• A u t o u r d e Vaduz t o u t a u t o u r

    Illustration vidéo de la poésie sonore de Bernard Heidsieck VADUZ.


    Créé en 1974 par le poète pour l'inauguration d'un fondation d'Art à Vaduz en Suisse.
    Ce poème fut été édité en 1998 par Francesco Conz Éditions en partenariat avec Al Dante Éditions en Italie (livre:Objet).
    La photographie a été prise autour de Vaduz et retournée sur un écran à Paris en 2011.

    "il va de soi que de réaliser un texte sur « VAduZ », qui plus est, ne m’y étant jamais rendu..., me posait un problème et de multiples interrogations. Qu’en faire, donc ! sinon la Capitale du plus petit pays au Monde et le centre, dès lors, de notre planète.
    sur une vaste carte du Monde j’ai, partant de Vaduz, réalisé une série de cercles englobant le monde et les ai remplis du nom du maximum d’ethnies, trouvées au Musée de l’Homme, à Paris. L’enregistrement se fit sur un reVox A 700 récemment acquis, dont ce fut pour moi l’apprentissage.
    la lecture, l’énumération de toutes ces ethnies, sur un grand rouleau de plusieurs mètres, se fait, de cercle en cercle, les balayant toutes, dans le sens des aiguilles d’une montre. Apatrides, réfugiés, fuyards, paumés... se sont fixés où ils ont pu !
    « VAduZ» résulte d’une commande d’une Fondation d’Art qui s’est créée, en 1975, pour son inauguration, à Vaduz, capitale du lichtenstein, au cœur de l’europe. Pour des raisons diverses le texte n’a pu être achevé à temps. et s’il a été, depuis, lu dans une vingtaine de pays, il ne l’aura jamais été, par moi-même, à Vaduz même." Sic B. H.

    la poésie sonore?

    "Présentation des grandes caractéristiques de la poésie sonore par l'un de ses illustres représentants" vidéo Monsieur Flefle.

    " Ce que je cherche toujours, c'est d'offrir la possibilité à l'auditeur/spectateur de trouver un point de focalisation et de fixation visuelle. Cela me parait essentiel. Sans aller jusqu'au happening loin de là, je propose toujours un minimum d'action pour que le texte se présente comme une chose vivante et immédiate et prenne une texture quasiment physique. Il ne s'agit donc pas de lecture à proprement parler, mais de donner à voir le texte entendu." Bernard Heidsieck. Sic B. H.


    PASSE PARTOUT n°22 "VADUZ" Film de Gilles Berquet

    Juin-décembre 1974 - 11'54'' - Stéréo Photo : Villa Arson POÉSIE ACTION

    Éric Mangion, directeur du Centre national d'art contemporain de la Villa Arson, avec les coordinateurs Patrice Blouin, Arnaud Labelle-Rojoux, joseph Mouton, Pascal Broccolichi et Arnaud Maguet ont invité Bernard Heidsieck à réaliser l'exposition "POESIE-ACTION".

    L'exposition produite à la Villa Arson fut la première qui réunissait une quinzaine de pièces sonores ainsi que cinq films réalisés à partir de ses textes. Toutes les œuvres ont été extraites de ses principaux poèmes. L'espace labyrinthique du centre d'art permis de composer une déambulation dans la voix et dans les mots de l'artiste, rendant sa présence la plus incarnée possible afin de restituer sa dimension corporelle et plastique, sa matérialité.

    Cette manifestation intégrait les projections des films de réalisés par la précieuseuse Françoise Janicot : "le carre-four al chaussée d'antain, chasse 1972, Portrait-Minute - à Apollinaire 1958, (peintre abstraite, et photographe, compagne de Bernard Heidsieck ; dont nous avons pu voir l'"encoconnage 1 1972" à l'exposition "Elles @" du Centre Georges Pompidou) de Gilles Berquet ; Passe Partout (Plasticien,) Jacques de la Villéglé : un mythe dans la ville 1974/2002 (peintre).

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    Trois pièces sonores de Bernard Heidsieck
    BIOPSIE « N°8 » - «QUI JE SUIS... EN UNE MINUTE » - 1967 – 2’
    CANAL STREET “N°20” – 1976 -2' 57''
    PASSE-PARTOUT « N°2 » – « LA POINÇONNEUSE » - Avril 1970 – 13’

    Bernard_Heidsieck-docs_Villa-Arson.pdf

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  • Diaporama présentant l'activité du public présent au concert Beauty Sitcom de Sandra Moussempès et Jacques-Marie Bernard (extrait sonore) à l'espace Galerie From Point To Point de Nîmes Vendredi 20 Mai 2011.

