryuichi Sakamoto, 1984.


    Thanks à Mitchell Parish pour le clavier

    La poitrine semble être celle de Charlotte Moorman

    Fuxus & Happening

    © studio point to point

    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks

  • "Three Transitions", réalisée Par Peter Campus en 1973 .

     Ce film vidéo en trois mouvements est une des œuvres emblématiques de l'artiste américain Peter Campus. La vidéo y explore les possibilités techniques et formelles du médium comme possible traversée du miroir. Sa fluidité créative mise au profit du thème du double et de ses multiplications fondée sur une interrogation spatiale et temporelle nous permet, ainsi, de visualiser les deux côtés que Peter Campus  expérimente grace à son médium.


    Dans la première séquence (1' 35") La scène commence par une référence au crime dans le cinéma à suspens. Un couteau déchirant le dos de son veston coupera dans un second temps le papier que l'artiste traversera pour nous laisser au final avec un comique de position : l'entaille scotcher par ses soins.

    Dans la seconde transitions (2' 01") l’artiste présente une action qui dédouble son visage, semblant se toiletter
    le visage devant nous. cette scène présente  L''un empruntant la place de l'autre qui reste un.  À l'aide de sa main il "dé-maquille" ce qui lui révèle un autre faciès tout aussi animé sur lequel il s'ajuste.

    Dans la troisième transformations (1' 13") Peter Campus visible de profil enflamme une feuille-miroir sur laquelle est présente son visage animé de face. Celle-ci brûle jusqu'à disparition de cela et du profil reste deux mains pour la fin.

    Dans les séquences de travail la présence du matériel est perceptible par les regards de contrôle que Peter Campus porte sur l'extérieur des cadres.

    Peter Campus parle de son travail de projection d'ombre, exposées au Walker Art Center 2010.

    © Studio Point to point

     

    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks

  • Image 'Joyeux noël' de Lisa Mc Lure-Song 'Weep O mine eyes' John Benet


    © Studio Point to Point

    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks Pin It

  • Image : Joyeux Noel Mc Lure  Son : Mon beau sapin, directon Paul Mauriat.

    © Studio point to point

    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks Pin It

  • Movie Atom Bomb,  Joe Bonica The month Atom Bomb ca. 1955 & Yo La Tengo Nuclear war II Music. 


    C'est images nous montrent, 10 ans après Hiroshima et Nagasaki, l'enthousiasme des essais d'armes atomiques (Bombe H : Test atomique dans le Pacifique Sud et le Sud-Ouest américain) des années cinquante d'une l'armée américaine entourée de scientifiques qui voulait démontrer aux civils que suite à l'attaque nucléaire : la survie était possible !? ce que ne purent corroborer les centaines de milliers de victimes Japonaises.

    Liens-Link Clic Here

     Yo La Tengo myspace.com/yolatengo

    Yo La Tengo Nuclear war II Music 4 versions

    Bonica Joe Woman of Bali ++++

    © studio point to point

    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks

  • Alain Minc ® comme relatif

    Préface du "Dictionnaire Politique d'Internet et du numérique" - Avec pour sous titre "Les 66 enjeux de la société numérique" (certainement une référence à un livre d'astrologie satanique pour les enfants.)

    Dans ce court texte Alain Minc nous submerge de qualificatifs affectés liés à ce qui définirait une entreprise matérielle : l'offre. Utilisant le copié d'une presse tendance, il colle les mots : bouleversement, ébranlement, onde de choc, atteindre les uns après les autres, séïme, contrepouvoir, au point où on en est, immunisé, inquiétude, bienfaisant, malfaisant, dans un ensemble rhétorique qui transpire l'inquiétude souffreteuse. Évitant de donner une forme à ce qu'il ne peut analyser - le "web", Monsieur Minc recupère le discours de l'information bon marché du moment pour communiquer paresseusement sur ce qu'il ne semble comprendre. Les termes de sa préface démontre que c'est bêtement qu'il positive l'action réalisée par des gens de qualités pour s'octroyer on ne sais jamais : la position du relatif.

    La préface :

    Ce dictionnaire est l’ultime démonstration que l’Internet n’est plus un simple segment de la réalité. Il est la réalité. Comme toutes les révolutions technologiques, il déplace les lignes en économie, faisant naître de nouveaux produits, donc une nouvelle demande et améliorant la productivité des entreprises, donc l’offre.

    Mais à la différence des deux grands bouleversements qui l’ont précédé, la machine à vapeur et l’électricité, il exerce son influence bien au-delà de la sphère économique. C’est, pour l’univers culturel, un ébranlement à la mesure de l’invention de l’imprimerie et de la découverte, en peinture, de la perspective. Livre, cinéma, musique, télévision, théâtre, arts plastiques : l’onde de choc va les atteindre les uns après les autres.

    C’est, de même, pour le jeu démocratique, un séisme. A cause de l’impact sur les contrepouvoirs, la presse en tête. A cause de l’espace incroyable ouvert à l’opinion publique. A cause de l’accélération des réactions, des émotions, des prises de position qui transforme l’exercice du métier politique. Il faut désormais, au point où en est le net, se poser la question à l’envers : quelle est l’exception ? Quel est le domaine immunisé face à l’influence de l’Internet ? L’archéologie ? L’agriculture ? La numismatique ? Toutes les activités sont, d’une manière ou d’une autre, concernées. Les religions alors ? La théologie et les rites ne sont pas encore concernés mais la vie des communautés religieuses est déjà affectée, comme celle de toutes les communautés humaines. Dès lors que l’Internet fait corps avec la réalité, l’inquiétude se manifeste comme pour tout changement technologique, par le caractère bienfaisant, malfaisant de son action.

    Simon Nora et moi avions plaidé, il y a plus de trente ans, dans notre Rapport sur l’informatisation de la société que l’informatique était neutre et qu’elle deviendrait ce que la société en ferait. Ce qui valait à l’époque pour l’informatique demeure a fortiori vrai pour l’Internet.
    Celui-ci peut être progressiste ou réactionnaire, libérateur ou aliénant, stimulant ou inhibant, totalitaire ou démocratique, monopoliste ou ouvert, novateur ou conservateur ... Nous somme seuls responsables. Le résultat ne se lira d’ailleurs pas en blanc et noir. Le net peut être gage de progrès dans certains domaines et régressif dans d’autres.

    C’est affaire d’intelligence collective. Dans son utilisation. Dans son encadrement juridique. Dans ses échanges avec la société matérielle. Les questions sont abyssales, les réponses sophistiquées. Le dictionnaire de l’Internet en témoigne par la variété des articles et surtout par la qualité des contributaires dont beaucoup n’auraient jamais imaginé, il y a quelques années, s’exprimer sur un tel sujet. Eux aussi sont emportés par cet incroyable mouvement, le web, qui nous enveloppe et nous submerge. Alain Minc 2010.


    Plus d"infos click ici

    Dictionnaire-Politique-Internet-Numerique.pdf

    Minc Wiki

    Minc l"homme moderne

    © Studio Point to Point

    Partager via Gmail Yahoo! Blogmarks Pin It