    + d'infos sur les artiste et la résidence clique Ici

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  • Photo © studio point to point

    Jacques-Marie Bernard et Sandra Moussempes suite à la résidence à l'espace galerie From Point to Point de Nîmes pour préparer "Beauty Sitcom". Ce titre défini une action poétique et musical composée de plusieurs fragments. Ce travail humble et précis, nourrit des poésies de Sandra Moussempès, des sons élrctroniques de Jacques-Marie Bernard, se propose d'être la pierre de touche qui révélera aux auditeurs les poussières sonores sur lesquelles résonne la beauté d'un quotidien aurifère.

    Jacques-Marie Bernard et Sandra Moussempes offriront un concert, qui présente le fruit de leur travail le 20 mai à 20 H 30, dans l'espace de la résidence, au 2 + 2 place de la Calade.
    Avant de se préciser dans un cd accompagnant les textes de Sandra Moussempès aux Éditions de l’Attente en 2012

    Beauty Sitcom (40' environs)
    20 mai 2011 / 20H30
    Performance Sandra Moussempès + Jacques-Marie Bernard
    Il sera demandé à chacun de déposer ses chaussures à l'entrée
    Espace-Galerie From Point to Point
    2 + 2 Place de la Calade (place du théâtre)
    30000 – Nîmes – France

    Partenaires : Revue Droit de Cité / Web Synradio /
    éditions de l’Attente / ∞Point to Point /


     

    Picasa Façade

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    www.frompointtopoint.com

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  • Violon dingue   [u ≠ r '] Matisse 2010.

    Extrait video assemblant des séquences des travaux de Thomas Bernardet "Nauman Else But Me" 2009 et Bruce Nauman "Violin Problem No. 2" 1969.

    Violon dingue, [u r '] Matisse 2010.

    Sample videos assembling sequences of works by Thomas Bernardet -Nauman Else But Me-2009 and Bruce Nauman "Violin Problem No. 2" in 1969.

    © studio point to point

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  • PIER PAOLO PASOLINI - COLORE GRIGIA LUCE

    Le 7 Février 1974, la télévision RAI diffuse Pasolini et ...

    Che Cosa Sono Le Nuvole - C'est quoi, les nuages?", 1967 Pier Paolo Pasolini

    Funérailles de Pier Paolo Pasolini mort assassiné dans la nuit du 1 au 2 novembre 1975 sur la plage d'Ostie

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     5 +Canto LXXXI Pound's spiritual testament

    le Poète Pier Paolo Pasolini

    Documentaire de Gabriella Sica, montage Alessandro Buonomo, régie Gianni Barcelloni.

    "Pasolini prossimo nostro" "Pasolini notre prochain" (2006)
    Sur le plateau de "Salò ou les 120 journées de Sodome" 1975. Pier Paolo Pasolini se livre au journaliste journaliste Gideon Bachmann. Le film est Giuseppe Bertolucci. Un document exeptionnel.

    Page en cours

     Voir le Film Uccellacci e Uccellini

    STUDIO POINT TO POINT

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  • Antonin Artaud Photo Identité

    Antonin Artaud Photo Identité

    Mon­sieur le lé­gis­la­teur de la loi de 1916, agré­men­tée du dé­cret de juillet 1917 sur les stu­pé­fiants, tu es un con.
    Ta loi ne sert qu’à em­bê­ter la phar­ma­cie mon­diale sans pro­fit pour l’étiage toxi­co­ma­nique de la na­tion parce que :

    1° Le nombre des toxi­co­manes qui s’ap­pro­vi­sionnent chez le phar­ma­cien est in­fime ;
    2° Les vrais toxi­co­manes ne s’ap­pro­vi­sionnent pas chez le phar­ma­cien ;
    3° Les toxi­co­manes qui s’ap­pro­vi­sionnent chez le phar­ma­cien sont tous des ma­lades ;
    4° Le nombre des toxi­co­manes ma­lades est in­fime par rap­port à celui des toxi­co­manes vo­lup­tueux ;
    5° Les res­tric­tions phar­ma­ceu­tiques de la drogue ne gê­ne­ront ja­mais les toxi­co­manes vo­lup­tueux et or­ga­ni­sés ;
    6° Il y aura tou­jours des frau­deurs ;
    7° Il y aura tou­jours des toxi­co­manes par vice de forme, par pas­sion ;
    8° Les toxi­co­manes ma­lades ont sur la so­ciété un droit im­pres­crip­tible, qui est celui qu’on leur foute la paix.
    C’est avant tout une ques­tion de conscience.

    La loi sur les stu­pé­fiants met entre les mains de l’ins­pec­teur-usur­pa­teur de la santé pu­blique le droit de dis­po­ser de la dou­leur des hommes : c’est une pré­ten­tion sin­gu­lière de la mé­de­cine mo­derne que de vou­loir dic­ter ses de­voirs à la conscience de cha­cun.

    Tous les bê­le­ments de la charte of­fi­cielle sont sans pou­voir d’ac­tion contre ce fait de conscience : à sa­voir, que, plus en­core que la mort, je suis le maître de ma dou­leur. Tout homme est juge, et juge ex­clu­sif, de la quan­tité de dou­leur phy­sique, ou en­core de la va­cuité men­tale qu’il peut hon­nê­te­ment sup­por­ter.

    Lu­ci­dité ou non lu­ci­dité, il y a une lu­ci­dité que nulle ma­la­die ne m’en­lè­vera ja­mais, c’est celle qui me dicte le sen­ti­ment de ma vie phy­sique. Et si j’ai perdu ma lu­ci­dité, la mé­de­cine n’a qu’une chose à faire, c’est de me don­ner les sub­stances qui me per­mettent de re­cou­vrer l’usage de cette lu­ci­dité.

    Mes­sieurs les dic­ta­teurs de l’école phar­ma­ceu­tique de France, vous êtes des cuistres ro­gnés : il y a une chose que vous de­vriez mieux me­su­rer ; c’est que l’opium est cette im­pres­crip­tible et im­pé­rieuse sub­stance qui per­met de ren­trer dans la vie de leur âme à ceux qui ont eu le mal­heur de l’avoir per­due.

    Il y a un mal contre le­quel l’opium est sou­ve­rain et ce mal s’ap­pelle l’An­goisse, dans sa forme men­tale, mé­di­cale, phy­sio­lo­gique, lo­gique ou phar­ma­ceu­tique, comme vous vou­drez.

    L’An­goisse qui fait les fous.
    L’An­goisse qui fait les sui­ci­dés.
    L’An­goisse qui fait les dam­nés.
    L’An­goisse que la mé­de­cine ne connaît pas.
    L’An­goisse que votre doc­teur n’en­tend pas.
    L’An­goisse qui lèse la vie.
    L’An­goisse qui pince la corde om­bi­li­cale de la vie.

    Par votre loi inique vous met­tez entre les mains de gens en qui je n’ai au­cune es­pèce de confiance, cons en mé­de­cine, phar­ma­ciens en fu­mier, juges en mal-fa­çon, doc­teurs, sages-femmes, ins­pec­teurs-doc­to­raux, le droit le dis­po­ser de mon an­goisse, d’une an­goisse en moi aussi fine que les ai­guilles de toutes les bous­soles de l’en­fer.

    Trem­ble­ments du corps ou de l’âme, il n’existe pas de sis­mo­graphe hu­main qui per­mette à qui me re­garde d’ar­ri­ver à une éva­lua­tion de ma dou­leur pré­cise, de celle, fou­droyante, de mon es­prit !

    Toute la science ha­sar­deuse des hommes n’est pas su­pé­rieure à la connais­sance im­mé­diate que je puis avoir de mon être. Je suis seul juge de ce qui est en moi.
Ren­trez dans vos gre­niers, mé­di­cales pu­naises, et toi aussi, Mon­sieur le Lé­gis­la­teur Mou­ton­nier, ce n’est pas par amour des hommes que tu dé­lires, c’est par tra­di­tion d’im­bé­cil­lité. Ton igno­rance de ce que c’est qu’un homme n’a d’égale que ta sot­tise à la li­mi­ter.

    Je te sou­haite que ta loi re­tombe sur ton père, ta mère, ta femme, tes en­fants, et toute ta pos­té­rité. Et main­te­nant avale ta loi.

    An­to­nin Ar­taud
    Édité dans L'ombilic des Limbes Gallimard 1925.

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